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La Republique Des Lettres
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Officier topographe de l'armée impériale russe, Vladimir Arseniev est mandaté en 1902 par le tsar pour cartographier et ethnographier la région du Primorié, récemment cédée par la Chine à la Russie. Il y rencontre Dersou Ouzala, un vieux chasseur animiste de la tribu Nanaï qui lui sert de guide. Celui-ci deviendra le personnage principal du récit de ses trois expéditions de 1902, 1906, et 1907 dans la taïga du nord de l'Asie, le long de la mer du Japon et au nord de Vladivostok. Avec lui il affronte le froid, la faim et les dangers de la taïga mais découvre aussi à travers toutes les manifestations de la vie sauvage la splendeur de la nature. Plus qu'un simple livre d'aventures, "Dersou Ouzala", véritable hymne panthéiste à la nature et à l'homme avec son rythme de lente palpitation cosmique, est plein de l'élan vital d'une nature primitive. Le livre a fait l'objet d'une remarquable adaptation cinématographique par Akira Kurosawa.
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"Le poison de Venise ! C'est la féerie d'une architecture de songe dans la douceur d'une atmosphère de soie; ce sont les trésors des siècles amassés là par une race de marchands et de pirates, la magnificence de l'Orient et de l'ancienne Byzance miraculeusement alliée à la grâce de l'art italien; les mosaïques de Saint-Marc et le revêtement rosé du palais ducal. Le poison de Venise, c'est la solitude de tant de palais déserts, le rêve des lagunes, le rythme nostalgique des gondoles, le grandiose de tant de ruines, et, dans des colorations de perles, perles roses à l'aurore et noires au crépuscule, le charme de tristesse et de splendeur de tant de gloires irrémédiablement disparues, et, dans le plus lyrique décor dont se soit jamais enivré le monde, la morbide langueur d'une pourriture sublime".
Jean Lorrain. -
En août 1827, Stendhal arrive pour la sixième fois à Rome. Il y séjourne jusqu'en avril 1829, rédigeant au fur et à mesure de sa découverte de la cité éternelle un journal, à la fois guide artistique et carnet de voyages émaillé d'anecdotes et de digressions diverses et variées. Histoire, architecture, peinture, sculpture, musique, toute la sensibilité esthétique, la sagesse épicurienne et le talent littéraire de l'auteur du "Rouge et le Noir" sont ici mobilisés pour faire découvrir au lecteur les innombrables chefs-d'oeuvre romains, sans oublier ses commentaires toujours intéressants sur la politique, la religion et les moeurs de la société romaine de l'époque. Subtil, raffiné, érudit, dédié aux «happy few» amateurs d'art et de beauté d'une époque où le tourisme de masse n'existait pas encore, ces stendhaliennes "Promenades dans Rome" compléteront agréablement tout autre guide touristique contemporain. Pour Lampedusa, ce livre est sans nul doute «le plus grand hommage qui ait jamais été rendu à Rome, comprise comme une créature vivante et pas seulement comme un réservoir de souvenirs». (Édition intégrale des trois volumes originaux avec les annexes).