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Magellan & Cie
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Comment rendre lisible une littérature contemporaine issue de l'immense pays de Chine, avec ses peuples (un quart de la population mondiale), sa diaspora infatigable dispersée aux quatre coins de la planète, sa pensée politique unique (?) et ses dérives supposées, sa censure congénitale et son ordre policier, son gigantisme architectural, ses millions de travailleurs qui constituent encore l'atelier du monde même s'il est remis en cause à la fois par la pandémie et par le spectre d'une récession sans précédent du fait des conséquences de l'enfant unique... Les enjeux sont hors normes, hors de toute mesure, pour cet empire qui se dit du milieu et qui veut clairement accroître sa domination partout. La littérature, en regard, ne pèse pas bien lourd - et pourtant ! Les six jeunes auteurs réunis ici ont tous une vision un peu différente pour avoir goûté aux douceurs de l'étranger, de l'ailleurs, de l'exil ou simplement du voyage. C'est à la fois leur charme, leur vigueur et leur originalité.
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« Qui veut venir avec moi voir à Ispahan la saison des roses, prenne son parti de cheminer lentement à mes côtés, par étapes, ainsi qu'au Moyen Âge.
Qui veut venir avec moi voir à Ispahan la saison des roses, consente au danger des chevauchées par les sentiers mauvais où les bêtes tombent, et à la promiscuité des caravansérails où l'on dort entassés dans une niche de terre battue, parmi les mouches et la vermine.
Qui veut venir avec moi voir apparaître, dans sa triste oasis, au milieu de ses champs de pavots blancs et de ses jardins de roses roses, la vieille ville de ruines et de mystère, avec tous ses dômes bleus, tous ses minarets bleus d'un inaltérable émail ; qui veut venir avec moi voir Ispahan sous le beau ciel de mai, se prépare à de longues marches, au brûlant soleil, dans le vent âpre et froid des altitudes extrêmes, à travers ces plateaux d'Asie, les plus élevés et les plus vastes du monde, qui furent le berceau des humanités, mais sont devenus aujourd'hui des déserts. »
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En 1900, les membres de la société secrète chinoise du Yihetuan, « Poings de justice et de concorde », surnommés « Boxers », se soulèvent contre la présence étrangère. Les puissances coloniales, présentes en Chine depuis la guerre de l'Opium de 1840, réagissent aussitôt, obligeant l'impératrice douairière Cixi à s'enfuir de Pékin. Voyageur sans pareil autour du monde, Pierre Loti (1850-1923), marin en mission, est témoin de cette répression. Il traverse les campagnes pour se rendre à Pékin où il fait deux séjours en 1900 et en 1901. Au sein de cette « Babel inouïe », il en profite pour découvrir une partie de la Chine jusque-là inconnue de l'Occident. Pour la première fois, ces lieux sacrés, temples, palais, jardins somptueux et énigmatiques, dévoilent leurs secrets. Entre l'horreur de la guerre et la splendeur de l'architecture chinoise, Pierre Loti contemple et admire des trésors longtemps ignorés : le temple du Ciel, la Cité interdite, le temple des Lamas, les fabuleux tombeaux des empereurs de Chine... et constate qu'une civilisation disparaît sous ses yeux.
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La tentation est grande de réduire le Texas à quelques clichés. Un Sud caricatural avec ses armes, son puritanisme, ses paysages de western et un mur qui fermerait les frontières avec le Mexique voisin. Mais ce serait ignorer que nous sommes là face à un État plus vaste que la France, le plus grand des États-Unis d'Amérique après l'Alaska qui, de Houston au désert de Big Bend, de Dallas aux rives du Rio Grande, offre une incroyable diversité géographique et humaine. Quoi de commun entre le fermier dans son ranch, qui domine d'immenses étendues inhabitées, et les ingénieurs confinés du Centre spatial de Houston qui rêvent de fusées et de conquête de l'espace ? On connaît le Texas des tueries de masse mais on a oublié que les premiers mots de Neil Armstrong victorieux, effectuant ses premiers pas sur la lune, furent : « Allo, Houston, ici la lune ! ».
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POINTS FORTS DE L'OUVRAGE -1) Un récit de voyage écrit en 1906, qui fait le portrait d'une île au riche passé, si longtemps au centre de tous les commerces et de toutes les batailles de la mer Méditerranée. -2)?Le lecteur apprend toutes les péripéties et l'incroyable histoire de l'ordre de Malte, ordre hospitalier qui mêle depuis plusieurs siècles religion chrétienne et assistance aux démunis. -3) Quand un peintre, qui prend son temps, passe à l'écriture pour mieux compléter ses observations minutieuses des moeurs des insulaires, à la fois ouverts sur le monde, fiers de leur terre objet de convoitise et prêts à se défendre contre les envahisseurs. INDISPENSABLE À tous les amoureux de la MÉDITERRANÉE Extrait?: « À mesure que nous approchions, la ville se dégageait de ses voiles, pour se montrer monstrueuse et sèche au grand soleil. Son aspect n'a pas changé depuis les jours lointains où elle régnait en souveraine sur la mer. Elle évoque toujours les plus belliqueux et les plus glorieux souvenirs. Son illustre fondateur, le Grand-Maître Jean Parisot de La Valette, avait choisi pour l'édifier le mont Scebarras, rocher énorme et décharné, sorte de presqu'île qui sépare et commande deux vastes échancrures devenues les deux principaux ports?: la Marsa et le port de la Quarantaine appelé encore Marsa-Muscet... »
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Une histoire en deux temps, des premiers souvenirs de voyage de Sonia Privat au Sénégal, ses découvertes et rencontres, jusqu'à l'idée qui a peu à peu germé, celle d'un road trip en Gambie, petit pays enclavé, très mal connu, qui se nourrit du fleuve. Un voyage retranscrit sous différentes formes et différents techniques artistiques, associant peintures, dessins et textes de Sonia Privat aux photographies de Dan son compagnon. Un récit humain, qui avance au fil des rencontres avec ceux qui sont devenus des amis.
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POINTS FORTS DE L'OUVRAGE.
-1) Un récit de voyage écrit à la première personne auquel on s'identifie immédiatement.
-2) Une découverte des nombreuses richesses de l'île, architecturales, naturelles ou humaines, avec un parfum d'aventure.
-3) Le soleil des îles de Méditerranée est la face lumineuse de ce Normand habitué à la pluie, indispensable à son équilibre moral et à la joie et la précision de son écriture.
INDISPENSABLE À tous les amoureux de la SICILE. LA référence.
Quatrième édition revue et complétée Ce texte est le récit du voyage en Sicile qu'accomplit Guy de Maupassant au printemps 1885 ; il fut d'abord édité en 1886, puis intégré en 1890 dans l'édition définitive de La Vie errante.
Au programme : la cathédrale de Monreale et son cloître paradisiaque, l'aventure d'un entomologiste pris pour un brigand, l'ascension du volcano, celle de l'Etna, son histoire, les temples... et la sublime Taormine, qui emporte la préférence de Guy de Maupassant (1850-1893). Cet ennemi de la médiocrité est exalté par les formes majestueuses des temples antiques et par la pure sérénité des cloîtres.
C'est que Maupassant a fui la capitale pour retrouver dans l'aride campagne sicilienne une beauté idéale. Il y parvient si bien qu'il devance ses guides et devient lui-même le meilleur des guides pour un périple très actuel. -
Victor Hugo vécut presque vingt ans dans les îles Anglo-Normandes. Poursuivi par la police de Louis-Napoléon Bonaparte après le coup d'État du 2 décembre 1851 auquel il s'était publiquement opposé, il s'est enfui avec sa famille à Bruxelles en 1852, puis la même année partit pour l'île de Jersey et enfin, en 1855, à l'île de Guernesey où il demeura jusqu'à son retour d'exil en 1870. C'est dans cet exil «fructueux» qu'il a construit une grande partie de son oeuvre. Qui d'autre que lui pouvait parler de ces lieux aimés malgré la contrainte avec tant de vigueur et de justesse dans un roman magistral qui se voulait un hommage particulier aux habitants de ces îles.
Texte extrait de Les Travailleurs de la mer, publié en 1866
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Une jeune Française part en Chine au début des années 1990 pour améliorer son niveau de mandarin. Son inscription à l'université de Canton n'est qu'un prétexte car sa véritable ambition est ailleurs : se perdre en Chine. Au coeur de régions dures mais terriblement attachantes, l'aventurière ingénue du départ se fond dans le paysage. Son exploration se prolonge dix longues années, à contrecourant des nouvelles réformes économiques chinoises. Deux histoires se mêlent alors intimement : celle de la transfiguration d'un pays lancé avec vigueur dans la mondialisation et celle, à échelle humaine, d'une femme qui forge sa ligne de vie. Le lecteur, emporté dans une immersion radicale, perd ses repères et découvre ici un univers insolite. Un récit qui se lit comme un roman.
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William Navarrete nous mène sur les traces de sa première idylle : l'Italie, berceau des lettres et des arts.
Parcourir l'Italie du nord au sud, de Gênes la Sublime jusqu'à l'antique Sardaigne, en passant par Turin et sa région, Parme (où l'on découvre que la Chartreuse de Stendhal n'existe pas !), la Calabre et son carnaval, Naples qui évoque à l'auteur son Cuba natal, Venise, la Sicile, les Pouilles, l'Ombrie, et l'île d'Elbe ; voilà le programme ! Et ce, avec un audacieux parti pris : celui de raconter l'Italie, loin des sentiers battus et des incontournables Rome et Florence !
Dans une prose généreuse, l'auteur convoque de multiples anecdotes aussi insolites que passionnantes : on croise ainsi Rubens, Nietzsche et Flaubert à Gênes, Hemingway et Mark Twain dans le cimetière de Staglieno, Champollion à Turin, Melville et Lamartine à Naples, ou encore Thomas Mann à Venise.
C'est aussi la découverte d'une certaine histoire culinaire : la philosophie du slow food à Montferrat dès 1986, les fameux « sandwichs triangle », les glaces esquimaux, la légendaire burrata des Pouilles, les pâtisseries de Sardaigne et de Sicile, la genèse des cafés... Quant aux savoir-faire, ils ne sont pas en reste : connaissiez-vous la soie marine de Calasetta ?
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" nous vivons, comme tu le vois, dans une paresse crasse, passant toutes nos journées couchés sur nos divans, à regarder ce qui se passe, depuis les chameaux et les troupeaux de boeufs du sennahar jusqu'aux barques qui descendent vers le caire, chargées de négresses et de dents d'éléphant.
" gustave flaubert (1821-1880), le travailleur acharné de croisset, s'abandonne sur la cange du nil à la paresse et à la sensualité. jouant avec les clichés du voyage en égypte, ses lettres révèlent l'humour et l'érotisme fiers du célèbre romancier. lettres extraites de la correspondance de flaubert, 1850.
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Maryse Viannet se rend en Irlande, où elle loge chez l'habitant et sillonne le pays en auto-stop, à pied, ou en transport. Un soir, dans une auberge, elle tombe sous le charme d'un jeune homme nommé Bobby, mi-aventurier, mi-bohème, et qui pourrait aisément évoquer la figure du jeune Rimbaud. Il lui propose d'être son chauffeur d'un temps, et de l'accompagner dans ses pérégrinations, à bord de sa vieille voiture, surmontée d'un kayak et qui sent l'huître. Ils sillonnent ensemble les paysages verts et bleus de l'Irlande, parlent de littérature et d'histoire...
Le récit de cette rencontre amoureuse se trouve serti de légendes celtiques, de rimes, de bouts de poèmes, qui ajoutent au texte une dimension onirique et musicale.
Et toujours ce refrain : « amour irlandais »... Rien ne donne à deviner le dénouement rude et grave de ce récit : de retour en France, après de longs mois de silence incompréhensibles, c'est un coup de téléphone, un soir, qui explique tout. La postface de la chercheuse Marie-Violaine Louvet offrira un éclairage indispensable pour comprendre la fraternité de destins qui unit les histoires irlandaise et palestinienne. Amour irlandais.
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Pour l'amour de : les cathédrales de France
Auguste Rodin
- Magellan & Cie
- Pour L'amour De
- 4 Juin 2021
- 9782350746067
1) Un formidable texte oublié, à redécouvrir ! Il offre le regard croisé d'un artiste-sculpteur majeur des xix et xxe siècles sur l'architecture médiévale : croisement des arts et des époques.
2) Une analyse-enquête pour comprendre ce qui fait des cathédrales des havres de paix : volume, ombres, lumière, harmonie... Et ce, en passant par les Pays de la Loire, Melun, Étampes, Mantes, Nevers, Amiens, Le Mans, Soissons, Reims, Laon, Chartres...
3) Un guide qui initie explicitement à la lecture des architectures et de leurs ornements : « Par où commencer ? Il n'y a pas de commencement. Prenez comme vous arrivez, arrêtez-vous à ce qui séduit d'abord. Et travaillez ! »
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David Livingstone (1813-1873) était un médecin, missionnaire protestant et explorateur écossais.
Entre 1849 et 1856 il explore l'Afrique et devient, grâce à cette expédition, le premier européen à avoir traversé l'Afrique d'ouest en est. Il arrive à l'Océan Indien en mai 1856. Il réalise ensuite plusieurs missions afin d'explorer et cartographier le continent africain.
En 1866 il part à la recherche des sources du Nil.
Malade et abandonné par ses porteurs, il finit par perdre le contact avec l'Europe.
C'est pourquoi en 1869, Henry Morton Stanley, financé par le New-York Herald part à sa recherche.
C'est ce périple long de plusieurs mois que raconte Henry Morton Stanley dans cet ouvrage. Cette mission délicate l'amena à négocier avec des chefs de tribus vénaux, à traverser les marécages parfois dangereux, à vaincre la fièvre et à assurer l'intendance de son convoi en punissant les désertions et en récompensant les actes de bravoure. Il retrouve finalement Livingstone le 10 novembre 1871 à Ujiji, malade et à court de vivres. La légende selon laquelle Stanley se serait adressé à Livingstone en ces termes « Doctor Livingstone, I presume ? » auquel Livingstone aurait répondu « Yes, That is my name. » s'est très vite répandue même si l'on ne sait pas si elle est véridique.
Livingstone accompagne Stanley explorer le nord du lac Tanganyika, mais refusa de le suivre lorsqu'il retourna en Angleterre. Il meurt le 1er mai 1873 de dysentrie, sur les bords du lac Bangwelo dans l'actuelle Zambie, toujours à la recherche des sources du Nil.
Stanley raconte son périple à son retour en France, il sera publié en 1876.
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"Pampelune reste morne et silencieuse tout le jour : mais, dès que le soleil est couché, dès que les vitres et les lanternes s'allument, la ville s'éveille, la vie tressaille partout, la joie étincelle, c'est une ruche en rumeur.
"Avec sa compagne juliette drouet, victor hugo retrouve les émotions de son enfance dans les pyrénées espagnoles. de réminiscences en visions sublimes, le poète accomplit en Navarre un voyage intérieur. récit extrait d'alpes et pyrénées, publié en 1890.
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« Ce sont des chaos que ces églises belges, mais des chaos qui contiennent des mondes ». En Flandre, Victor Hugo vit un véritable bouleversement artistique. Parti avec sa maîtresse, Juliette Drouet, il en oublie de se coucher pour mieux observer les villes depuis sa fenêtre : «Jamais le sommeil ne m'aurait donné un songe plus à ma fantaisie ». Tel une Louise Bourgeois avant l'heure, Hugo fait l'éloge des araignées, démontrant sa conception révolutionnaire de l'esthétique. Pour l'art rien n'est laid, rien n'est impur. Les objets de la nature les plus repoussants lui donnent des motifs admirables. Nous trouvons hideuses les araignées, mais nous sommes ravis de retrouver leur toiles en rosace sur les façades des cathédrales, et leurs corps et pattes en clef de voûte dans les chapelles. Gothique !
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« Il me semblait que c'était l'âme de ce vieux peuple enfant qui s'exhalait et se révélait à moi. ».
Paul Bourde, reporter au Temps, jeune, blanc et arrogant, part au Tonkin vérifier ses préjugés. En pleine conquête coloniale, dans un pays à feu et à sang, sous couvert de bonne politique, il déploie un cynisme à faire frissonner nos contemporains.
L'art de voyager selon l'air du temps.
Texte extrait de De Paris au Tonkin, 1884.
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Par-delà les tempêtes 'mémoires d'un entrepreur au Cambodge)
Eang Hay Ly
- Magellan & Cie
- Je Est Ailleurs
- 23 Octobre 2017
- 9782350744698
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Carnets exceptionnels de mes voyages
Bruno Blum
- Magellan & Cie
- Coups De Crayon
- 23 Octobre 2017
- 9782350744704
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« Je voulais voir à quoi ressemblait la Chine de Grand- Ma. Après tout, je venais de Chine, d'une certaine façon, par ma grand-mère. Et c'était maintenant ou jamais :
Grand-Ma disait que c'était probablement la dernière fois qu'elle viendrait ici. Elle serait « trop faible » pour refaire le voyage une autre année (« Non, voyons, Grand-Ma, ne dis pas ça. ») Ensuite, notre lien avec la Chine serait perdu. Je ne voulais pas voir la Chine en bus touristique ; je voulais voir la Chine avec Grand-Ma.
Je voulais qu'elle me montre son village, son monde, je voulais voir cela à travers ses yeux.
J'ai rencontré mon cousin éloigné, Ah Hia (le fils de la fille du frère de coeur du père de Grand-Ma), qui était venu pousser le cyclo dans la montée. Le garçon à qui appartenait le cyclo pédalait debout, de toutes ses forces. Quand nous sommes arrivés à un endroit de la route qui s'était affaissé et transformé en banc de vase, la vase a aspiré l'une des tongs d'Ah Hia. Grand-Ma a dit que nous pouvions continuer à pied. Le garçon a acquiescé. Il était trempé de sueur. Grand-Ma lui a donné dix yuans, le double de ce qu'il demandait. « Le pauvre, un petit garçon qui travaille si dur. La prochaine fois, a-t-elle dit à Ah Hia qui récupérait sa tong, trouve quelqu'un de plus grand. » J'ai dit à Grand-Ma que si tout le monde refusait de prendre le cyclo du garçon par pitié parce qu'il devait travailler si dur, il ne gagnerait jamais d'argent. Elle a réfléchi : « Tu vois quelle chance tu as ? »
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Faustine Sappa a passé son enfance dans cette ville, ce « pays d'Arles » comme on l'appelle. La relation qu'elle entretient avec elle est faite d'amour et d'envie de la quitter, de retour et de curiosité d'ailleurs. Au gré de la culture qui nourrit cette ville de Provence depuis l'époque romaine : ruines, corrida, Arlésienne, Van Gogh, soleil, concerts, édition, photographie..., le portrait d'un lieu singulier et attachant se dessine. POINTS FORTS DE L'OUVRAGE Le portrait d'une ville qui dépasse ses limites géographiques pour se muer en « pays ». La description personnelle de l'incroyable richesse culturelle et de la façon de s'en nourrir pour la vie. Tourisme et festivités se sont donnés rendez-vous au coeur d'un patrimoine impressionnant pendant l'été, laissant respirer la cité pendant l'hiver.
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En 2016, l'auteur est envoyé au Japon par le ministère des Affaires étrangères. En une soixantaine de courts chapitres, il rend compte de la vie tokyoïte à laquelle il se mesure au long de ses trois années de présence, décryptant avec humour, loin des clichés admiratifs, les règles strictes de la société et des attitudes et des comportements qui, de l'extérieur, semblent incompréhensibles.