Filtrer
Rayons
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
- Sciences humaines & sociales
- Sciences & Techniques
- Scolaire
- Parascolaire
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation
Support
Éditeurs
Prix
Plon
-
Souvenirs d'une Parisienne au Thibet
Alexandra David-Néel
- Plon
- Terre Humaine
- 15 Février 2024
- 9782259314947
À l'occasion du centenaire de l'entrée d'Alexandra David-Neel dans Lhassa, la publication de ce texte original et inédit relate son stupéfiant voyage au coeur du Tibet interdit.
Le 28 février 1924, Alexandra David-Neel arrive au pied du Potala après un périple de quatre mois à travers les cols et vallées du Tibet oriental. Déguisée en vieille mendiante et accompagnée d'Aphur Yongden, qui deviendra son fils adoptif, elle est la première femme occidentale à entrer dans la ville sainte bouddhiste jusqu'alors interdite aux étrangers.
Dans ces Souvenirs dignes des plus passionnants récits d'aventures, l'exploratrice raconte avec une énergique concision et un humour indéfectible périls et péripéties rencontrés en chemin et livre un portrait unique de la capitale tibétaine telle qu'elle et le " lama " Yongden l'ont alors découverte. -
Dictionnaire amoureux : de Venise
Philippe Sollers
- Plon
- Dictionnaire Amoureux
- 3 Octobre 2024
- 9782259320504
"Venise a été, reste et restera vraiment la ville de l'amour. ", Philippe Sollers. Voici la version collector de son incontournable Dictionnaire amoureux de Venise. Jamais ville n'a suscité autant d'attrait et de curiosité que Venise. Ce Dictionnaire lui ajoute le sceau de l'intime, de Casanova à Marcel Proust, de Bellini à Turner.
" Venise est une grande aventure historique. Elle peut être aussi une passion individuelle. C'est le cas ici. Dans ce titre : Dictionnaire amoureux de Venise, je souligne le mot amoureux. Il ne s'agit évidemment pas d'un "guide' (il y en a d'excellents), mais d'une expérience personnelle liée à ma vie d'écrivain. Je suis arrivé là très jeune, j'ai passé chaque année, printemps et automne, beaucoup de temps à marcher, naviguer, regarder, respirer, dormir et m'émerveiller. Venise, voilà son secret, est un amplificateur. Si vous êtes heureux, vous le serez dix fois plus, malheureux, cent fois davantage. Tout dépend de votre disposition intérieure et de votre rapport à l'amour. L'amour ? Oui, et dans tous les sens : anges et libertinage, architecture, peinture, musique, roman, poésie, mais aussi air, pierre, eau, étoiles. Nature et culture enfin à égalité. Venise n'est pas un musée, mais une création constante. Si vous échappez aux clichés, au tourisme, aux bavardages ; si vous avez réussi à être vraiment clandestin ici, alors vous savez ce que le mot paradis veut dire. Le monde se précipite vers le chaos, la violence, la terreur, la pornographie, le calcul aveugle, la marchandisation à tout va ? Mais non, voyez, écoutez, lisez : voici le lieu magique et futur dont tous les artistes et les esprits libres témoignent. " -
Dictionnaire amoureux du Maroc
Tahar Ben Jelloun
- Plon
- Dictionnaire Amoureux
- 5 Octobre 2023
- 9782259308151
Ce dictionnaire est le portrait d'un Maroc personnel, profond et intérieur, celui que Tahar Ben Jelloun porte en lui depuis qu'il a ouvert les yeux dans la vieille médina de Fès et qu'il n'abandonne jamais.
" Le plus beau pays du monde " ! C'est ainsi, qu'entre nous Marocains, nous désignons notre pays. C'est à peine ironique. Sa beauté, sa lumière, son mystère ont été tant célébrés par des peintres, des cinéastes que nous ne doutons pas une seconde de la fascination qu'il exerce sur les étrangers, qu'ils soient simples touristes ou historiens, ethnologues, archéologues, artistes etc.
J'aime mon pays. Plus je voyage dans le monde, plus je l'aime. Chaque fois que je me trouve dans un pays lointain et accueillant, je me pose la question de savoir si je pourrais y vivre. Pas besoin de réfléchir. C'est non. Entre 2006 et 2010, j'ai quitté la France et je me suis installé à Tanger avec une partie de ma famille. J'ai profité des facilités de la vie quotidienne mais j'ai souffert de l'absurdité de son administration. Une corruption à tous les niveaux. Un manque de culture (pas de musée, pas de théâtre, seulement deux librairies dignes de ce nom dans une ville d'un million d'habitants).
Le Maroc me suit partout où je vais. Je suis sidéré par cette fidélité, par cette présence et ce lien. La diaspora marocaine n'a jamais définitivement réglé son compte à la nostalgie. Et pourtant, travailler et vivre au Maroc est loin d'être simple. Des problèmes de toutes sortes, des plus absurdes aux plus complexes se posent tout le temps au citoyen marocain. Nous avons hérité de la France sa bureaucratie lourde et son appétit pour de la paperasse. Mais, comme par magie, des solutions finissent par surgir au moment où l'on s'y attend le moins.
Ce dictionnaire est le portrait d'un Maroc personnel, profond et intérieur, celui que je porte en moi depuis que j'ai ouvert les yeux dans la vieille médina de Fès, un jeudi matin du mois de décembre de 1947et que je n'abandonne jamais. -
De la pierre à l'âme, ce grand livre est l'aboutissement d'une vie de recherches et d'exploration menées par Jean Malaurie dans l'Arctique, tout autour du cercle polaire ; du Groenland, point de départ du périple, jusqu'à la Tchoukotka sibérienne, durant plus de cinquante ans.
C'est aussi une oeuvre de mémoire, un retour sur soi, une tentative jamais achevée d'élucidation intérieure, une somme intellectuelle qui plonge dès le début le lecteur dans l'effervescence intellectuelle des années de l'immédiat après-guerre.
« Je n'enseigne pas, je raconte » dit Jean Malaurie, dont le propos scientifique ou ethnographique n'est jamais didactique, mais s'inscrit dans une aventure personnelle faite de rencontres, d'épreuves, d'obstacles au travers du récit d'une errance souvent périlleuse au milieu d'un décor grandiose. Jean Malaurie est un conteur donnant à lire, à la manière d'un Jules Verne, les tribulations d'un géographe dans le grand nord. De la pierre à l'âme est un texte d'apprentissage et une quête initiatique menant de l'étude de la pierre à travers le prisme d'une science exacte, la géomorphologie, à l'animisme et au sacré. L'histoire d'un chemin de Damas qui conduit un jeune géographe épris de chiffres et schémas à une conversion du regard au contact des Inuit. Au terme d'une lente et douloureuse chrysalide, le narrateur est « inuitisé » et Jean Malaurie raconte ici les moments exceptionnels de communion avec le cosmos vécus auprès d'un peuple animiste.
On ne peut qu'être frappé par l'actualité et le caractère prophétique de ce livre entrepris il y a déjà une décennie et revenant sur une aventure humaine inaugurée il y a soixante-dix ans. Jean Malaurie y dénonce le lien rompu avec le cosmos, la destruction de la faune et des milieux naturels, la réduction de la bio - diversité, l'exploitation productiviste des ressources, l'agonie programmée de ces « sentinelles » que sont les peuples racines. « Dans le regard d'un chien ou d'un oiseau, il y a une telle humanité que l'on est pris par la nostalgie d'un paradis perdu »
-
Un coucher de soleil dans les Alizés, les nuances de gris d'une dépression dans les mers australes, l'émotion au passage du Cap Horn. A la veille de larguer les amarres pour un deuxième Vendée Globe, le tour du monde en solitaire et sans escale - un Everest pour un marin -, Fabrice Amedeo nous livre un témoignage littéraire fort sur cette connexion au monde que permet le voyage sur les océans, loin de la terre et des contrées habitées.
Le large offre cette possibilité de retrouver le rythme du cosmos, d'expérimenter un nouveau rapport au temps, une autre manière de raisonner et surtout la faculté de faire dialoguer son monde intérieur avec le monde extérieur, celui que nous cachent trop souvent nos sociétés modernes. L'expérience esthétique et l'aventure permettent également une réflexion personnelle et originale sur la solitude, la liberté, le rapport retrouvé à l'Etre.
Loin d'un récit de course, ce livre aurait pu être écrit dans un désert ou en haute montagne. Il tente de partager l'indicible des expériences de l'homme seul face à lui-même, face à ses défis et face à la nature.
-
Mai 2014,Côme Levin quitte Paris. Embarquant le minimum vital,il va parcourir 4 421 km sur sa moto jusqu'à Istanbul. Daech n'a pas encore attaqué l'Europe,la route des migrants n'est pas entravée de barbelés. Côme, lui, s'émerveille de chaque paysage,s'enrichit de chaque rencontre. Il a vingt-trois ans, il découvre les Balkans, les cicatrices des guerres de Yougoslavie, le mariage des influences entre l'Occident chrétien et l'Orient musulman.De l'asphalte émerge une vocation : la géopolitique.
" Je pars. C'est absurde. L'objectif est tellement loin, l'itinéraire pour l'atteindre si long qu'ils n'ont pas de réalité dans mon esprit. Devant moi, le ruban d'asphalte défile et je le perçois comme une immense passerelle vers l'Asie. Une passerelle qui traverserait l'espace, mais aussi le temps. Il est maintenant clair que ce voyage est une bulle dans ma vie, d'une légèreté aérienne. Tout y est possible et à la fois isolé, sans conséquence. Je ne suis ni attendu ni soumis au moindre engagement. Je suis libre de faire ce que je veux. Libre de m'arrêter tout de suite, là où je me trouve. De faire demi-tour et de rentrer chez moi. Ou de changer de route. Ou de continuer dans la même direction. Et pour l'instant je continue. Cap sud-est. " -
Amérique latine
Catherine Bardon, Guillaume Chérel, Laure Limongi, Olivier Liron, Mélanie Sadler
- Plon
- 17 Novembre 2022
- 9782259313773
Catherine Bardon sillonne le Pérou à bord d'un bus inconfortable jusqu'à Piura, ville de la chaleur éternelle et décor des romans de Mario Vargas Llosa. Olivier Liron plonge avec émotion dans l'oeuvre pleine de symboles de l'inclassable Julio Cortázar. Guillaume Chérel évoque son attachement fraternel et littéraire à l'icône du monde communiste Pablo Neruda. Mélanie Sadler explore de façon intime le féminisme avant l'heure de Gabriela Mistral, prix Nobel de littérature en 1945. Laure Limongi ne craint pas d'interpeller l'intimidant Jorge Luis Borges à travers un dialogue imaginaire avec le maître argentin.
-
"J'aime me balader dans Paris, vagabonder le nez en l'air en compagnie de mes chers fantômes : poètes, romanciers, peintres, photographes, piétons de Paris ou mauvais garçons. Les uns m'entraînent dans telle ou telle rue, tel bistrot, les autres dans l'ombre d'une église ou celle d'un pont. Flâner est une occupation qui m'est familière, et Paris est le lieu idéal où s'entremêlent l'histoire et les anecdotes populaires, les émotions de la vie du passé et de celle qui nous occupe. Musarder dans Paris, c'est savoir regarder en souriant un couple d'amoureux, un vol de canards au-dessus de la Seine, s'arrêter pour écouter le vieil accordéoniste qui joue en fredonnant : « Paris je t'aime, je t'aime, je t'aime avec ivresse, comme une maîtresse... » R. D.
-
« Je suis entré une première fois au Népal un peu par hasard, ne sachant tout à fait ce que j'allais y chercher. Sur cette bande de terre serrée entre les deux géants de l'Asie, d'innombrables microcosmes s'étagent entre les forêts humides du Sud et les hautes montagnes qui hérissent le Nord de leur chaîne grandiose. La population qui l'habite est à l'avenant : parmi elle, les langues foisonnent, et les modes de vie peuvent diverger du tout au tout. On rencontre aussi bien le résidu de peuples nomades vivant presque comme à la préhistoire qu'une bourgeoisie cosmopolite toujours entre deux avions, tandis que la majorité, elle, vit les pieds dans la glèbe.
J'ai vécu à de nombreuses périodes dans des villages de l'ouest du pays, à l'écoute de leurs traditions et de leurs rites. J'ai recueilli notamment des épopées, chants d'un passé lointain déclamés encore aujourd'hui par une caste de musiciens-narrateurs.
«Ethnologue», «anthropologue», sans doute, mais il faut aussi savoir n'être qu'un passant, qu'un patient, qu'un marcheur, qu'un amant... La matière première du chercheur de terrain, ce ne sont pas des archives ou des tests de laboratoire, mais bien des personnes et des lieux.
Le présent livre est né d'une nécessité, d'une impossibilité de plus en plus grande à servir ces rhétoriques convenues qui s'adressent à un infime lectorat de spécialistes. Le monde dont il est fait témoignage ici est à la fois le lieu d'une certaine permanence, et aussi celui où se font sentir les premiers frémissements de la crue. Ces récits sont à la charnière entre ces deux moments, derniers instants d'une société qui craquelle. » Rémi Bordes.
-
Alexandra David-Neel raconte ses quarante années de voyages extraordinaires à travers Le Grand Tibet et la Vaste Chine dans ces cinq textes inoubliables réunis en un seul volume.
Avrai dire, j'ai le mal du pays pour un pays qui n'est pas le mien. Les steppes, les solitudes, les neiges éternelles et le grand ciel clair de là-haut me hantent ! Les heures difficiles, la faim, le froid, le vent qui me tailladait la figure [...] les camps dans la neige, dormant dans la boue glacée, et les haltes parmi la population crasseuse jusqu'à l'invraisemblance, la cupidité des villageois, tout cela importait peu, ces misères passaient vite et l'on restait perpétuellement immergé dans le silence où seul le vent chantait, dans les solitudes presque vides même de vie végétale, les chaos de roches fantastiques, les pies vertigineux et les horizons de lumière aveuglante. Pays qui semble appartenir à un autre monde, pays de titans ou de dieux. Je reste ensorcelée. Ce sont à la fois les hauts plateaux tibétains et les confins nord-ouest de la Chine himalayenne que célèbrent avec une nostalgie poignante ces lignes d'Alexandra David-Neel. Chine et Tibet sont en effet les pays de prédilection de la célèbre exploratrice. Elle les a parcourus sur des milliers de kilomètres de jungle, de steppes ou de solitudes glacées, à pied, à dos de yack ou de mule, le plus souvent par des chemins inexplorés. Ces voyages, Alexandra David-Néel les a racontés dans une série de livres inoubliables rassemblés ici en un seul volume, sous le titre simple mais évocateur de Grand Tibet et Vaste Chine. Le premier récit débute en février 1921, quand Alexandra entreprend le projet fou de rejoindre Lhassa, la cité sainte perchée sous le toit du monde, à pied, déguisée en mendiante. La dernière aventure prend fin en 1946, quand, famélique et vêtue de hardes, elle échappe aux horreurs de la guerre sino-japonaise. Dans chacun des cinq textes qui couvrent ces deux périodes d'exploration, le lecteur retrouvera intacts l'acuité du regard, la profondeur de réflexion, l'humour, tout ce qui fait l'immense talent de celle que l'on a surnommée la femme aux semelles de vent. -
-
Amérique contemporaine
Delphine Bertholon, Nicolas Chemla, Alexandre Fillon, Clarisse Gorokoff, Gilles Marchand
- Plon
- Fidelio
- 29 Septembre 2022
- 9782259312783
Nicolas Chemla évoque avec mordant l'écrivain du Nouveau Journalisme et du « réel comme hallucination » Tom Wolfe. Clarisse Gorokhoff part à l'aventure outre-Atlantique pour nous parler de son monstre sacré, bigger than life, Norman Mailer. Gilles Marchand livre sa vision du romancier qui fut reconnu dans le monde entier pour l'inoubliable Le Monde selon Garp John Irving. Delphine Bertholon nous décrit son grand amour littéraire pour celle qui lui reste un mystère, même après avoir dévoré son oeuvre, la discrète mais incontournable Laura Kasischke. Le critique littéraire Alexandre Fillon nous dit, non sans nostalgie, à quel point l'écrivain de la génération X au talent démoniaque Bret Easton Ellis a compté pour lui.
-
Ganga est une déesse descendue du ciel des Himalayas dans les boucles de la chevelure du dieu Shiva.
Apportant l'extraordinaire richesse de ses eaux et de son limon, le Gange déroule les 2 700 km de son cours, des glaciers himalayens au golfe du Bengale. A la fin de son existence, il s'unit au Brahmapoutre pour former le plus vaste delta du monde. Son flot sacré baigne les villes saintes d'Hardwar, d'Allahabad et de Bénarès où se rassemblent, unis dans une foi sublime et émouvante, des dizaines de millions de pèlerins.
Mais sur ses rives ont déferlé aussi les armées des conquérants arabes et mongols, porteurs d'une civilisation originale.
-
Exploratrice, écrivain, orientaliste, Alexandra David-Néel (1868-1969) voyagea à pied durant une quarantaine d'années à travers l'Inde, la Chine et le Tibet et fut la première Européenne à entrer dans Lhassa, la ville sainte bouddhiste, en 1924.
Depuis sa mort en 1969, à l'âge de 101 ans, plusieurs malles et caisses de la correspondance d'Alexandra ont été triées, permettant de rassembler 37 ans de correspondance (de 1904 à 1941), essentiellement avec Philippe Néel, son mari. La lecture de ce document unique, qui nous restitue toute la richesse personnelle de la célèbre exploratrice, nous montre également la personnalité d'un mari qui sort grandi de cette aventure peu banale que fut leur vie conjugale.
Au fil des lettres, on le voit comprendre de mieux en mieux sa singulière épouse : des milliers de kilomètres et des guerres les séparent mais ils sont unis par la pensée. Alexandra se trouve mêlée à des événements dramatiques ? Philippe s'inquiète ! Elle a perdu tous ses bagages, ses subventions, son avoir personnel ? Philippe cherche un moyen de lui faire parvenir des subsides afin de la sortir de la dramatique situation où elle se trouve.
Pourtant Philippe Néel quittera cette terre en 1941 sans connaître l'issue de la dernière " aventure " de son " aventureuse " épouse. Mais Alexandra n'a jamais oublié celui qui lui a permis de vivre " sa vie " jusqu'à son dernier jour.
-
Le voyage extraordinaire au large du Japon de Fosco Maraini, grand ethnographe italien, et sa rencontre avec la communauté de femmes pêcheuses de l'île d'Hekura.
Fosco Maraini a consacré tout son travail de terrain au Tibet et au Japon. Arrivé dans l'archipel en 1938 pour une recherche sur les Aïnous, peuple habitant Hokkaido et Sakhaline, il y séjourne pendant la Seconde Guerre mondiale. Refusant de prêter allégeance au régime de Mussolini, il est interné avec sa famille jusqu'à la fin de la guerre. Revenu en Italie, il se consacre à l'ethnologie et à l'alpinisme.
Dans cet ouvrage, nous sommes en 1954 lorsque Maraini décide de retourner au Japon. Il rencontre les hommes et les femmes de l'île d'Hekura, au nordest de Honshu. Les femmes de l'île, appelées Ama, y pratiquent la pêche en apnée. Fosco Maraini défend alors la thèse d'une culture spécifique associée à cette pratique. Le livre est donc à la fois un carnet de terrain ethnographique et un récit de voyage vivant et imagée, puisque l'auteur est également photographe. Il nous emmène dans cette communauté de femmes, aussi fascinante qu'étonnante, et nous ouvre un peu plus sur le monde, sur l'autre.