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Seuil
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Traite du zen et de l'entretien des motocyclettes
Robert m. Pirsig
- Seuil
- Cadre Vert
- 1 Juin 1978
- 9782020048934
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Avec Amazonia, Patrick Deville propose un somptueux carnaval littéraire dont le principe est une remontée de l'Amazone et la traversée du sous-continent latino-américain, partant de Belém sur l'Atlantique pour aboutir à Santa Elena sur le Pacifique, en ayant franchi la cordillère des Andes. On découvre Santarém, le rio Negro, Manaus, Iquitos, Guayaquil, on finit même aux Galápagos, plausible havre de paix dans un monde devenu à nouveau fou, et qui pousse les feux de son extinction.
Le roman remonte jusqu'aux premières intrusions européennes, dans la quête d'or et de richesses, selon une géographie encore vierge, pleine de légendes et de surprises. Plus tard, les explorateurs établiront des cartes, mettront un peu d'ordre dans le labyrinthe de fleuves et affluents. Des industriels viendront exploiter le caoutchouc, faisant fortune et faillite, le monde va vite. Dans ce paysage luxuriant qui porte à la démesure, certains se forgent un destin : Aguirre, Fitzgerald devenu Fitzcarrald, Darwin, Humboldt, Bolívar.
Ce voyage entrepris par un père avec son fils de vingt-neuf ans dans l'histoire et le territoire de l'Amazonie est aussi l'occasion d'éprouver le dérèglement du climat et ses conséquences catastrophiques.
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Vous montez un col, traversez une forêt, longez une rivière. Au fond de la vallée, les restes d'un village, des blocs de pierre brisés, presque rien : ci-gît Chaudun, village maudit qui fut vendu en 1895 par ses habitants à l'administration des Eaux et Forêts. Trop d'hommes et de femmes, trop de bêtes à nourrir. Au fil des ans, la plupart des bois ont disparu, ravagés par des coupes excessives. La vallée est exsangue, les pâturages inexploitables. Comme un torrent en crue, le récit de Luc Bronner charrie et recompose toutes les traces du passage des hommes et des femmes dans leur intimité et jusqu'à leur fuite inéluctable.
Évocation poétique, érudite et charnelle des paysages alpins, de leur beauté et de leur cruauté, ce livre est le récit minutieux d'un désastre écologique et humain et, in fine, d'une résurrection : aujourd'hui, Chaudun est le coeur d'un espace ensauvagé, l'une des plus somptueuses vallées d'Europe où l'animal a remplacé l'homme. La quête s'achève sur un éblouissement : « Il faudrait raconter la jouissance des botanistes dans ces lieux abandonnés par l'homme depuis plus d'un siècle. Cette étrange sensation de vertige face à la beauté infinie. Je me berce de cette opulence, de cette orgie du végétal qui déborde de toutes parts, à toutes les heures du jour et de la nuit. »
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" L'Abeille ", c'est un remorqueur de haute mer, un des plus puissants de la planète, en " station " à Brest.
Ouessant, c'est le cap Horn de l'Europe, le pays des vents furieux, des courants sauvages, des crocs sous-marins.
" L'Abeille " garde Ouessant comme on garde un trésor ou un stock de nitroglycérine. 24 heures par jour, 365 jours par an, elle est prête à appareiller pour éviter que le sang et le pétrole ne salissent les rivages les plus dangereux de l'autoroute maritime la plus fréquentée de notre monde.
Absolument par tous les temps.
Durant une année, Hervé Hamon a partagé, à leur bord, l'existence des chasseurs de tempêtes. Il raconte ici le métier de ces marins. Il raconte les nuits à la passerelle par force 12, et le travail des matelots, sur le pont, sous les déferlantes, pour passer la remorque aux navires en détresse.
Et l'attente, aussi.
Il a su concilier le regard attentif du témoin avec un talent d'exceptionnel raconteur d'histoire.
Une histoire de vie et de tumulte, de liberté et de contrainte, où l'ordinaire et l'extraordinaire sont mêlés. Une histoire généreuse et une question : pourquoi des hommes acceptent-ils de risquer leur vie afin que d'autres hommes ne meurent pas ?.
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«Je marchais dans le quartier turc de Veliko Tirnovo la bulgare, je parlais à des Serbes de Kumanovo la macédonienne, à des Albanais du Kosovo yougoslave, et l'interrogation était là, lancinante : est-il possible que "ça" arrive aussi ici ? Et dans ce cas, croyez-moi : "ça" arrivera bien aussi un jour chez nous...»Cinq ans de périples dans les Balkans : Albanie, Macédoine. Grèce, Bulgarie, Roumanie... Et la Bosnie. Parce que, dès les premières rencontres, on lui a dit : «Nous sommes ici au coeur de l'Europe.»C'est le dernier de ces voyages que François Maspero relate ici : de l'Adriatique à la mer Noire en compagnie de Klavdij Sluban, photographe. «On débarque du train, et solitaires, perdus dans cette foule, il faut des heures, des jours avant de comprendre. Il faut marcher, écouter, s'imprégner...»Les paysages et les pierres parlent, les voix des hommes s'entrecroisent. Le regard des voyageurs suit les traces de l'Histoire : anciens empires, nationalismes, sociétés communistes... Autant de personnages que dans un roman, et parfois plus attachants. «C'est peut-être cela, le pari du voyage ? Au-delà des émerveillements ou des angoisses de l'inconnu, retrouver le sentiment d'être de la même famille. Parfois ça rate. Parfois même, ça tourne mal. Mais le pari vaut d'être fait, non ?»
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Aux confins de l'Eldorado ; la Boudeuse en Amazonie
Gérard Chaliand
- Seuil
- Peuples De L'eau
- 1 Juin 2006
- 9782020889384
après une traversée de l'atlantique-sud, le trois-mâts goélette la boudeuse remonte l'amazone sur trois mille kilomètres et, par ses affluents, rejoint la colombie.
cinq des membres de l'expédition s'enfoncent en pirogue dans la jungle pour rejoindre un village d'indiens, dont certains, les yuhup, sont récemment sédentarisés. l'équipe séjourne un mois parmi ces indiens et en partage la vie quotidienne, relatée dans ce livre. la longue remontée du fleuve ressemble à une remontée dans le temps. gérard chaliand évoque, à la faveur de cette aventure contemporaine, la prise de possession du brésil et les premières descentes épiques de l'amazone menées par les espagnols orellana et aguirre.
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Clipperton ; l'atoll du bout du monde
Jean-Louis Etienne
- Seuil
- 7e Continent
- 7 Octobre 2005
- 9782020845663
" une inquiétude grandissante commençait à me traverser l'esprit : et si je m'étais trompé, si nous n'arrivions pas à prendre pied sur l'île ?! en cet instant précis, je réalisais l'ampleur du pari audacieux que j'avais pris, d'asseoir toute l'expédition sur l'incertitude du débarquement ".
isolé sur l'océan pacifique, clipperton est un atoll
sauvage, inhabité, défendu par une forteresse corallienne qui le rend inaccessible. l'opération fut périlleuse pour les hommes et le matériel. de décembre 2004 à avril 2005, pendant les quatre mois
passés sur l'île avec ma famille et une petite équipe, nous avons accueilli une quarantaine de chercheurs qui se sont relayés pour étudier l'ensemble des espèces qui vivent sur cet îlot méconnu.
ces missions d'inventaires naturalistes s'imposent comme des outils indispensables à l'évaluation de l'impact des activités humaines sur le monde vivant. car la nature n'est pas le décor de l'existence, c'est une mutuelle géante oú toutes les espèces ont la vie en commun, et l'homme n'échappe pas à la règle. cette diversité biologique, aujourd'hui menacée, est
indispensable à la survie de l'humanité.
depuis que nous sommes revenus, l'atoll est à l'abandon et je m'emploie à ce que clipperton trouve sa vocation :
devenir une sentinelle pour la sauvegarde de l'océan.
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Le 13 décembre 1880, à vingt-sept ans, arthur rimbaud arrive à harar, aux confins désertiques de l'est éthiopien, pays qui était alors appelé abyssinie.
Quatre-vingt-dix-sept ans plus tard, un jeune écrivain français sillonne le pays, interroge partout les gens, pousse même, sur les traces de rimbaud, jusqu'en egypte.
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Je n'ai pas choisi la mer et elle ne m'a pas choisi.
J'ai la mer comme certains amis ont la foi : par foudre innocente, étrangère à la raison et au calcul.
Hervé Hamon a entrepris, dans ce livre à la première personne, de décrire et partager son besoin - de rivage, de marées, d'îles, de navigation, de ports. Il nous convie à voyager d'Ouessant aux brumes de Terre-Neuve, des icebergs du Groenland aux montagnes marines de la Crète. Il nous convie à emprunter la mer pour toucher terre.
Il dit sa Bretagne, où il est solidement ancré, mais il n'est pas chauvin : la mer, et la mer seule, fait le tour du monde.
" Etre marin, écrit-il, c'est s'exercer à partir. " Il s'adresse à tous ceux, navigateurs ou paysans, citadins ou gens de la houle, qui vivent une passion, en goûtent le plaisir, et se savent mortels. A tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, aiment le large.
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Du Congo à l'Amazonie et de la mer de Chine à la Nouvelle-Guinée, Patrice Franceschi nous fait le récit de ses innombrables aventures. Il a partagé la vie des Pygmées, des Indiens, des Papous, été le premier aviateur à accomplir le tour du monde en U.L.M., et suivi le Nil de sa source à la mer. Il nous raconte aussi la part de sa vie consacrée aux missions humanitaires, de la Somalie au Kurdistan, et dévoile l'intensité de ses années passées au côté de la résistance afghane combattant l'armée soviétique.
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Les Heures Anglaises ont été publiées par Henry James en 1905. Il a organisé lui-même le volume - Londres, campagne, villes épiscopales, etc. - datant de 1872 à 1901.Sur les seize articles qui composent les Heures anglaises, douze datent des année 1870, époque de découverte pour ainsi dire touristique, avec quelques exaltations (fortement teintées, il est vrai, de distance et d'ironie) devant le pittoresque, et certaines considérations sur les caractéristiques supérieures de la " race " anglo-saxonne. Les deux derniers chapitres se situent sur l'autre bord de l'abîme des années 1880 et 1890, une période londonienne traîtresse pour ses ambitions de gloire (et de revenus) littéraires.Il s'installe dans le Sussex, à Rye, afin de s'isoler, s'enfermer, en tête à tête quotidien exclusif avec son oeuvre. Et ainsi, le texte sûrement le plus synthétique, et le plus symptomatique, est le plus tardif: c'est Winchelsea, Rye, et Denis Duval, sur le roman posthume inachevé de Thackeray, paru en 1864, un an après sa disparition. Le héros éponyme, retiré à Winchelsea, ville voisine de Rye, y récapitule sa vie, ou du moins se lance à la poursuite de la récapitulation de sa vie, sans qu'elle aboutisse, puisque la mort de l'auteur l'a interrompue. James, alors, y trouve le prétexte de se livrer à d'admirables exercices d'introspection littéraire.
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Mésaventure du paradis ; mélodie cubaine
Bernard Matussière, Erik Orsenna
- Seuil
- 3 Janvier 1996
- 9782020227803
Accompagné du photographe Bernard Matussière, Erik Orsenna se rend à Cuba à la recherche de ses ancêtres.. « Toute famille a ses eldorados. Des lointains peuplés d'ancêtres forcément farouches, séducteurs et richissimes. Enfant, on me promenait sur les ports, on m'enivrait de Brésil et de Caraïbes, sans plus de précision. L'âge venant, j'ai décidé d'aller y voir.
Elle s'appelait Villademoros, papetière. Il se prénommait Augustino, négociant. Mes arrière-grands-parents. Ils habitaient La Havane, où ils étaient nés.
Cent vingt ans plus tard, Cuba coupe le souffle tellement les gens, les lie ux sont beaux, et serre le coeur tant l'échec est criant. Un grand Fidel est passé par là. Il voulait édifier le paradis sur terre... On peut construire des écoles, des hôpitaux. On ne force pas un peuple au bonheur. Surtout quand ce peuple le possède en lui. Vous l'aviez deviné : en même temps que l'arbre généalogique, nous avons visité les ruines du rêve. »
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Patrice Franceschi et la Boudeuse ; 15 ans d'aventure autour du monde
Valérie Labadie
- Seuil
- 15 Octobre 2015
- 9782021241624
La première image de la mer qu'ait retenue Patrice Franceschi est associée à celle d'un paquebot, quelque part sur la côte occidentale de l'Afrique. En 1998, il découvre celle qu'il a patiemment attendue : une jonque chinoise qui s'abîme d'ennui dans un port délabré du Cambodge. Deux années d'aventure sur les mers vont s'ensuivre. La Jonque sera baptisée La Boudeuse, du nom porté au XVIIIe siècle par la frégate de Bougainville. Elle cinglera les mers d'Asie et d'Océanie et mènera son équipage au service de la science : entomologistes, anthropologues, botanistes, ethnologues, géologues, volcanologues, géographes, spéléologues. se succèderont à bord.
Mais c'était sans compter sur les fortunes de mer : en 2001, la Jonque fait naufrage. Patrice Franceschi ne baisse jamais pavillon. Il va, malgré les difficultés financières se mettre immédiatement en quête d'un nouveau navire. Le Vida, grand voilier traditionnel fin et élancé, construit il y a près d'un siècle en Hollande, est rebaptisé : les aventures de La Boudeuse peuvent reprendre. À l'été 2004, l'équipage s'embarque pour un tour du monde de trois années à la rencontre des peuples de l'eau, tribus et communautés parmi les plus isolées sur terre. Depuis, La Boudeuse poursuit ses aventures. À l'automne 2009, elle a traversé l'Atlantique pour rejoindre l'Amazonie française et sillonné les espaces inexplorés de Guyane.
Ce livre parcourt ces quinze années d'aventures à bord de deux navires qui n'en sont qu'un. Une vaste odyssée habitée par l'âme de cet équipage atypique, mené par un capitaine hors normes.