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Societe Des Ecrivains
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Saint-Jacques-de-Compostelle ; les dix cheminements
Jacques Gros
- Societe Des Ecrivains
- 10 Novembre 2016
- 9782342057751
« À ma naissance, ma grand-mère paternelle, grand-mère Jeanne, partait de son village - Villognon (je préfère l'appeler Villaulnaie, la ville des aulnes) - et parcourait à pied le trajet aller-retour Villognon - Genac, soit 25 km. Qui aurait pu penser que j'allais refaire, 65 ans après, ce même trajet à pied, en guise d'entraînement à ce qui allait devenir le plus grand challenge de ma vie : aller de Villognon à Saint-Jacques-de-Compostelle à pied, soit 1 200 km... plus exactement de Saint-Amant de Boixe, abbaye jacquaire proche de Villognon, à Saint-Jacques, en parcourant 25 km par jour pendant près de deux mois ».
Pèlerinage symbolique pour les uns, marche incontournable pour les autres... Qui le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle peut-il encore laisser indifférent ?
Membre d'une association de randonneurs, l'auteur se devait de relever le défi. Plongée unique au coeur du patrimoine, ces deux mois d'efforts et de rencontres sont l'occasion d'un cheminement à travers les cinq sens, comme à travers le temps et l'espace, la nature, la compagnie des hommes, mais aussi à travers soi. Mêlant carnet de route et chronique historico-culturelle, conseils pratiques et réflexions introspectives, c'est un véritable voyage auquel il nous convie.
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« Je vais bientôt prendre conscience des réalités de ce monde, courbé sous le poids de mon sac, sûrement trop lourdement chargé par manque de sagesse. L'ego me domine et cela fait bien longtemps que j'en trace les contours de sa maîtrise, mais il faut dire qu'il est sournois, m'obligeant en conscience à des choix permanents. La démarche va-t-elle m'aider dans cette énorme tâche ? En tout cas, je l'ambitionne. Notre oeil est "conçu" pour la marche ; comme tout se vit au ralenti, je vais percevoir l'infinie variété des êtres et des formes qui composent le visible. Oui, habiter le monde, le traverser, le contempler, tel est mon voeu intime. Non à l'occuper ni à le coloniser. » Marcher vers Saint-Jacques-de-Compostelle signifie une révolution de ses rapports à soi-même, aux autres et à la Création... Témoignage dans lequel s'instaure une relation éclairée à l'espérance, de solitude et de rencontres, afin de vous faire aussi ressentir la magie, la poésie, le pouvoir des instants de grâce, qui humblement font cheminer à la source de l'Unité ! Ce récit composé par Michel Raina nous entraîne dans un périple, physique et intérieur, marqué par l'épreuve, la joie, le recueillement, la contemplation, l'amour par le lâcher-prise et par le respect de l'environnement dû à l'infiniment petit et à l'infiniment grand, véritable clé de la nature, quête de beauté et de vérité... « Bueno Camino, el Peregrino. » « Osez et vous vaincrez. » Michel Raina
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De Fay Drive à Karolle ; 13 000 kilomètres de stop avec 90 dollars
Patrice Ragni
- Societe Des Ecrivains
- 28 Avril 2016
- 9782342050844
« Comment oublier ce premier voyage ? J'avais 20 ans. Un billet aller-retour New York à tarif étudiant m'avait permis, en guise de baptême de l'air, de passer sans transition de mon HLM familial aux enseignes lumineuses géantes de Times Square... Un choc énorme pour un ado longovicien qui ne s'en est jamais vraiment remis. En poche j'avais une fortune de 90 dollars, soit un demi-smic 1970, gagné en quinze jours de job de vacances, qui devait financer mon hébergement, ma subsistance et surtout mon transport vers le paradis californien des sprinters champions olympiques aux J.O. de Mexico. Cinq semaines et 13 000 km d'auto-stop plus tard, j'étais de retour à Kennedy Airport, sans avoir dépensé la totalité de mon faible pécule. Les bras chargés de cadeaux, la tête pleine de souvenirs d'un ride, coast to coast, inouï, et pour toujours les Américains dans mon coe?ur ».
Au retour de son périple, l'auteur s'était confié au quotidien local "Le Républicain Lorrain". C'est la totalité de ces notes, non retouchées mais annotées de nouveaux commentaires, qu'il présente aujourd'hui dans ce témoignage nostalgique et haut en couleur. Emblématique de l'Amérique des seventies, un road-trip riche de rencontres aussi imprévisibles qu'inoubliables.
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« À travers des bribes de souvenirs, offerts presque comme des photos instantanées et sur le ton d'un voyage sensoriel, je vous invite à m'accompagner dans le voyage de l'écriture et de la construction de mon identité - au moment même où je m'apprête moi-même à transmettre en donnant la vie. Je veux offrir une ode au voyage, un hommage à la richesse des identités plurielles. » Avec le recul des années écoulées, l'auteure se remémore ses premiers voyages aux quatre coins du monde : de Cuba au Chili, en passant par le Brésil, l'Argentine, la Catalogne et Israël. Précieusement consignée dans des carnets de voyage, sa découverte du monde lui a réservé autant d'émerveillement que d'interrogations. Sans faux-semblants, elle fait part de ses réflexions, toujours sensible aux personnes qui l'entourent.
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L'on serait tenté de croire que penser par les pieds est une école de sagesse. Marcher, c'est s'interroger sur soi, sur son rapport aux autres, à la nature, à la transcendance. En quelque sorte prouver son existence. C'est également, à l'instar du philosophe, se laisser surprendre, goûter l'infini autant que les limites de sa liberté, contempler et toucher, faire l'expérience du déséquilibre nécessaire pour mettre un pied devant l'autre. Ce peut être recommencer jusqu'à ce que joie s'ensuive... ou que le but soit simplement atteint. Il faut aussi une bonne dose d'opiniâtreté, de régularité et une foi chevillée au corps pour qu'André-Gabriel Nestasio accumulant en solitaire les kilomètres accompagnés de « Chariotine » puisse, en accord avec son épouse Odile, caresser ses rêves de toute puissance de la liberté dans l'accomplissement de la mesure... mesure du souffle, du pas, de la parole, du temps... Enfin, ne nous méprenons pas, la marche reste bien une activité modérée adaptée à chaque profil, non-sportifs inclus. Aspirer à être un pèlerin de la Paix ? Aspirer à semer la Paix sur le Chemin ? Concrètement, il s'agit pour André de s'engager personnellement à témoigner de son désir de paix auprès d'une personne a minima dans chaque village, chaque ville traversée. Par cet essai, l'auteur nous raconte une nouvelle fois avec beaucoup de sincérité et pragmatisme, dans un récit parsemé d'anecdotes croustillantes, pourquoi son pas requiert à la fois l'ambivalence de la fermeté-douceur ; celui d'un passant dont le regard haut et fureteur lui offre de savoir contempler. Contempler les espaces, observer les visages et repérer les ruelles ou les abris sauvages mais aussi les signes de Celui qui le suit et maintient libres ses pas à pas...