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Chronique d'une voyageuse solitaire, Carnets perdus du Japon rassemble les fragments de deux carnets de voayge de l'auteur, écrits à dix ans d'intervalle, agrémentés de notes récentes. L'auteur y explore les géographies intérieures et extrérieures en interrogeant l'écriture comme mémoire du passé.
L'originalité de cette narration pleine d'images est de s'élaborer à partir de la notion de perte : celle des carnets que l'écrivain a perdus pendant son voyage, celle des êtres trop tôt disparus et celle, aussi, d'un pays qui n'est peut-être déjà plus.
Patricia Almarcegui nous invite à plonger dans un bain de cyprès, à déambuler sur la Promenade des philosophes à Kyoto, ou établir des listes à la manière des Notes de chevet de Sei Shônagon. A mi-chemin entre l'essai, le journal intime et le carnet de voyage, Patricia Almarcegui esquisse ici, à la manière d'un haïku savant et ludique, sa vision d'un Japon longtemps contemplé et arpenté, qu'elle nous livre avec délicatesse et nuances. -
Il y a cent ans, le pays qui s'appelle Azerbaïdjan n'existait pas. Sur une carte, c'est une mystérieuse excroissance située au point de rencontre de la Russie, la Turquie et l'Iran, au sud-ouest de la mer Caspienne.
Depuis le voyage d'Alexandre Dumas dans le Caucase et ses descriptions saisissantes du temple du feu aux alentours de Bakou, et à l'exception notable d'Olivier Rolin, peu d'auteurs français ont écrit sur ce pays méconnu.
En 2015, une dizaine d'auteurs français a relevé le défi de partir à la découverte de cette terra incognita pour en rapporter des nouvelles.
État laïc de tradition musulmane, comme la Turquie, l'Azerbaïdjan est en même temps très occidentalisé et à l'avant-garde du multiculturalisme.
Bakou, sa capitale, est une cité médiévale mystérieuse, aux ruelles labyrinthiques, à la fois cernée par ses remparts et encerclée par une forêt de tours futuristes.
Pour beaucoup, l'Azerbaïdjan reste encore aujourd'hui un pays sans visage. On ignore souvent qu'il fut la toute première république démocratique et laïque du monde turco-musulman, qu'il offrit le droit de vote aux femmes un quart de siècle avant la France, que ses pionniers furent russes, arméniens, suédois, allemands, polonais et même français. On connaît peu ou pas les palais inspirés des splendeurs créées à Venise, Paris ou Monte-Carlo. Sait-on que l'Azerbaïdjan n'a connu, depuis son rattachement à la Russie tsariste en 1806 et son assimilation à l'Union soviétique en 1920, que le collectivisme ? Que Staline y fit quelques années de bagne alors qu'il n'était encore qu'un jeune gangster géorgien ?
Ces nouvelles sont le fruit de voyageurs au regard neuf : des Français du début du xxie siècle à l'individualisme enraciné, sceptiques quant à leur destin collectif, désorientés face au patriotisme unanime d'une jeune nation fragile. Ils ont tenté de dresser un portrait sincère et singulier d'un territoire aux richesses insoupçonnées. Le résultat est inattendu, nouveau et explosif, comme une aventure absolument inédite.
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Clémence, une jeune cinéaste française, part au Mozambique pour réaliser son premier documentaire. Seule, sans expérience ni budget, elle veut recueillir le témoignage de Chiliens qui, exilés de la dictature de Pinochet dans les années 1970, sont allés se mettre au service de la révolution dans cette ancienne colonie portugaise et ont participé à la construction du jeune État indépendant.
À travers le récit de cette quête parsemée d'embûches digne de Lost in la Mancha, Constance Latourte brosse un portrait haut en couleur de Maputo et du Mozambique. Elle retrace aussi l'histoire méconnue d'une génération d'idéalistes qui a fui une dictature pour traverser les rêves et les désillusions suscités par la révolution mozambicaine.
Avenida Vladimir Lénine est son premier roman.