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En Amérique : chroniques d'un monde en révolte
Tiziano Terzani
- Intervalles
- 15 Septembre 2023
- 9782369563341
En 1967, Tiziano Terzani obtient une bourse pour étudier les affaires internationales et le chinois à l'université Columbia. C'est la première fois qu'il se rend en Amérique et, à trente ans, Terzani écrit chaque semaine pour le magazine L'Astrolabio sur les États-Unis, révélant pour la première fois son extraordinaire instinct de grand-reporter.
Ce recueil des articles écrits durant ce séjour américain retrace non seulement les premiers pas d'un reporter de légende, mais témoigne de cette période dense, riche et tumultueuse de la fin des années 1960 aux États-Unis, vue à travers le regard d'un jeune idéaliste. Terzani expose en profondeur les interrogations sociétales, politiques et intellectuelles qui traversent les États-Unis d'alors, dans des textes d'une étonnante actualité.
En plein mouvement pour les droits civiques et tandis que la guerre du Vietnam suscite une opposition croissante, Terzani est aux premières loges pour décrire les failles qui lézardent la politique américaine, dont certaines sont toujours aussi vives. Il faut dire que l'époque est riche en convulsions, avec les assassinats de Robert Kennedy et de Martin Luther King, les manifestations pour la Paix, l'émergence du mouvement du Black Power...
Terzani sent qu'une crise de valeurs s'est déclarée à la mort de John F. Kennedy, lourde de conséquences sur la politique et l'équilibre des pouvoirs. Les passages sur la manipulation de l'opinion publique, le poids du complexe militaro-industriel et les motivations financières des guerres notamment, qui ne sont pas sans rappeler les conflits ultérieurs d'Irak ou d'Afghanistan, sont d'une d'une lucidité et d'une précision stupéfiantes. Alors qu'on célèbre les 60 ans de la « marche pour les droits civiques », ce livre est une analyse sur le vif d'une époque de bouillonnement intellectuel et politique dont les turbulences sont à la racine des remous d'aujourd'hui. -
Bill Carter est un homme à bout de souffle quand il débarque un beau jour à Sarajevo, en pleine guerre. Avec la passion et l'esprit de révolte propres à ceux qui n'ont plus rien à perdre, l'inconscience de la jeunesse et l'aide d'une sorte de cirque humanitaire ambulant aux membres aussi excentriques qu'attachants, il va enrôler dans sa quête l'un des plus grands groupes de rock du monde et, depuis la ville assiégée, donner une voix et un visage sur les écrans du monde entier au drame d'une ville martyre.
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La plupart des écrivains voyageurs ont entendu parler de James S.
Lee et de son Underworld of the East, un classique oublié de la littérature de voyage et de la "drug littérature" jamais encore traduit français. Ingénieur des mines en Asie mais né en 1872 dans le Nord de l'Angleterre victorienne, James S. Lee a attendu d'avoir 62 ans pour publier le récit (scandaleux, pour beaucoup) de ses voyages à travers le monde. De l'Inde à l'Indonésie, de la Malaisie à Shanghai, du Brésil au Congo, des bas-fonds portuaires aux jungles tropicales les plus denses, des lupanars secrets aux fumeries d'opium souterraines, le lecteur suit cet élégant et désarmant junkie dans sa recherche effrénée d'expériences interdites.
Underworld of the East retrace l'intégralité de ces voyages à travers le monde colonial des années 1899-1915, et offre une vision particulièrement moderne du rapport à la médecine et aux cultures étrangères. Entre deux prises de stupéfiants, le narrateur du récit élabore une esquisse de testament écologique, dresse un procès impitoyable du système colonial de l'intérieur, et témoigne d'une sensibilité aux cultures étrangères particulièrement surprenante dans le Commonwealth victorien déclinant des années 1895-1915.
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En 1976, à Hong Kong, Tiziano Terzani rencontre un devin qui le met en garde : "Ne prends surtout pas l'avion en 1993 !" Seize années plus tard, le 31 décembre 1992, il décide de respecter la prophétie. Pendant un an, il voyage en train, en bateau, en bus ou à dos d'éléphant, et découvre une Asie que le voyageur pressé ne connaît plus. Cette année sans prendre les airs est le prétexte pour brosser l'un des tableaux les plus riches et jamais peints de l'Asie, de sa culture propre, de sa spiritualité et de ses peuples. Avec lui, on suit la chasse aux esprits dans les ruelles de Bangkok, l'hystérie géomancienne des généraux birmans, les pelotons d'exécution des Khmers rouges au Cambodge, et l'on découvre un continent aux prises avec ses propres démons, écartelé entre une modernisation à travers laquelle se dessinent les prémices de la mondialisation et des cultures ancestrales souvent garantes du lien social. Dans chaque pays visité, Terzani va aussi à la rencontre de nouveaux devins, comme pour jouer avec le prétexte même de son périple et confronter la prédiction initiale aux dires de nouveaux prophètes, pas toujours très inspirés. Mais c'est surtout une façon d'approcher comme personne avant lui la spiritualité propre à ce continent si fascinant. Souvent comparé à Kapuscinski, à Bruce Chatwin ou à Nicolas Bouvier, Terzani signe ici, et de loin, son plus grand livre.
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Le roman que je n'ai pas écrit ; mémoires d'israël
Linda Grant
- Intervalles
- 10 Avril 2007
- 9782916355122
" j'étais venue de londres pour écrire un roman que je n'ai toujours pas écrit.
il s'agissait d'un pays oú arrivaient des immigrants du monde entier. on aurait pu le mettre au beau milieu de l'antarctique, avec pour seuls ennemis des ours polaires et des pingouins, ç'aurait tout de même été un endroit très difficile, bourré de problèmes bien à lui (. ) nous sommes rentrés à tel aviv. tout avait l'air différent. le vent nocturne soufflait de la mer. les gens marchaient dans les rues, dans ben-yehouda, devant le supersol, la synagogue, le café mapou, les bijoutiers, le stand de falafels, les kiosks - tout semblait plus réel que jamais auparavant, plus compliqué, plus intéressant, plus humain.
".