Après avoir lu "La lettre à Dieu" qui clôt Le Pain perdu, le pape François décide de rendre visite à Edith Bruck. Cet événement considérable, suivi de plusieurs autres rencontres, est ici raconté sur un ton à la fois tranchant, caustique, ému et poétique. Cette méditation à deux, entre le chef de l'Église catholique et une déportée juive athée, se termine sur l'horreur de la guerre en général et celle de l'Ukraine en particulier. (Olga, l'aide à domicile de l'auteur, toujours présente, est ukrainienne.) Le pape, dans sa préface, souligne l'envergure humaine exceptionnelle d'Edith Bruck et, hanté par la culpabilité de sa communauté quant à la Shoah, situe cette tragédie du xxe siècle sur un plan temporel beaucoup plus vaste, ouvrant vers une réflexion métaphysique.
Qu'ont en commun une guerrière et une sainte ? A priori, rien. Tout semble même les opposer. L'une serait du côté du Mal et du sang, l'autre du Bien et de la lumière. A cette idée, la représentation de Thérèse de Lisieux, proclamée en 1997 trente-troisième docteur de l'Église et sainte française la plus célèbre avec Jeanne d'Arc, semble donner raison. Bouquet de roses et crucifix entre les bras, voile sur la tête et guimpe autour du visage, sourire ténu, ainsi la connait-on. Comme une sainte, et non telle une guerrière. Ce qu'elle était pourtant. C'est le paradoxe que prétend dénouer ce livre. Car aimer son prochain est un combat (qu'on nomme spirituel), une lutte que Thérèse Martin aura menée sa vie durant. Et d'abord contre elle-même.
Dans cet essai biographique passionnant, Jean de Saint-Chéron retrace son existence pour faire, non l'éloge de la bonne soeur aux fleurs, mais celui de la sainte guerrière, et rappeler combien l'amour dont parle la Bible est « une glorieuse guerre ». En sept courts chapitres, on suit sa formation martiale, de son enfance marquée par sa vive piété, son caractère déterminé et la mort de sa mère, à sa conversion à 13 ans, lorsqu'elle comprend que, pour aimer, il lui faudra souffrir beaucoup. De Rome, où elle va conquérir la forteresse du Carmel à la pointe de l'épée en implorant le Pape de la laisser y entrer avant l'âge légal, à son entrée en religion parmi ses soeurs dont elle s'attèle à aimer les défauts, c'est un parcours du combattant qu'elle raconte dans ses écrits et que Jean de Saint-Chéron nous fait revivre en la suivant et la citant avec énergie, science et ardeur. Un éloge puissant et une leçon de foi moderne sur la bataille de l'amour et du pardon.
Et si Jésus avait surtout été un révolutionnaire politique ? Et si l'Église chrétienne avait confisqué cette figure historique afin d'élaborer une nouvelle religion sans rapport avec le projet premier du Christ ?
Après vingt-cinq ans de recherches scientifiques s'appuyant sur des découvertes archéologiques révolutionnaires, James Tabor, spécialiste mondialement reconnu des religions archaïques, retrace l'histoire de l'homme Jésus, et contredit sérieusement un certain nombre de dogmes du christianisme.
Il montre comment ce mouvement religieux considéré comme dissident à l'époque a pu s'imposer au détriment du projet initial de Jésus : conduire le peuple juif à sa rédemption politique, sociale et spirituelle. Et il dessine sous nos yeux l'image d'un Christ très humain, l'aîné d'une nombreuse fratrie, à la tête d'une véritable dynastie, rejoignant Jean-Baptiste dans son élan messianique et enrôlant dans son mouvement ses quatre frères, dont trois reprendront le flambeau après sa mort.
Pourquoi et comment ces faits ont-ils été gommés ? Best-seller aux États-Unis, cette fascinante enquête transforme radicalement notre vision d'un des moments les plus cruciaux de l'Histoire.
Qui est cette mystérieuse Marie de Magdala, Marie-Madeleine, qui apparaît peu dans les Evangiles mais dont la tradition chrétienne a fait l'une des figures majeures parmi les proches de Jésus ? Une prostituée, une pécheresse repentie, ainsi a-t-on voulu lire officiellement les Ecritures, tandis que les Gnostiques ont célébré en elle le modèle même de l'Initiée, interprétant son périple comme celui de l'âme prisonnière, éparpillée en ce monde de reflets et d'ombres.
Ici Marie-Madeleine parle et se souvient : de sa vie en Palestine, de son exil en Provence, et surtout de sa rencontre éblouissante avec Jésus dont elle partagea l'enseignement, la Passion et la Résurrection.
Thérèse de Lisieux, l'une des plus grandes figures spirituelles et mystiques à travers le monde, fut aussi l'une des premières à se passionner pour la légendaire Jeanne d'Arc et à lui rendre un culte pour sa dévotion envers Dieu et son pays menacé. Elle lui a ainsi consacré un poème et deux pièces de théâtre épiques, fruits d'intenses recherches documentaires pour son époque. Ces textes, réunis pour la première fois, sont accompagnés d'une préface de Natasha St-Pier et donnent à voir la communauté d'âme de ces deux saintes, ces deux soeurs inspirantes.
Joseph Ratzinger est l'un des théologiens majeurs du xxe siècle. Créé cardinal, il a eu pour charge la défense du dogme et de la doctrine. Élu pape, il s'est fait l'enseignant de la foi chrétienne. Voici le testament intellectuel et spirituel qui rassemble les écrits fondamentaux du dernier grand Européen.
À la fois monumentale et singulière, l'oeuvre de Joseph Ratzinger-Benoît XVI domine notre temps par l'alliance qu'elle noue entre la vérité et la liberté. Né à la croisée des totalitarismes nazi et bolchevik, le jeune Bavarois né en 1927 opte pour la prêtrise en 1945. Vite remarqué pour sa rare intelligence, il entame de hautes études de théologie centrées sur la Bible et la Liturgie ainsi que sur le dialogue avec la philosophie, l'histoire, la littérature et l'art contemporains. Cheville ouvrière de la jeune garde lors du concile Vatican II de 1962 à 1965, sommité des universités allemandes, savant et expert reconnu internationalement, le voilà consacré archevêque de Munich et créé cardinal en 1977. Peu après, en 1981, Jean-Paul II le nomme préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi. Le voilà promu l'enseignant absolu d'un milliard et demi de catholiques sur les cinq continents. Telle est la mission qu'il mène pendant 23 ans avant d'être élu sur la chaire de Pierre en 2005 et qui définit son pontificat jusqu'au 28 février 2013, date de sa renonciation qui lui permet de revenir à sa vocation contemplative.
Ce sont six décennies exceptionnelles de traités, études, catéchèses, exégèses, prédications mais aussi de notes, discours, déclarations et encore d'encyclique et exhortations dont ce livre donne à lire l'essentiel en livrant la clé de la destinée et de l'oeuvre d'un grand intellectuel et d'un immense spirituel.
Fils d'une riche famille de drapiers, François d'Assise (1181/1182-1226) abandonne tout pour répondre à l'appel de Dieu. Devenu mendiant, il se met au service des plus pauvres. Fondateur de l'ordre franciscain, il est aujourd'hui considéré comme le précurseur du dialogue interreligieux.
Chiara Frugoni révèle un saint François d'Assise méconnu : elle met en lumière ses ambitions et sa très vive intelligence, sans oublier ses faiblesses de caractère et les superstitions qu'il partageait avec ses contemporains. Ce petit livre est une remarquable plongée dans l'univers médiéval, autant qu'un éclairage inédit sur une aventure spirituelle extraordinaire.
Jean est le plus célèbre des apôtres et, au cours des siècles, a inspiré ou retenu l'attention des historiens, des exégètes, des théologiens, des orateurs sacrés, voire des artistes ou des écrivains. Mais cet intérêt constant, resté vivace jusqu'à aujourd'hui, interroge sur sa personne même. A-t-il seulement existé ? Quelle était sa relation réelle avec Jésus ? S'agit-il du fils du pécheur Zébédée, comme l'a longtemps affirmé la tradition chrétienne aussi bien chez les catholiques que chez les orthodoxes ou les protestants ? Ou bien est-il un autre Jean, donc un homonyme, personnage mystérieux qui aurait été non l'un des douze apôtres, mais un simple disciple, à la fois le plus profond, le plus cultivé, le plus inspiré des quatre évangélistes, et peut-être aussi le plus ambitieux, le plus intrigant ? Pour répondre à cette question complexe, Bernard Quilliet - historien, latiniste et helléniste - distingue les récits d'apparence légendaire des faits historiques, et propose plusieurs interprétations. Avec une question en tête : quelle a été l'influence de Jean l'Évangéliste sur les destinées du christianisme et la prégnance de son image dans la pensée, la sensibilité et l'imagination du monde occidental ?
La spiritualité de Maurice Zundel connaît aujourd'hui un immense retentissement bien au-delà du monde chrétien, dépassant les clivages entre les différentes traditions.
Cet ouvrage propose de redécouvrir autrement le trésor de la foi chrétienne. Il s'adresse à ceux qui sont en quête de sens comme aux chrétiens confirmés. L'enseignement de Maurice Zundel, à son époque inédit et dérangeant, insiste avant tout sur la réalité de la Présence de Dieu intérieure à l'homme. Il nous prépare à cette rencontre d'une manière toute particulière, à la fois réaliste et spirituelle, ouverte sur le monde et déployant la richesse de l'Évangile.
Ce livre est un concentré thématique et pédagogique de l'oeuvre de Maurice Zundel, déjà publiée ou inédite. Les chapitres procèdent de l'interrogation sur l'homme au mystère de Dieu, n'éludant pas les sujets difficiles comme la réalité de la souffrance et du mal. Un panorama singulier de la foi chrétienne dressé de façon concise, claire, concrète et personnelle.
Le lecteur est ainsi introduit dans la profondeur et l'ampleur d'une pensée qui comprend la complexité de notre époque tout en la ramenant à l'essentiel.
Edition présentée par France-Marie Chauvelot.
Dans l'histoire de l'Eglise, Pierre est considéré comme le premier pape. Pourtant, rien ne le disposait à prendre la place du premier apôtre. Originaire d'une petite bourgade sans prétention située au nord de la terre d'Israël, il exerce humblement une activité de pêcheur avec son frère et quelques amis qui lui sont associés. Alors que la région est dominée par l'Empire romain et que le judaïsme est en crise, le discours messianique de Jésus le séduit si bien qu'il décide de le suivre. D'après les évangiles, c'est Jésus qui donne à Simon le nom de Pierre. Il reçoit aussi la charge du « troupeau », c'est-à-dire de l'Eglise : « Tu es Pierre, dit le Christ, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise ».
L'historien Christophe Dickès offre un regard inédit et complet sur le personnage. Après avoir présenté l'homme dans son milieu politique, religieux et économique, il suit les traces de celui qui, après Jésus, est l'homme le plus cité du Nouveau Testament. Le lecteur part ainsi à la découverte d'un personnage complexe, tiraillé entre son engagement et ses doutes. La résurrection du Christ achève pourtant sa conversion : il devient alors le chef de l'Eglise, ouvre le christianisme au monde païen et évangélise une partie de l'Orient. Pierre achève son parcours à Rome où, selon la tradition, il est crucifié la tête en bas au moment des persécutions de Néron, après l'incendie de 64.
L'auteur présente aussi comment et pourquoi le pouvoir des papes va s'élaborer autour de ce personnage et étudie les lieux archéologiques qui sont liés à sa vie : de sa maison à Capharnaüm retrouvée en 1866 jusqu'à sa fameuse tombe découverte en 1950, au centre même de la basilique Saint-Pierre de Rome. Il achève enfin sa réflexion en abordant la place de Pierre dans l'art chrétien des premiers siècles.
Cet ouvrage, absolument inédit dans son approche globale, se situe donc au carrefour des sciences: entre histoire, art, archéologie et théologie.
Jean-Baptiste apparaît près de cent fois dans le Nouveau Testament. Il est le saint le plus prié dans l'orthodoxie après Marie à laquelle il est souvent associé. Jésus le cite souvent et reprend certaines de ses expressions. Il est désigné, entre autres, comme le dernier des prophètes, le précurseur, le témoin de l'agneau, l'ami de l'époux.
Mais qui était-il en fait ? Quelle est la signification spirituelle de sa vie et de sa mort ?
Pascale Léger nous permet de mieux connaître la vie de ce personnage si essentiel pour le christianisme. Elle nous parle de ses parents, de son enfance, de sa mission, de sa mort, et fait revivre son époque troublée où des sectes rivales prétendaient toutes détenir la vérité. Que peut nous dire encore aujourd'hui la voix tonitruante de celui qui crie dans le désert et essaie, à l'aube d'une ère nouvelle, d'éveiller les hommes ?
Au cours des siècles, sa mort tragique a enflammé l'imagination de bien des artistes, peintres (Raphaël, Titien, Gustave Moreau, par exemple), écrivains (Flaubert, Oscar Wilde et tant d'autres), musiciens, chorégraphes. Une riche iconographie illustre ce livre, témoignant ainsi de l'importance de ce saint pour l'art occidental.
On connaît bien sûr les Exercices spirituels de saint Ignace de Loyola, mais la spiritualité bénédictine qui la précède n'est pas étrangère à cette démarche, qui s'appuie sur les Pères du désert, notamment. Elle l'a même probablement influencée.
Si un personnage comme Cisneros au XVe siècle proposait de partir d'abord de l'aveu de ses péchés pour entrer dans un chemin de purification de soi, nous ne pouvons plus pratiquer ainsi aujourd'hui. De son côté, plus que fondée sur l'aveu des fautes, la démarche inspirée par les Pères du désert, comme Évagre le Pontique, invite d'abord à discerner en nous les forces positives et négatives pour entrer dans cette voie de conversion et vivre les trois étapes de la vie spirituelles (purification, illumination et union à Dieu).
Anselm Grün propose pour cela des « exercices spirituels bénédictins » qui reprennent ces trois étapes, en s'appuyant sur des passages bibliques. Ces intuitions rejoignent certaines approches de la psychologie moderne comme celle de la psychosynthèse de Roberto Assagioli.
Thérèse d'Avila n'est pas une sainte comme les autres : première femme proclamée docteur de l'Eglise, elle est aussi paradoxalement une référence pour Verlaine, Marguerite Yourcenar, Cioran ou Simone de Beauvoir, parmi tant d'autres. Quel est donc le secret de cette figure qui a autant fasciné que dérangé ses contemporains, et qui aujourd'hui encore attire et interroge croyants et incroyants ? Christiane Rancé, romancière, essayiste et biographe, est partie à la rencontre de la plus énigmatique aventurière de Dieu.
Cette évocation flamboyante et passionnée mobilise toute l'érudition de l'auteur sur l'Espagne éternelle, ce pays « où les mystiques tiennent lieu de philosophes et où la poésie nourrit la théologie ». Outre l'incroyable parcours d'une femme d'exception partie à la conquête d'elle-même et du Ciel, Christiane Rancé nous introduit à l'histoire du Siècle d'or, celui de l'Inquisition, des immenses richesses venues d'Amérique, et d'une exaltation religieuse mêlée d'obscurantisme. Elle nous donne à voir les paysages de Castille et d'Andalousie, nous fait toucher la poussière des chemins empruntés par la sainte itinérante, et sentir l'énergie volcanique déployée par Thérèse. Ce livre brûlant est à l'image de son sujet : à la fois incarné et céleste.
Figure que l´on connait tous, Michel Faucheux choisit dans son ouvrage de présenter une biographie plus spirituelle de l´écrivain-aviateur.
Le Jésus de Nazareth est un livre important. Quelle en est la signification ? Celle d'une "recherche personnelle" que Benoît XVI définit en ces termes : "J'ai voulu représenter le Jésus des évangiles comme un Jésus réel, comme un "Jésus historique" au vrai sens du terme". La conviction profonde du théologien rejoint en effet celle du croyant : le Christ des évangiles est en lui-même une figure sensée et cohérente - en quoi les récentes tentatives de reconstitution du personnage sous l'angle strictement historico-critique font fausse route.
La véritable identité de Jésus ne peut être comprise qu'en partant du mystère même de Dieu. Ce cheminement, Benoît XVI nous y convie dans un face-à-face passionnant avec l'écriture sainte.
Le père Olivier Ruffray retrace la vie de Léonie, l'une des soeurs Martin. Enfant difficile, au parcours chaotique, elle a finalement trouvé à La Visitation de Caen, après pas mal de tentatives infructueuses, la communauté religieuse qui lui a permis de mettre en oeuvre, dans la simplicité de sa vie cachée, la « petite voie » d'abandon spirituelle popularisée par sa soeur, Thérèse.
Ce livre ne suit pas simplement la chronologie de la vie de Léonie, d'Alençon à Lisieux puis à Caen, comme dans la plupart des livres écrits sur elle. Il s'agit, en la rejoignant dans son histoire, de donner aux lecteurs une nourriture spirituelle pleine d'espérance et de confiance, pour affronter les bouleversements actuels.
S'appuyant sur des sources inédites, notamment le journal spirituel où André Louf révèle ce qu'il a de plus intime - son dialogue avec Dieu -, ce livre se tient au plus près de l'expérience de l'un des plus fameux moines du XXe siècle.
Voici un petit livre sur la sainte de Lisieux qui évoque le fondement de sa vie et de sa spiritualité : son amour profond pour Jésus. Dans sa vie d'enfant, d'adolescente et de religieuse, tout se résume à cette réalité : « Aimer Jésus et le faire aimer » (Lettre 220). Contrairement aux idées reçues et aux images caricaturales qu'on pourrait avoir de la sainte, cet amour ne relève pas d'un sentiment superficiel, ni de l'évidence. Il est le fruit d'une pure grâce et en même temps d'un choix raisonné et assumé.
Grand spécialiste de Thérèse, le père Descouvemont, montre ici combien cet amour de la sainte pour son « Bien-Aimé », au fur et à mesure de sa courte existence, s'est affermi à travers un grand lot d'épreuves pour devenir cet amour vrai, passionné mais non fusionnel, car laissant chacun être soi. Si Thérèse n'a cessé de dire à Jésus : « Mon Seigneur et mon tout ! », c'est qu'elle avait l'intime conviction qu'il ne cessait de lui adresser cette parole : « Mon enfant bien-aimée. » L'amour de Thérèse pour Jésus est le fruit de l'humilité d'une enfant qui se sait, malgré sa pauvreté, choyée et pardonnée, mais aussi la fierté d'une femme consciente d'avoir été choisie pour adresser à son Seigneur des sourires infiniment agréables et féconds. Cette fécondité est le signe d'un amour non pas égoïste ou intimiste mais qu'elle ne peut que partager, qui a pour vocation à se répandre, ainsi qu'elle l'écrivait dans un de ses poèmes : « Ce Feu du Ciel tu l'as mis en mon âme / Je veux aussi répandre ses ardeurs / [...] Que je veux, ô mon Dieu / Porter au loin ton Feu / Rappelle-toi » (PN 24, 17)
Ringardes les vertus ? Inutiles et poussiéreuses ? Au contraire : pour l'auteur de ce livre, elles devraient être classées au « patrimoine de l'humanité », car elles sont les clés du bonheur. Guidée par saint Thomas, ce maître qui a décrit les profondeurs de l'âme humaine avec une précision n'ayant rien à envier aux écoles modernes de connaissance de soi, Aude Dugast nous invite à partir à leur découverte. Que sont les vertus ? Comment acquérir la sagesse, la prudence, maîtriser des accès de colère, s'affranchir d'une peur ou d'une intempérance ? En quoi peuvent-elles nous conduire vers l'excellence et le bonheur ? Il n'est pas question de recette magique, mais de comprendre les mouvements de nos facultés, condition pour avoir sur elles quelque emprise, acquérir une vraie liberté d'action et avancer dans la vie spirituelle. « L'homme vertueux est bien ce sculpteur qui, petit à petit, patiemment, par touches bien ajustées, répétées, heureuses, libère l'homme intérieur de ce qui l'alourdit, l'enlaidit et l'empêche de devenir lui-même. Sans rien casser, sans rien abîmer, mais en faisant émerger peu à peu le meilleur de lui-même, finalement capable de s'élancer vers le but contemplé. Libre et heureux. » AUTEUR Philosophe de formation (IPC et Sorbonne Paris IV), Aude Dugast est postulatrice de la cause de canonisation de Jérôme Lejeune. Elle est notamment l'auteur de Jérôme Lejeune : portrait spirituel au fil des vertus (Salvator, 2021).
Qui était Jésus ? Comment se déroula sa vie au premier siècle de notre ère ? Existe-t-il de réelles traces de son existence ? En s'appuyant sur les travaux d'historiens spécialistes de l'Antiquité, mais aussi sur les dernières découvertes archéologiques, Jean-Pierre Isbouts dresse un portrait inédit de ce personnage extraordinaire.
De sa naissance en Galilée jusqu'à sa mort à Jérusalem, en passant par son baptême dans les eaux du Jourdain ou sa retraite dans le désert, tous les grands événements et les lieux emblématiques des Évangiles sont détaillés puis décryptés au regard de l'histoire.
Les sciences du vivant, dans leurs développements actuels, bouleversent les perspectives sur l'homme, qui ne peut se réduire à une machine, aussi sophistiquée soit-elle. Elles apportent ainsi leur contribution à des questions majeures autrefois réservées au philosophe, comme celles du libre arbitre et de la conscience. Les angles d'approche des sciences du vivant et de l'Évangile, porteur de « vie vivante », sont certes différents. Mais leur mise en regard laisse apparaître des résonances riches de sens, qui peuvent permettre de répondre à la question : « Comment vivre pleinement ? » Tout notre être, corps, psyché et esprit, est appelé à se laisser transformer par la Parole de vie. En relation avec d'autres, dans un souci croissant du bien commun, « l'homme incarné peut ainsi devenir un homme debout qui s'invente en liberté » dans un monde marqué par la complexité. Un essai passionnant sur l'apport des neurosciences et de la biologie à l'anthropologie chrétienne.
La vie du frère Giacomo de Balduina, religieux capucin dans l'entre-deux-guerres, fut dépourvue de tout attrait aux yeux des hommes. Atteint d'une encéphalite léthargique, incapable de briller par ses prédications, il consacra toutes ses forces au ministère de la confession, offrant ses souffrances « pour la sanctification des prêtres». Avec un zèle extraordinaire et une humble bonté, il encourageait ses pénitents qui faisaient auprès de lui l'expérience de la miséricorde de Dieu.
Parti en pèlerinage à Lourdes en 1948, il mourut quelques heures après son arrivée, sans même avoir pu se rendre à la grotte des Apparitions. Pourtant, sa tombe en ce lieu où il était inconnu est depuis l'objet d'un pèlerinage constant de la part des fidèles de nombreux pays, qui obtiennent par son intercession toutes sortes de grâces.
Cette première biographie en français retrace le parcours du « saint confesseur d'Udine », dont le procès de béatification est en cours, de sa naissance dans un village des environs de Padoue à sa mort « sous les ailes de la Madone ».
Pour le 500ème anniversaire de la mort de François de Sales, Michel Tournade propose de revenir et d´actualiser le message du saint à l´aide d´extraits de ses Å«uvres.
Dans son livre, Luc Weizmann nous parle de Simone Pacot, qu´il a connue, à travers une biographie riche et approfondie