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Éditeurs
Prix
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La lutte des parties dans l'organisme
Wilhelm Roux
- Editions Materiologiques
- Sciences & Philosophie
- 9 Mai 2012
- 9782919694334
En 1881, le grand embryologiste allemand Wilhelm Roux publie cet essai dont la densité et l'originalité ne cessent, encore aujourd'hui, d'étonner.
Inspiré par les idées de Charles Darwin, il cherche à en prolonger la portée en imaginant l'organisme comme un territoire où des formes variables de sélection naturelle opèrent sur toutes les entités, de la cellule à l'organe. Comment ces dynamiques opèreraient-elles ? Seraient-elles de même nature ? Pourraient-elles interagir ? Bien plus qu'un jeu de l'esprit, c'est à une exploration subtile que le lecteur est convié, dans les méandres d'une pensée foisonnante, qui se déploie dans une filiation parfois rebelle vis à vis de l'auteur de l'Origine des espèces. Ce dernier n'en déclara pas moins que c'était « un des livres les plus importants [...] sur l'évolution » qu'il lui avait été donné de lire.
Bien que méconnu, cet ouvrage marqua néanmoins profondément ses lecteurs les plus illustres. Nietzsche, notamment, y puisa la source de son engouement pour la biologie, et les fondements de certains de ses concepts majeurs : Wilhelm Roux se trouve ainsi être le passeur entre deux des plus grands penseurs de l'ère moderne. Et par une pirouette de l'Histoire, certaines hypothèses de ce livre, longtemps tenues pour obsolètes, se révèlent au contraire visionnaires, au regard de travaux récents qui réévaluent considérablement la place du hasard dans le fonctionnement des cellules et des organismes.
Première traduction en français de cette échappée solitaire de la pensée biologique, ce texte est précédé d'une préface qui développe de manière critique cette postérité inattendue.
Traduction : Laure Cohort, Sonia Danizet-Bechet, Anne-Laure Pasco-Saligny et Cyrille Thébault.
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Biologie, philosophie et marxisme ; textes choisis d'un biologiste atypique
J.B.S. Haldane
- Editions Materiologiques
- Sciences & Philosophie
- 15 Mars 2012
- 9782919694419
Ce recueil vise à donner au lecteur francophone un accès à une partie de la réflexion du biologiste britannique John Burdon Sanderson Haldane (1892-1964) sur les sciences et leur rapport à la philosophie et à la politique. Haldane est surtout connu comme l'un des fondateurs (aux côtés de Ronald Fisher et Sewall Wright), au tournant des années 1930, de la théorie de la génétique des populations, un moment important de la synthèse néodarwinienne conciliant les résultats de la génétique de Mendel et le cadre de la théorie de l'évolution de Darwin. Mais il reste également comme un formidable vulgarisateur des sciences de son temps, un contributeur important à la réflexion philosophique sur les sciences, et un savant engagé politiquement. Adhérant philosophiquement au marxisme dans les années 1930, il est jusqu'en 1950 une figure du Parti communiste de Grande-Bretagne (PCGB).
Les six textes regroupés ici, et traduits par Simon Gouz, concernent précisément la période de l'engagement marxiste de Haldane et permettent d'éclairer le sens et les conditions de cet engagement. Durant cette période, la plus grande partie des écrits populaires de Haldane est constituée d'articles courts publiés en tribune dans le Daily Worker (quotidien du PCGB). Ces articles sont pour la plupart centrés sur un aspect particulier des sciences, le plus souvent en biologie, et visent à la fois à fournir au lecteur une information sur l'état des sciences et à introduire une réflexion sur les conséquences sociales de leurs applications. Les textes traduits et reproduits dans le présent recueil sont plus longs et affirment une portée plus générale. Il s'agit des réflexions menées par Haldane directement du point de vue d'une philosophie marxiste des sciences. Chacun d'eux est précédé d'une introduction fournissant une présentation détaillée.
Feu Simon Gouz était docteur en histoire et philosophie des sciences, et chercheur associé au laboratoire S2HEP de l'université Claude Bernard-Lyon 1.
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Ouvrage majeur de Walter B. Cannon (1871-1945), La Sagesse du corps s'impose aujourd'hui comme un incontournable de la physiologie du XXe?siècle. C'est avec ce livre, initialement publié aux États-Unis en 1932, que l'auteur a popularisé la notion d'homéostasie, entrée depuis dans le vocabulaire courant des sciences biomédicales. Il se lit désormais comme un document historique, témoignant non seulement d'une période d'intense développement de la physiologie mais aussi, avec l'épilogue qu'a choisi d'y adjoindre Cannon, d'un contexte sociopolitique particulièrement troublé.
Parue à Paris en 1946, la traduction française du livre était depuis longtemps introuvable. Cette réédition reprend le texte établi par le physiologiste belge Zénon M. Bacq (1903-1983), ancien assistant de Cannon. La présentation rédigée par les éditeurs retrace l'histoire de l'ouvrage et de sa réception, dans le champ de la physiologie et au-delà. De la cybernétique aux sciences sociales, cette recontextualisation offre surtout l'occasion de revenir sur les critiques, mécompréhensions et controverses qu'a suscitées l'idée d'«?homéostasie sociale?». -
« Etsuko, grâce à toi, ma mort sera resplendissante. Merci, et au revoir. » Tels furent les derniers mots que Takeo, condamné à mort depuis seize ans dans la maison de détention de Tôkyô, adressa à sa jeune correspondante. Comment était-il parvenu à un état d'esprit aussi serein alors qu'il allait être pendu quelques heures plus tard ? Entre les murs des gémissements et des remords, ce meurtrier avait appris peu à peu, pour la première fois de sa vie, à « aimer » quelqu'un, puis à « aimer » la vie, tout simplement.
Sachant que la peine capitale est encore pratiquée à ce jour au Japon, ce roman a suscité une polémique littéraire et sociale importante lors de sa publication en 1979. À ce jour encore, il s'agit de la première et dernière oeuvre littéraire traitant du sujet, considéré comme « tabou » au sein de la société japonaise.
En faisant revivre de façon très dense, à partir de plusieurs perspectives, les quatre derniers jours de Takeo, La condamnation - dont c'est la première traduction en français - pose cette question vitale et universelle : « Qu'est-ce, pour l'homme, que le salut ? »