Filtrer
Rayons
- Littérature
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
- Sciences humaines & sociales
Support
Langues
Essais / Réflexions / Ecrits sur la médecine
-
Nous devons beaucoup à Jean Marc Bourgery (1797-1849) et à son Traité complet de l'anatomie de l'homme, qui marque un jalon essentiel de l'histoire de la médecine, mais demeure surtout l'un des traités anatomiques illustrés les plus beaux et les plus complets jamais publiés. En 1830, après avoir obtenu son doctorat de médecine - avec trois ans d'avance! -, Bourgery commence à travailler sur son magnifique traité en collaboration avec l'illustrateur Nicolas Henri Jacob (1782-1871). Les premiers volumes sont publiés dès l'année suivante, mais l'achèvement du traité nécessitera un travail assidu de près de vingt ans. Bourgery a vécu juste assez longtemps pour achever son oeuvre de passionné, mais l'intégralité des huit volumes du traité n'a été publiée que cinq ans après sa mort.
Les quatre parties du traité de Bourgery englobent l'anatomie descriptive, l'anatomie chirurgicale et ses techniques (explorant en détail l'ensemble des plus grandes opérations réalisées pendant la première moitié du XIXe siècle), l'anatomie et l'embryologie générales, ainsi que l'anatomie microscopique. Les spectaculaires lithographies grandeur nature mises en couleur à la main sont remarquables par leur clarté et leur qualité chromatique et esthétique, et reflètent un mélange d'observation directe en laboratoire et de recherche artistique; la qualité de ces planches demeure inégalée dans le domaine de l'illustration anatomique.
-
Corps de papier ; l'anatomie en papier mâché du docteur Auzoux
Christophe Degueurce, Didier Gaillard
- La Martiniere
- 18 Octobre 2012
- 9782732453583
Jusqu'au XIXe siècle, la formation des médecins en anatomie comportait un incontournable : la dissection de corps, humains ou animaux. Avec le risque toujours important de la "piqure anatomique" transmetteuse de germes et, surtout, la difficulté grandissante à se procurer des corps. Il existait bien des modèles anatomiques en cire, mais, lourds, chers et peu pratiques, ils étaient peu utilisés. C'est alors que le docteur Auzoux mit au point un procédé révolutionnaire par sa simplicité : la fabrication de corps en papier mâché. Grâce à d'habiles charnières, on pouvait retirer peau, muscles, organes, viscères. L'anatomie clastique était née. Auzoux proposa différents modèles ainsi que des détails. Puis il passa à des modèles animaliers, puis végétaux, gardant toujours en tête l'éducation des médecins, ou des vétérinaires, mais aussi des masses. L'entreprise Auzoux connut alors un succès commercial important et une diffusion internationale, jusqu'à la mort du docteur en 1880. Petit à petit, la production baissa, puis cessa définitivement.
Aujourd'hui, les pièces historiques crées par le docteur Auzoux connaissent un succès extraordinaire en salles de ventes : leur extrême délicatesse, le foisonnement de détails et leur beauté en font des objets très recherchés non seulement par les collectionneurs, mais aussi par les décorateurs les plus en vogue. C'est sous cet angle esthétique que nous avons choisi d'aborder visuellement ce sujet, en traitant chaque pièce comme une oeuvre d'art, tandis que l'auteur, conservateur du musée Fragonard de l'Ecole vétérinaire de Maisons-Alfort, nous livre un texte passionnant sur ce docteur révolutionnaire.
-
-
-
-
A défaut d'être des techniciens et des scientifiques, les médecins de jadis ne pouvaient être que des artisans, des praticiens d'un art aux résultats très aléatoires.
Ils ne pouvaient le pratiquer que modestement, en se contentant d'avoir de beaux instruments, de beaux outils, par le spectacle desquels nous voulons leur dire ici, par ce livre, toute notre admiration. Des premières trépanations pratiquées par les hommes de CroMagnon (12 000 ans avant Jesus Christ) aux grandes inventions du siècle dernier, le docteur Guy Gaboriau nous invite à remonter le temps en nous proposant une histoire de la médecine illustrée par les instruments de la profession.
Ces outils, au-delà de leur fonction, ont été conçus pour répondre à un souci esthétique et si le profane n'en connaît plus l'utilisation, il reste néanmoins en admiration devant tant de raffinement ! C'est un beau voyage auquel nous convie l'auteur qui, s'il est médecin anesthésiste, n'en reste pas moins habité par la culture de sa profession. Ecrit dans un souci de vulgarisation, cet ouvrage chargé d'espoir, se lit simplement et met en valeur l'éternelle quête des hommes.