En septembre 1878, R. L. Stevenson accompagné d'un âne - mais à pied - traversait en douze jours les Cévennes, de Monastier à Saint-Jean-du-Gard. Dormant sous les étoiles qui avaient éclairé la révolte des camisards, attiré par la voix lointaine d'une flûte, emporté par les ombres qui valsaient en mesure à l'appel du vent, se lavant dans l'eau courante des rivières, amical envers les moines trappistes comme envers les dissidents protestants, il découvrit la magie des rencontres, la complicité des paysages, l'ivresse de la liberté. Trouvant dans une approche sensuelle et poétique de la nature toutes les raisons de croire en l'amour qui allait changer son existence, il ramena, de cette marche sur les chemins des bergers, le livre le plus cordial et le plus confiant en la vie.
Etudiante en droit à Harvard, Alexandria Marzano-Lesnevich est une farouche opposante à la peine de mort. Jusqu'au jour où son chemin croise celui d'un tueur emprisonné en Louisiane, Rick Langley, dont la confession l'épouvante et ébranle toutes ses convictions. Pour elle, cela ne fait aucun doute : cet homme doit être exécuté. Bouleversée par cette réaction viscérale, Alexandria ne va pas tarder à prendre conscience de son origine en découvrant un lien tout à fait inattendu entre son passé, un secret de famille et cette terrible affaire qui réveille en elle des sentiments enfouis. Elle n'aura alors cesse d'enquêter inlassablement sur les raisons profondes qui ont conduit Langley à commettre ce crime épouvantable.
Dans la lignée de séries documentaires comme Making a Murderer, ce récit au croisement du thriller, de l'autobiographie et du journalisme d'investigation, montre clairement combien la loi est quelque chose d'éminemment subjectif, la vérité étant toujours plus complexe et dérangeante que ce que l'on imagine. Aussi troublant que déchirant.
" on trouve de tout à bord du tokyo-montana express, des restaurants oú toutes les serveuses sont choisies par le patron et se ressemblent comme des sosies et d'autres oú personne ne vient, un taxi plein de carpes, des chiens errants, la plus petite tempête de neige jamais recensée (à deux flocons) et le plus grand film érotique du monde [.
]. cela tient du haïku et du croquis sur un bout de nappe, du vide-poches et de l'autoportrait de l'artiste en puzzle. un long bouquet - superbement traduit - de ces feux d'artifice que baudelaire appelait des "fusées". brautigan y est passé maître, il y a là au moins une douzaine de chefs-d'oeuvre instantanés. " michel braudeau, l'express.
« Dites aux enfants que je les aimais, terriblement. » Ce sont les derniers mots laissés par Hannah Gavron, vingt-neuf ans et un avenir prometteur, avant qu'elle se suicide. Elle laisse derrière elle son fils, Jeremy, alors âgé de quatre ans. Quarante ans plus tard, lorsqu'il découvre cette ultime note de sa mère, il entreprend d'affronter ce passé traumatique pour répondre à la question qui le hante : qui était sa mère ?
Enquêteur tenace et passionné, il découvre des lettres, des journaux, des photos... Et, fragment après fragment, il assemble le portrait d'une femme talentueuse, libre et complexe, essayant de faire sa place dans un monde d'hommes.