Mike Horn est un aventurier de l'extrême connu dans le monde entier pour repousser les limites du possible. Il a descendu l'Amazone à la nage, suivi la ligne d'équateur sur 40 000 kilomètres, bouclé le tour du Pôle Nord durant la longue nuit polaire. Il a marché sur la glace, parcouru le désert, descendu des rapides, frayé son chemin dans la jungle. Jusqu'à ce pari fou : gravir, avec trois amis, quatre 8 000 mètres à la suite dans l'Himalaya. Sans oxygène, sans cordes, en «?style alpin?» le plus pur, à la seule force de la volonté...
Pour la première fois aussi, ce conquérant de l'impossible se dévoile. Il nous parle de ses motivations profondes, de ses inspirations : son père qui, à l'âge de huit ans, lui a appris à «?regarder au-delà du mur?» ; Cathy, sa femme, sa Croix du Sud, récemment emportée par la maladie et dont l'esprit l'accompagne.
L'Enfant des neiges est le récit intégral (également porté à l'écran) de l'expédition de Nicolas Vanier et de sa famille au Yukon.Des semaines de randonnée à cheval dans l'immensité des paysages canadiens. Puis une longue halte en plein bois, dès l'automne, au bord d'un lac. La construction d'une cabane. L'observation passionnée du monde sauvage. La chasse et la pèche. L'hivernage. Enfin, quand les grands froids (jusqu'à moins cinquante) ont figé lacs et rivières, un parcours de deux mois sur la glace et la neige, en traîneau à chiens. Au total, plus de deux mille kilomètres à l'écart de toute civilisation.Cette aventure, Nicolas Vanier en rêvait depuis longtemps. Avec Diane, sa femme, ils ont un jour décidé de la tenter ensemble. Et d'emmener leur petite fille, Montaine.« L'enfant des neiges », c'est elle, qui n'a pas deux ans au début de leur périple.Un homme, une femme, un enfant - et aussi un chien magnifique, Otchum - une famille « ordinaire » lancée dans un extraordinaire voyage. Ainsi commence l'histoire de l'Enfant des neiges...
Quand Jean-Christophe Rufin et Sylvain Tesson emmènent un éditeur sujet au vertige à 4?800 mètres d'altitude...
Et pourquoi pas se lancer dans cette périlleuse ascension du mont Blanc pour retrouver goût au bonheur?? Surtout lorsque l'on souffre de vertige, que l'on n'a jamais pratiqué l'alpinisme et que l'on traverse une période difficile... C'est ce que s'est vu proposer l'éditeur parisien Ludovic Escande par ses amis Sylvain Tesson et Jean-Christophe Rufin?! Avec humour et sincérité, l'auteur nous raconte cette formidable aventure, amicale, littéraire, bien sûr, mais surtout sportive.
« Le point commun qui rassemble sous la même bannière (et la même couverture) des voyageurs aussi différents qu'un jeune forçat de la rame, une amazone du désert, un handicapé volontariste et une acrobate du vide est le désir inextinguible d'intensifier sa vie, de l'engager sur des chemins périlleux pour en mieux saisir la valeur, de sauter par-dessus les parapets de l'habitude pour rejoindre le royaume de l'imprévisible.
L'autre point de convergence, c'est l'amour du monde extérieur. Les textes qu'on s'apprête à lire célèbrent tous le réel. Chacun des auteurs du présent ouvrage pourrait faire sien ce mot du Hamlet de Shakespeare : "Il est plus de merveilles en ce monde que n'en peuvent contenir tous nos rêves." » Sylvain Tesson
Ce livre n'est pas un récit et pourra être ouvert n'importe quand, à n'importe quelle page, posé sur un fauteuil puis repris quelques heures ou quelques jours plus tard : en effet, Olivier de Kersauson nous promène cette fois, au gré de méditations, de réflexions, de souvenirs. Le taiseux parle, se fait poète et c'est un enchantement de partager ces moments avec lui.
Un périple sur un voilier à travers les icebergs. Un narrateur ne conaissant rien à la naviguation. Des baleines paisibles. Des pêcheurs énervés. Du phoque au petit-déjeuner. Des frayeurs sur la mer. De l'or sous la terre. Des doigts gelés. Des soirées brûlantes. Un climat qui perd le Nord. Des Inuits déboussolés. Une aurore boréale. Les plus beaux paysages du monde.
C'est sur le ton de l'humour et de l'auto-dérision que l'auteur décide de raconter son périple au Groenland. On apprend beaucoup et on rit beaucoup ! Quatre hommes sur un bateau dans des paysages à couper le souffle, au milieu des baleines et des murailles blanches, à la rencontre des Inuits d'aujourd'hui et de leur Histoire. Franchement, qui peut rencontrer un ours au détour d'une congère ou manger du phoque au petit déjeuner sans en faire des souvenirs inoubliables ?
« Il fait - 40°C et il est 11 heures. Encore six minutes, et c'est à nous. Du calme, les chiens?! Il va falloir maîtriser cette incroyable énergie, celle de quatorze boules de muscles... » Nicolas Vanier lâche son attelage. Devant lui, un défi immense : la Yukon Quest, la course de traîneau à chiens la plus difficile au monde. 1 600 kilomètres entre le Canada et l'Alaska, le long de la route de la ruée vers l'or. Des températures glaciales qui dépassent les - 50 degrés. Des vents qui vous renversent au premier relâchement. Un parcours accidenté exténuant. Avec ses chiens, Miwook, Burka, Quest et les autres, la fusion est totale. Très vite, pourtant, Nicolas Vanier, épuisé par le froid et l'absence de sommeil pense abandonner. Mais sa rage est plus forte ! Onze jours plus tard, l'aventurier entre dans le cercle très fermé des plus grands « mushers » du monde. Il nous revient avec un grand récit d'aventure.
1914, Marie Curie travaille sur les rayons X, science naissante en France pour quelques médecins convaincus seulement. Les blessés, mal soignés, opérés à l'aveuglette, meurent trop nombreux ! Alors Marie Curie, accompagnée de sa fille, équipe des voitures, les transforme en centres mobiles de radiologie et file, avec ou sans autorisation de l'armée, sur tous les fronts. Sauver des blessés, former des manipulateurs, équiper les hôpitaux et en 1917 fonder la première école de manipulatrices radio de France ! Un fabuleux travail au service de la médecine et des êtres humains.
«J'ai l'impression d'être sur le point de commettre un acte sacrilège en allant fouiller dans les affaires intimes de mes parents. Quand je l'abreuvais de questions auxquelles il ne voulait pas me répondre, mon père avait cette réponse frustrante : « Cela ne te regarde pas ». C'est précisément ce que je m'apprête à faire. Regarder dans son passé.
Michèle Halberstadt tire les fils de sa lignée, remonte les générations, croise l'itinéraire de sa famille paternelle, dont elle ne sait rien, avec celui de Max Halberstadt, gendre de Freud devenu son photographe officiel. De Vienne à Hambourg en passant par Wegrow d'où son père, Juif polonais, est originaire, traquant les indices jusqu'à Johannesburg, où Max a émigré pour fuir le nazisme, l'autrice mène l'enquête, fait d'étonnantes rencontres, fouille les archives pour reconstituer une histoire qu'on ne lui a pas transmise. Sous sa plume attentive, on découvre le pape de la psychanalyse en émouvant patriarche ; sa fille Sophie, Max et leurs deux enfants que la vie n'a pas épargnés. Son père surtout, pour qui «seul le présent importait», se révèle enfin à elle.
A travers ces destins poignants ballottés par l'Histoire, Michèle Halberstadt fait superbement revivre les fantômes de sa mémoire familiale.
A la naissance de sa fille, Patricia Loison fut submergée par des sentiments qui la terrifièrent?: lorsque sa mère prit l'enfant dans ses bras elle se vit la défenestrer... Une terreur ancienne refaisait surface, celle de l'arrachement et de l'abandon. L'auteur, née en Inde, a demeuré dans un orphelinat avec sa mère biologique quelques semaines avant d'être adoptée par une famille française. Aujourd'hui, avec beaucoup de délicatesse et d'amour pour sa famille d'adoption, cette journaliste mère de deux enfants fait le point sur son histoire, sur sa crainte de se lancer dans les recherches, de découvrir les personnes retrouvées, bref, d'apprivoiser enfin ces quelques semaines qui émaillent un début de vie chaotique.
Fabuleux récit d'un champion de sauts d'obstacles pas comme les autres : Salim est tout simplement aveugle. Alors qu'il est bébé, ses parents s'inquiètent de son regard étrange. Pressentiment confirmé par les médecins : l'enfant a un cancer qui nécessitera des soins lourds et douloureux. Epaulé par sa mère, et malgré sa vue réduite à presque rien, il fréquente des établissements mixtes et a les copains de son âge.
C'est lors d'une sortie scolaire que Salim découvre ce qui deviendra sa passion et sa raison de vivre : l'équitation. Mais alors que le jeune ado perd totalement la vue quel club voudra bien de lui ? Un témoignage de vie hors normes.
« Comme tous ceux qui, depuis la plaine de l'Ombrie, voient Assise pour la première fois, je fus saisi, en sortant de la gare, par son apparition dans la clarté d'été, par la vision de cette blanche cité perchée à flanc de colline, suspendue entre terre et ciel, étendant largement ses bras dans un geste d'accueil. Figé sur place, j'eus le brusque pressentiment que mon voyage ne serait pas que touristique, qu'il constituerait un moment décisif de ma vie. Je me surpris à m'exclamer en moi-même?: «Ah, c'est là le lieu, mon lieu ! C'est là que mon exil va prendre fin !» »
Delphine Minoui est reporter, et ce récit bouleversant qu'elle nous livre, murmure de paix dans un monde en plein chaos, résulte d'une communication qu'elle a pu établir avec de jeunes syriens. Au milieu du fracas des bombes, malgré la faim et la peur, quarante jeunes ont fait le pari de résister par la littérature, et pour cela de récupérer les livres sous les gravats afin de monter une bibliothèque clandestine. Un beau témoignage de liberté intérieure.
« Tu iras par la terre, la pierre, le flot et les glaces. » Ce sont les dernières paroles que Raian, le vieux chef Nahanni, adresse à Mohawks, son arrière-petit-fils de seize ans.
Le Grand Voyage !
Une fois par génération, depuis des temps immémoriaux, un homme est chargé d'accomplir le Grand Voyage, un périple qui relie tous les villages indiens du Grand Nord. 48 lunes en solitaire à travers les montagnes, taïgas, banquises et toundras, sur plusieurs continents... Rares sont les Zuyis qui triomphent des dangers de ce Grand Voyage. Le propre père de Mounio n'en est jamais revenu... Mounio est si jeune, comment survivra-t-il à l'hiver et à la solitude ? Mais opiniâtre, fier et vaillant, malgré l'amour, le froid, la solitude et les épreuves, le Voyageur n'abandonnera jamais...
D'Istanbul, l'ancienne Constantinople où il réside, l'auteur tâte le pouls des persécutés d'Orient qui lui sont chers et se rend à leur chevet quand le malheur frappe de plein fouet. Ce livre est une plongée dans l'histoire dominée par les «pleurs et larmes» d'une communauté meurtrie, opprimée, qui pourtant vit là depuis deux millénaires. Mais pour combien de temps encore ? Face à l'indifférence de l'Occident, l'auteur dénonce «la marée fondamentaliste» dans la région et les dangers encourus par toutes les minorités.
Voici l'engagement du Professeur Alain Deloche, éminent cardiologue, à travers l'association qu'il a créée, «?La Chaîne de l'Espoir?». Cette aventure humaine permet aux enfants malades les plus pauvres d'être sauvés : rapatriement sur Paris pour qu'ils y soient opérés, mobilisation des médias pour financer des projets de constructions d'hôpitaux dans les pays qui en manquent cruellement, formation des équipes soignantes sur place, au Vietnam, en Afrique... Malgré les difficultés, Alain Deloche ne renoncera jamais à sa mission. Un regard qui réhabilite l'humain dans l'acte médical. Un livre dynamique, un véritable roman d'aventures.
Le 15 avril 2019, Notre-Dame de Paris prenait feu. C'était le coeur historique de la France qui brûlait. Dans cet opuscule qui regroupe quatre textes, Sylvain Tesson rend hommage à celle qui a toujours fait partie de sa vie?: parce que parisien du Vème il la voit tous les jours, parce que grimpeur il a escaladé ses façades pour lire des poèmes sur son toit, parce qu'accidenté elle fut sa kinésithérapeute, parce que belle elle est admirable. Quatre textes donc, anciens ou écrits pour l'occasion, qui sont une forme de salutation et d'amour à l'un des monuments les plus connus et visités au monde.
Raphaël Esrail, jeune résistant et étudiant à l'École Centrale de Lyon est arrêté par la Gestapo en 1944, torturé et déporté à Auschwitz. Au camp de Drancy, il croisera Liliane dont il tombe vite amoureux. Dans cet univers où tout tend à la disparition de la vie, l'espoir de revoir Liliane sera la force qui lui permettra de surmonter l'horreur d'Auschwitz, tandis qu'elle survit au camp de Birkenau. Miraculeusement épargné, il partira, après sa libération par les Américains en 1945, à la recherche de celle qu'il n'a pu oublier...
Vous souvenez-vous de Sonia et Alexandre dans Africa Trek, leur marche en Afrique ? Ils récidivent, ici à Madagascar et toujours à pied, avec leurs deux enfants, une charrette à zébus et deux équipiers malgaches. Ce tome couvre les mille premiers kilomètres à travers un pays grandiose mais aussi l'un des plus pauvres du monde malgré ses richesses. La famille se lance sur des pistes vertigineuses, traverse des zones infestées de bandits, franchit des fleuves au milieu des crocodiles, pousse sa roulotte dans des marécages, parmi les insectes, jusqu'aux plages immaculées...
Leur périple semé d'embûches est un hymne à la sobriété heureuse, à l'aventure en famille et à la solidarité. (Suite du voyage en fév. 2022)
Les hommes roulaient en DS ; les femmes portaient des mini-jupes dessinées par Mary Quant. Dans les transports, on donnait son ticket à un poinçonneur. La musique s'écoutait sur 45 ou 33 tours. Plus tard, le walkman fera l'effet d'une révolution. Dans les salles de cinéma, des ouvreuses nous menaient à notre fauteuil. Les films, eux, étaient vus d'abord sur grand écran, puis en VHS. Dans Nostalgie des choses perdues, Patrick Poivre d'Arvor se rappelle un temps où la crise était loin, une époque heureuse qui mérite d'être célébrée. En se livrant, de façon intime, il la fait revivre?: les apéritifs d'antan, l'âge d'or des paquebots, les biscuits que son grand-père lui ramenait de ses voyages ou les Dinky Toys qu'il collectionnait enfant...
Par petites touches personnelles, il brosse le roman des Trente Glorieuses.
Patrick Poivre d'Arvor a mené une double carrière de journaliste et d'écrivain.
Certains de ses contemporains l'ont traité d'affabulateur, et même d'usurpateur, pourtant l'excentrique Arnold Henry Savage Landor a bel et bien traversé le Tibet par le sud, pour en rapporter ce récit émerveillé et mouvementé, suite magique de péripéties rocambolesques dignes des plus grands héros de Jules Verne. Intrépide et téméraire, Savage Landor atteignit presque Lhassa en 1897, sans déguisement, sans équipement, sans bagages. Il n'échappa cependant pas aux poursuites, aux complots des porteurs, aux arrestations, aux tortures, et faillit payer son audace de sa vie. Son périple à travers l'Himalaya relève de l'exploit, car les étrangers qui entreprenaient ce voyage étaient nombreux à ne jamais approcher Lhassa ou à ne jamais pouvoir en revenir. Le récit de son expédition, véritable « best-seller » à la fin du XIXe siècle, fut publié dans la prestigieuse revue Le Tour du monde.
Entre les deux guerres mondiales, le commandant Umberto Nobile partit pour le pôle Nord à bord du dirigeable Italia. À deux doigts du succès de la conquête du Pôle Nord, l'aérostat s'écrasa sur la banquise, plongeant pour de longues semaines les survivants dans un isolement héroïque. Inspiré de ce poignant épisode de la découverte des pôles, Un Yak en Arctique met aux prises un aventurier obstiné, un officier dévoré de morgue et de rancune, ainsi que Sam, trappeur d'une espèce onirique et primitive. Au milieu de ces forts caractères pris par les glaces ou accrochés aux lichens du « royaume du vent », rumine un yak. Ce bovin laineux, monstre d'indifférence débarqué-là pour débarder le matériel de l'expédition, va décider du sort des rares hommes qui l'entourent.
Jules Merleau-Ponty livre ici un roman sobre et merveilleux, rapide dans l'action mais lyrique quand il s'agit d'évoquer la tempête qui n'en finit pas, l'aurore interminable ou l'insoutenable craquement des glaces. Un régal d'aventures boréales.
Sonia et Alexandre Poussin ont entrepris de remonter l'Afrique à pied, du cap de Bonne-Espérance au lac de Tibériade.
Trois ans de marche le long de la vallée du Rift en Afrique de l'Est, pour refaire symboliquement le premier voyage du premier homme, de l'australopithèque à l'homme moderne. Dans ce volume qui retrace les sept mille premiers kilomètres de leur périple, du Cap (Afrique du Sud) au Kilimandjaro, ils nous font partager une Afrique intime. Ces aventuriers ont affronté le soleil implacable de la brousse, les attaques d'animaux sauvages, les déserts et les jungles.
Seuls, à l'aventure, sans sponsors ni logistique, partageant le dénuement de leurs hôtes, ils nous parlent à chaque page de la générosité et de l'enthousiasme de ces hommes et ces femmes qui peuplent la terre d'Afrique. Jour après jour, Sonia et Alexandre sont devenus un peu plus africains.
Le navigateur Philippe Poupon, la comédienne Géraldine Danon, et leurs quatre enfants : Loup, Nina, Laura et Marion, âgés de douze ans à neuf mois, embarquent un matin d'hiver sur Fleur Australe. Ils partent pour un long périple qui doit les mener des rivages enchantés de l'Afrique aux chatoyantes Antilles, puis toujours plus loin vers le nord. Aux portes de l'Arctique, un beau défi les attend : joindre l'Atlantique au Pacifique par une route de tous les dangers, partiellement libérée des glaces seulement quelques semaines par an : le passage du Nord-Ouest. En ces régions mal cartographiées, parsemées de hauts-fonds imprévisibles, la traversée est extrêmement périlleuse. Il faut naviguer entre les icebergs et les floes, à la merci des courants violents et de la banquise qui menace sans cesse de refermer le passage, tandis que flotte le spectre d'un hivernage en milieu extrême... Ce voyage en huis clos est l'occasion pour Géraldine Danon de dresser le bilan d'une existence hors du commun et de rappeler à elle ses souvenirs de tournage, son expérience à Hollywood, son enfance (quand ses bonnes fées s'appelaient Alain Delon et Romy Schneider), ou encore les années passées aux commandes du restaurant La Divette du Moulin qu'elle tenait à Mont-martre, où les balayeurs côtoyaient les stars.