Le livre que voici présente la thermodynamique à travers des exercices et des problèmes, corrigés en détail. Leur niveau facilite au départ les premiers contacts avec la thermodynamique - étudiants en licence des Universités ou bien en classes préparatoires aux Grandes Écoles -, puis se renforce pour aborder des sujets plus complexes, s'adressant à des étudiants plus avancés de Master, d'Écoles d'ingénieurs ou bien de préparation à l'agrégation. L'enseignant de physique saura y trouver des sujets de travaux dirigés, déjà testés « in vivo ». Par le jeu des questions-réponses (énoncés-solutions), par les remarques hors-texte qui soulignent les points délicats et par les renvois entre exercices, ce livre devrait pouvoir se prêter à une étude autodidacte.
L'exposé structuré des notions théoriques et des résultats fondamentaux doit sans doute être cherché ailleurs. Le lecteur est ici fréquemment encouragé à se reporter au « Cours » - ainsi est appelé le livre «Thermodynamique»*-, à une page à chaque fois précisément désignée. Les exercices et problèmes du pré- sent livre sont répartis selon les neuf chapitres du « Cours », à savoir : 1 - Le postulat ; 2 - Le postulat explicité ; 3 - Les principes ; 4 - Les fonctions thermodynamiques ; 5 - Évolution et recherche de l'équilibre ; 6 - Fluides purs homogènes et systèmes simples ; 7 - Coexistence et changements de phases des corps purs ; 8 - Mélanges de corps purs - Solutions et alliages ; 9 - Processus irréversibles et lois élémentaires du transport. Dans chacun de ces chapitres, ils sont classés par ordre de difficulté croissante, compte tenu de l'intérêt qu'ils présentent pour la physique et sa compréhension.
Aussi nécessaire à l'homme que la chaleur, le froid est indispensable dans sa recherche de la rnourriture, du bien-être et de la santé.
Les techniques nouvelles ont développé les applications du froid et suscité des évolutions dans les besoins. Ce livre regroupe une somme de données qui n'étaient jusqu'à présent accessibles que par la consultation d'une multitude de documents, tant sur le poids économique grandissant des applications alimentaires et de santé que sur les transformations économiques voire sociales provoquées directement ou indirectement par ces applications ainsi que sur les règles écnonomiques en matière de conception et de réalisation des équipements dans un environnement donné.
La revue des différentes applications du froid fait l'objet de descriptions chronologiques qui s'articulent avec celles relatives au développement des technologies. La chaîne du froid détaille la production du froid et les modes de préparation, de stockage, de transport et de diffusion des denrées. La connaissance des installations fixes, le maintien de la température, l'amélioration de la distribution du froid sont envisagés pour les chambres froides, les complexes frigorifiques, les équipements commerciaux et les unités de congélation.
Dans les secteurs des transports terrestres, maritimes ou aériens, la production, la régulation et la diffusion du froid dans les engins en mouvement sont détaillées. Les technologies permettant d'accroître la longévité et l'automatisation des matériels et d'économiser l'énergie sont explicitées. Guide également pratique, l'ouvrage comporte un chapitre sur la mesure des températures et de l'humidité ainsi que sur les unités utilisées par les frigoristes et les thermiciens.
Il détaille également les structures de ce secteur économique et industriel (instances publiques et associations professionnelles ou scientifiques, documentation, aspects juridiques des incidents dans la chaîne du froid). Enfin, il décrit les recherches actuelles menées sur les matières soumises au froid, sur la production du froid et sur les éventuelles futures applications (aimants supra-conducteurs basses températures).
Ouvrage d'enseignement et de référence, la chaîne du froid s'adresse aux étudiants et à tous les utilisateurs du froid, frigoristes, constructeurs, commerçants, producteurs de l'agro-alimentaire et acteurs du domaine de la santé.
Ce manuel s'articule en trois parties. Dans l'archéologie industrielle normative, nous nous questionnons sur la signification de la discipline, son champ, ses problématiques, sa méthode. Cette partie épistémologique s'appuie sur de nombreux exemples qui viennent en édulcorer l'apparente sévérité. L'archéologie industrielle descriptive explore ensuite le panorama des résultats obtenus par les chercheurs dans le monde, comme les énergies à travers l'histoire, ou les architectures de l'industrie, jusqu'aux paysages et aux territoires. Enfin, l'archéologie industrielle appliquée scrute et analyse, sur des sites qui ont acquis le statut de patrimoine, les obstacles et les enjeux sociétaux des reconversions. Mais un autre défi embrasse la gestion de ce que nous appelons le « passif » de l'héritage de l'industrie. Au final, cet ouvrage - premier du genre en langue française - contribue à réhabiliter l'archéologie industrielle, une discipline en perte de crédit au profit du patrimoine industriel. Si les deux champs d'étude ont beaucoup en commun, le premier transcende très largement le second.
Enjeux géopolitiques, politiques climatiques, mutations technologiques : autant de facteurs qui dessinent un paysage nouveau de l'énergie. À l'échelle mondiale, l'Asie est devenue un pôle majeur pour la consommation de pétrole, de charbon, de gaz et la hiérarchie des pôles de production évolue sans que la fin des énergies fossiles soit en vue. À l'échelle européenne, l'espace énergétique se recompose également sous l'effet d'une vision ambitieuse : atteindre la neutralité climatique en 2050. La montée en puissance des énergies renouvelables, l'ouverture des marchés, le renforcement des interconnexions entre États-membres structurent un espace qui ne se résume déjà plus à une juxtaposition de marchés nationaux centrés sur eux-mêmes. À l'échelle des États, la production décentralisée revêt des enjeux majeurs. Quid de l'architecture des réseaux, du rôle des États, des villes, des citoyens à l'heure où chacun(e) peut produire son électricité ? Peut-on finalement escompter qu'avec la montée en puissance des énergies renouvelables et des besoins en batteries, la géographie des gisements comptera moins demain que celle des brevets ? L'auteur fournit dans cet ouvrage les clefs des mutations techniques et géopolitiques à l'oeuvre à différentes échelles et souligne les questions qu'elles induisent, notamment pour les Européens et pour leurs voisins proches.
Ce livre d'analyse est destiné aux étudiants de troisième année de licence de mathématiques. L'auteur traite des connaissances fondamentales sur les espaces métriques et normés, accompagnées toutefois d' informations concises sur l'histoire des concepts et sur les développements récents. Plusieurs aspects sont traités de façon originale, motivée par la recherche de l'auteur, (le traitement des suites ou le calcul relationnel). Sont aussi rédigés deux appendices, hors programme, qui permettent aux étudiants motivés d'approfondir quelques sujets importants au-delà du cadre de la licence. L'auteur esquisse la théorie des ensembles, dont on utilisera les concepts de relation et de cardinalité. Ensuite, on procède à partir d'une unique abstraction qui nous transporte du cadre des espaces euclidiens, familiers aux étudiants de la Licence 2, dans le domaine des espaces métriques, dont on étudie des classes principales (espaces séparables, compacts, complets et connexes), en découvrant des espaces universels, dont tout espace métrique (respectivement, métrique séparable) est un sous-espace, ou d'autres, dont tout espace métrique compact est une image continue. L'abstraction de la structure vectorielle, permet d'étudier les espaces métriques avec beaucoup plus d'aisance qu'avec les contraintes supplémentaires d'une autre structure. On étudie ensuite les espaces vectoriels avant de les munir des métriques compatibles avec leur structure vectorielle (espaces normés) et d'y ajouter la complétude (espaces de Banach), en profitant des acquis de l'étude des espaces métriques complets. On se focalise enfin sur la classe des espaces munis de produit scalaire qui les rendent complets (espaces de Hilbert), où la notion d'orthogonalité nous approche de nos intuitions initiales des espaces euclidiens, en concluant à l'universalité (parmi les espaces de Hilbert) de l'espace des fonctions carré-sommables.
Analyse critique de la médiascience La science semble ne plus passer auprès du grand public. Alors que, s'agissant des OGM, des téléphones portables et des antennes électromagnétiques, les données scientifiques disponibles à l'heure actuelle confirment pour l'essentiel l'absence de risque avéré pour la santé humaine, cette information reste cantonnée dans les labos. La ligne semble être coupée entre le monde de la recherche et le grand public. Dans les grands débats médiatisés de notre époque,la communauté scientifique est d'ailleurs aux abonnés absents. Alors que chercheurs et citoyens prônent un vrai dialogue entre la science et la société, celui-ci peine à se mettre en place. Où est donc le problème ? Du côté des médias, que l'on dit traiter ces sujets avec trop de superficialité ? Du côté des scientifiques, que l'on sait trop peu engagés dans la communication publique ? La science paie-t-elle là le prix d'une trop grande proximité avec les pouvoirs politico-industriels ? Pour tenter de répondre à ces questions,l'ouvrage décortique les canaux de l'information et de la communication scientifique. Il examine notamment l'impact des nouveaux modes de communication - blogues, tweets, etc. - sur la technoscience.
La sélection d'articles publiés dans le présent recueil constitue les actes des XIemes « Journées Internationales Francophones Extraction et Gestion des Connaissances » (EGC2011)qui se sont déroulées au Quartz à Brest du 25 au 28 janvier 2011. L'objectif de ces journées scientifiques est de rassembler dans un même lieu les chercheurs de disciplines connexes (Bases de Données, Statistiques, Apprentissage, Représentation des Connaissances, Gestion des Connaissances et Fouille de Données) et les ingénieurs qui mettent en oeuvre sur des données réelles des méthodes d'extraction et de gestion des connaissances afin de contribuer à la formation d'une communauté scientifique dans le monde francophone. Les communications rassemblées dans ce volume traduisent à la fois le caractère multidisciplinaire des travaux de recherche présentés, la richesse des applications sous-jacentes et la vitalité des innovations issues de l'extraction et de la gestion des connaissances.
Comprendre le fonctionnement d'un ordinateur est le but de cet ouvrage. Il utilise une méthode intuitive et construite, entièrement nouvelle, bâtie autour de simulations réalisées sur tableur. Ces simulations sont complètement ouvertes et accessibles à tout néophyte sachant utiliser un tableur.
Dans une première partie le lecteur est guidé de la loi d'Ohm et d'un modèle simplifié de transistor, à la construction de portes logiques dont il simule le fonctionnement électronique sur tableur. Pour être compatible avec les cursus d'études, les représentations des nombres en binaire sont exposées. Enfin les différents blocs constitutifs de l'ordinateur sont décrits et simulés.
La deuxième partie est consacrée à la construction d'une machine micro-programmée minimaliste qui évolue pas à pas. Elle vise à comprendre la nécessité de certaines instructions et de voir les implications des modes d'adressage dans l'exécution d'un programme. Un système d'entrée sortie est ajouté afin d'exécuter de petits programmes ludiques.
Une méthodologie stricte permettant de traduire à la main un programme impératif simple (en C par exemple) est proposée.
De nombreux encarts permettent d'approfondir des notions ou des fonctionnements spéciaux, mais ne sont pas nécessaires pour saisir le fonctionnement de base.
Ce n° 6.2 de Studia est entièrement consacré aux applications parallèles et distribuées. Il s'agit de la reprise du numéro 3.1.
Les articles :
«Transparent Data Relocation in Highly Available Distributed Systems ». Ce premier article traite des protocoles de longue durée, protocoles « de services » confrontés à des changements dans la configuration matérielle. Il propose une solution par déplacement des données transparente à l'utilisateur. par Spyros Voulgaris, Maarten van Steen, Aline Baggio, Gerco Ballintjin ;
« Unreliable Distributed Timing Scrutinizer to Converge toward Decision Conditions ». Ce deuxième article concerne le contrôle et l'observation interne des systèmes distribués par caractérisation des vecteurs entrants dans des ensembles de processus, il s'agit d'une extention de l'approche conditionnée introduite par Mostaféoui, Emmanuelle Anceaume, Eric Mourgaya, Philippe Raïpin Parvédy ;
« Simple gossiping with balls and bins ». Ce troisième article traite des communications multi-paires. S'appuyant sur les travaux concernant la propagation des rumeurs, il fournit une méthode nouvelle d'analyse des protocoles épidémiques par représentation des propagations comme un jeu de balles par Boris Koldehofe ;
« Design of a Multi-Strategy Parallelization for an Entire Application of Document Categorization on Low-Cost Multiprocessor PCs ». Le quatrième article, s'intéresse aux parallélisations d'une application complète sur un système multiprocesseur bon marché, basé sur des PC et de technologie SCSI par Stéphane Vialle, Guillaume Schaeffer, Michel Ianotto ;
« Predicates for state change vs processes for event patterns ». Le cinquième article traite du problème du choix de modèle conceptuel pour spécifier des applications. On discute des spécifications formelle ou par état. Les deux approches sont discutées pour aboutir à une proposition d'extension des spécifications en introduisant des processus communicants par Tommaso Bolognesi
La thermodynamique traditionnelle a longtemps été l'objet d'un enseignement un peu formel: le concept d'entropie était efficace, mais passablement mystérieux ! Ce livre, issu d'un cours de maîtrise de 1968, veut l'asseoir d'emblée sur son contexte statistique sous-jacent: l'entropie, mesure du désordre, devient la pierre angulaire de la thermodynamique « statistique » sur laquelle tout est construit. Ce projet, ambitieux pour l'époque, donne un éclairage concret des concepts thermodynamiques et permet des applications beaucoup plus transparentes. La première partie reproduit le « poly Nozières », largement utilisé, mais jamais publié. La seconde partie, tirée de cours ultérieurs, élargit le champ de la thermodynamique à la chimie et à l'électrochimie. L'entropie est un concept «moyen» qui ignore l'autre volet de la physique statistique: les fluctuations! Les deux sont complémentaires, et les séparer n'a guère de sens. La troisième partie, tirée d'un enseignement à l'Université de Grenoble, est une introduction au mouvement brownien et à ses conséquences (diffusion, désorption, etc.). Elle ne fait qu'effleurer un monde très riche, en dégageant les concepts essentiels sur quelques exemples. Cet ouvrage ne prétend pas être exhaustif: son ambition est de fournir des bases solides, dans un langage simple et concis.
Si tout un chacun possède une idée intuitive de ce qu'est un nombre, il aura fallu attendre le début du XXe siècle pour obtenir une définition rigoureuse. Puisque le mathématicien élabore des concepts à partir d'autres introduits antérieurement, rien n'est accompli tant que le concept de nombre demeure incertain. Il est donc naturel de se demander si l'intuition que l'on se fait des nombres ne donne pas lieu à des contradictions, comme c'est le cas pour la théorie naïve des ensembles.
Dans cet ouvrage, Samuel Nicolay propose une définition des nombres présentant les propriétés que l'on est en droit d'attendre de toute définition raisonnable. Si la théorie exposée ici n'est pas nécessaire pour acquérir les bases de l'analyse, elle en constitue néanmoins les fondements que tout mathématicien devrait avoir exploré.
Les technosciences (numériques, bio- et nanotechnologies, neurosciences, médecine personnalisée, biologie de synthèse) sont accompagnées de promesses fabuleuses à l'attention du public et des décideurs. L'économie des promesses qui en résulte affecte le régime de financement de la recherche et la gouvernance du changement sociotechnique. Elle crée de l'engouement, soutient la compétition scientifique, attire des ressources financières et légitime d'importantes dépenses publiques. Cet ouvrage met en évidence les cycles accélérés d'enthousiasme et de désillusion, les décalages entre horizons d'attente et les questions démocratiques qu'ils soulèvent. Fondé sur des recherches de terrain relevant de l'étude sociale des sciences et des techniques, de la philosophie et de l'histoire, il examine les formes alternatives d'organisation de la recherche, de participation citoyenne et de répartition des droits de propriété et des bénéfices, et montre qu'une forme de ralentissement des promesses, non des sciences, favoriserait l'articulation de ces dernières avec les besoins de la société. L'ambition des textes réunis ici est d'ouvrir le débat en langue française en interrogeant directement le régime des promesses technoscientifiques.
Utile à tous les immunologistes et biologistes, mais également à un vaste public non spécialisé qui découvrira un sens nouveau aux termes familiers, comme mémoire, réseau, programme, vie ou mort.