A selection of the 150 most beautiful and inspiring hotels in the world - each having a unique story to tell.
From Paris to New York, from New Zealand to the Arctic. By Debbie Pappyn, Travel Journalist. - Enjoy!
En 2020, alors qu'Aristide Barraud sort d'un cycle de destruction, il s'introduit dans le chantier de démolition du bâtiment 5 de la cité des Bosquets à Montfermeil, utopie architecturale des années soixante devenue quartier ghettoïsé en quelques décennies. Il photographie pendant plusieurs mois l'avancée des travaux et les ouvriers qui y travaillent, dont une grande partie avait grandi dans le bâtiment. Puis, il passe l'été à coller des images, à écrire sur les murs avant que le B5 ne disparaisse complètement.
En 1898, paraît To-morrow : A Peaceful Path to Real Reform d'Ebenezer Howard, dans lequel l'urbaniste britannique développe le concept de « citéjardin ». Son modèle est une critique directe de la ville libérale et misérable qui émerge pendant la Révolution industrielle, et associe logement social et présence de la nature. Les cités-jardins fleuriront d'abord en GrandeBretagne au début du XXe siècle, puis gagneront le continent européen, formant un patrimoine d'une grande richesse.
De la fiction à la théorie critique, de l'arbre au territoire, de la maison à la mégastructure, Habitante raconte et pense les espaces où l'on vit.
Au sommaire de cette troisème livraison : la culture de la coopérative de logement par Yves Dreier et Oscar Gential, la condition automobile par Fanny Taillandier, les flux de données domestiques japonais par Christine Bjerke...
Il y a 60 ans, à Bagneux, des ouvriers coulent les premiers bétons d'une nouvelle cité. La Pierre Plate incarne alors l'espoir d'un monde meilleur. La déception n'en sera que plus cruelle : la cité vieillit mal, le « vivre ensemble » s'étiole. Aujourd'hui le rêve du Grand Paris s'est emparé de la ville, le terminus de la ligne 4 arrive à Bagneux et la Pierre Plate est en travaux perpétuels : rénovation, destruction partielle, reconstruction...
Pendant trois ans, Charles Haquet et le photographe Jean-François Fourmond ont arpenté la cité, rencontré ses habitants, les « historiques » et les nouveaux venus.
Ils leur ont confié leur rapport au lieu, leurs espoirs, leurs doutes, leurs secrets et la façon dont ils vivent cette révolution urbaine. Leurs histoires racontent la France des Trente glorieuses et sont souvent des leçons de vie, des portraits magnifiques et sensibles, loin des caricatures sur les « banlieues ».
La crise urbaine ronge les préfectures et sous-préfectures, les détruit de l'intérieur : les vitrines des commerces se vident, la population stagne, les logements sont vacants, le niveau de vie baisse. Alors que se passe-t-il ?
Dans cet ouvrage, analyse l'offensive délibérée de la grande distribution, en périphérie, qui tue les commerces du centre-ville et des quartiers anciens, et sacrifie les emplois de proximité. Il observe également comment la motorisation - incarnée par la voiture individuelle - contribue largement à l'asphyxie des villes.
Comment la France peut-elle sauver ses villes ? Il n'existe nulle solution miraculeuse, mais une série de petits pas, de décisions empreintes de sobriété.
Dans l'entre-deux-guerres, une architecture nouvelle s'affirme, portée par une génération qui revendique haut et fort sa modernité, laquelle connaîtra des traductions très diverses. Mais les jeunes architectes ont en partage le rejet de l'académisme, du classicisme et du pittoresque.
Privilégiant les formes primaires, l'expression de la fonction des différentes parties du bâtiment, les matériaux comme le béton, le verre ou l'acier, le plan libre, le toit-terrasse et la couleur blanche, l'avant-garde s'incarne dans les noms de Le Corbusier, bien sûr, mais aussi d'Auguste Perret, de Robert Mallet-Stevens, d'André Lurçat, de Marcel Lods, de Raymond Fischer, de Bruno Elkouken et de bien d'autres.
Voici 100 de leurs réalisations les plus remarquables - villas, ateliers, hôtels particuliers, immeubles d'habitation, bâtiments publics... - que la postérité ne reconnaîtra véritablement que bien après leur émergence.
L'urbanisme, terme apparu récemment dans la langue (au début du XXe siècle), n'est pas aisé à définir. Il a suscité de nombreuses « théories » dont aucune n'a fait l'unanimité. Peut-être cette difficulté s'explique-t-elle par le caractère essentiellement pluridisciplinaire d'une activité qui vise à créer dans le temps une disposition ordonnée de l'espace, en recherchant harmonie, bien-être et économie. En effet, l'urbanisme relève autant de l'art que de l'architecture, de l'économie que de la sociologie, de l'histoire que de la géographie, du droit que de l'ingénierie.
Quelle est l'histoire de l'urbanisme depuis son origine, et en quoi consiste concrètement sa pratique en France depuis les diverses lois qui ne cessent de se succéder et de complexifier sa pratique ?
Des années 1890 jusqu'en 1910, un mouvement artistique se développe à travers toute l'Europe. En France comme en Belgique, on le nomme l'art nouveau. En Espagne, le modernisme et en Grande Bretagne le Modern Style. En opposition à l'académisme, les artistes préconisent le retour aux méthodes de production artisanale et le mélange des arts nobles (peinture, sculpture) et art "mineurs" (art décoratif). Ils sont également à la recherche d'une cohérence globale entre l'oeuvre, son usage et le lieu de son exposition. Ils puisent leur inspiration dans la nature, reproduisant des lignes fluides et organiques et ont recours à de nouvelles technologies et matériaux développés par l'industrie. Vous explorerez dans cet ouvrage tous les domaines touchés par l'art nouveau : architecture, peinture, mobilier, graphisme et joaillerie. Vous y trouverez également une présentation des plus grandes figures de ce mouvement : Henry Van de Velde, Antoni Gaudi, Hector Guimard, Mucha... Un véritable voyage qui vous mènera à Paris, Londres, Barcelone et Bruxelles à la découverte de l'art nouveau.
: L'architecture mobile est le premier essai de Yona Friedman, paru en 1958 et tiré à une dizaine exemplaires destinés à des architectes, dont Le Corbusier. Ilfut réédité ensuite en 1961, 1963, 1968, enrichi à chaque fois de textes et dessins nouveaux jusqu'à l'édition de 1970, paru chez Casterman dont on a pu dire qu'elle constituait "le plus important manifeste de l'architecture moderne depuis la Chartre d'Athènes de Le Corbusier" (Michel Ragon).
Notre édition rassemble tous les textes des différentes éditions et permet d'en suivre l'évolution et d'en identifier les strates. Yona Friedman, qui a fêté ses 96 ans en juin 2019, souhaite apporter quelques commentaires du XXIe siècle, à ce livre ancien, mais dont la richesse conceptuelle n'a pas encore été comprise à sa juste mesure.
Partant de l'expérience d'un jeune enseignant dans une des nouvelles écoles d'architecture créées après mai 68, à un moment où les architectes français formés aux Beaux-arts redécouvrent la ville, l'ouvrage s'interroge sur les changements et réorientations qui doivent aujourd'hui guider notre réflexion et notre pratique d'urbaniste. Après une première période marquée symboliquement par la parution du livre d'Henri Lefebvre, Le droit à la ville en mars 1968, la réflexion sur la ville et l'urbain est reprise cinquante ans plus tard par échelles successives dans cet ouvrage qui explore tout d'abord comment faire de tout logement un chez-soi appropriable et évolutif avant de plaider pour le rassemblement des tissus urbains diversifiés, à l'inverse des logiques séparatrices et pour l'unification de la ville fragmentée. Enfin, Philippe Panerai donne une place centrale aux « chemins de l'eau » pour accorder la ville et le territoire.
Cet ouvrage d'environ 400 g se destine d'abord au sac à dos des randonneurs qui vont parcourir en 30 jours de marche les 600 km du Sentier du Grand Paris.
Il a également été conçu pour les tables basses des honnêtes Parisien.ne.s curieux.ses de découvrir au plus près le fabuleux territoire du Grand Paris.
Ecologie, urbanisme, architecture, arts, hip hop, sciences sociales... Cet ouvrage est une malle aux trésors issue de 3 ans de repérages publics.
Parce que le Grand Paris est trop grand pour être pleinement habité, il a fallu se mettre en marche : et le mouvement de nos pas nous a permis, en clignant les yeux, de voir comme dans un kaléidoscope se mettre en mouvement la totalité de la plus grande métropole d'Europe.
S'épanouissant à Bruxelles, à Barcelone ou à Vienne, l'Art nouveau s'illustre à Paris dès le milieu des années 1890. D'abord dans les beaux quartiers avec des immeubles à l'ornementation profuse destinés à une bourgeoisie avant-gardiste, puis dans la sphère publique pour habiller les stations de métro ou les salles de restaurants. Il en identifie d'ailleurs le type au point de se voir qualifié de « style métro » ou de « style bistrot ». L'engouement est de courte durée, qui s'essouffle après 1910 alors que l'esthétique épurée du cubisme condamne les entrelacs végétaux et les lignes en coup de fouet. Pour faire bonne mesure, on détruira au cours du xxe siècle beaucoup de réalisations Modern Style, et non des moindres.
En voici cependant 100 exemples remarquables : immeubles d'habitation, maisons particulières, théâtres, brasseries, commerces...
« Partout, pouvoirs économiques et politiques font front commun. Non pas pour retisser des liens respectueux avec la Terre face à une crise écologique sans précédent. Non pas pour lutter contre des injustices sociales et les inégalités territoriales déjà béantes. Non pas pour défendre les régimes démocratiques face à la multitude de dérives autoritaires qui les fragilisent. Non, leur communion porte sur un point et un seul : poursuivre sans relâche la métropolisation du monde. » Pourtant, seul·es 13% des Français·es considèrent la grande ville comme un lieu de vie idéal. Pollutions, stress, mobilité et connexion permanentes sont devenues une norme que beaucoup ne parviennent plus à supporter. Étouffante, la grande ville bétonne, cloisonne et nous coupe de la nature et du vivant.
Dans ce manifeste illustré par de nombreux témoignages, Guillaume Faburel dresse un plaidoyer en faveur de la construction, dès aujourd'hui, d'une société écologique hors des grandes villes, seul futur viable pour l'humanité et la planète.
« Détruire les villes ? Mais vous n'y pensez pas ? » Mais si, on y pense... évidemment on ne va pas y aller au bulldozer ; pas non plus avec le dos de la cuillère. Pour l'instant, on utilise la poésie pour semer le doute dans les têtes. Et si une nuit étoilée ou une énorme vague avait plus de sens qu'un bus bondé aux heures de pointe ? Espace dominé et structuré par le Capital, la ville offre un terrain de lutte et de critique du capitalisme.
Publié de 2001 à 2006, Désurbanisme est un fanzine d'amoureux des villes passionnés par leur destruction, une boite à outils critiques dans laquelle la lutte peut puiser du combustible. La collection complète publiée en 2014 est épuisée et très recherchée.
Comment voyait-on la Terre quand on allait par les chemins, mais aussi, comment la pensait-on et comment la représentait-on ? C'est de paysage qu'il s'agit dans cet ouvrage, c'est-à-dire de l'ensemble des relations sensibles que les sociétés modernes ont tissées avec leur environnement naturel et urbain. Quelles conséquences cette pensée du paysage a-t-elle eues sur la littérature, la philosophie, mais aussi l'action politique, dans la modernité ? Telles sont les questions que l'auteur se propose d'aborder, dans un vaste panorama historique, qui conduit de l'ascension du mont Ventoux par Pétrarque en 1336 jusqu'aux interrogations les plus récentes soulevées par la crise écologique, en passant par Bruegel, Goethe, la géographie classique et la phénoménologie.
Nous sommes en 2050.
L'Ile-de-France a subi une fragmentation forcée résultant du Grand Effondrement. À partir de 2021, les effets du dérèglement climatique sont devenus de plus en plus perceptibles, obligeant une partie de la population francilienne, la plus aisée, à quitter la région.
En raison d'une crise économique liée à l'interruption erratique des flux de la mondialisation, la carte des activités a dû être redessinée et la capacité d'autoproduction renforcée. La vie quotidienne a retrouvé une forme de convivialité de proximité, à base d'entraide et de solidarité.
Les hypermarchés ont disparu, démontés pour récupérer le fer et l'aluminium. Le périphérique a été couvert de verdure et transpercé de radiales cyclistes et pédestres qui conduisent aux biorégions limitrophes. La fin des moteurs thermiques, liée à la pénurie de pétrole et à des décisions politiques, a induit une atmosphère nouvelle. L'ozone atmosphérique et les microparticules ne polluent plus l'air. Les cyclistes peuvent pédaler sans s'étouffer.
Penser la ville contemporaine revient à se pencher sur les conditions de vie de l'écrasante majorité des Terriens. C'est décrire et analyser les réalités urbaines pour mieux imaginer le futur des villes. C'est aussi se frotter aux mots des experts, qu'ils soient architectes, urbanistes ou encore élus. De " NIMBY " à " bobo " en passant par les " ZFU ", " équilibre spatial " ou encore " gentrification ", l'urbain semble susciter la création de néologismes et autres acronymes plus ou moins opaques.
Ce livre n'entend pas être un simple lexique. Il invite, au gré des mots - " bidonville ", " Dubaï ", " toilettes publiques ", " aéroport " -, à une promenade sur la planète urbaine. Flânant entre réalités et utopies, les auteurs croisent des approches sociologiques, philosophiques, écologiques, juridiques, cinématographiques pour mieux donner à comprendre les ressorts de la vie citadine et inventer les territoires urbains de demain.
À travers le monde, les villes sont le théâtre d'une explosion des inégalités et des processus d'exclusion : gentrification, éviction des populations précaires, envol des valeurs immobilières, ghettoïsation des populations à la fois les plus riches et les plus pauvres. Elles sont aussi impliquées dans des politiques de plus en plus agressives visant à attirer les capitaux et les populations censés être au coeur de la nouvelle économie.
Pour de nombreux observateurs, ces bouleversements s'expliquent par l'imposition depuis les années 1980 d'un nouvel ordre idéologique, politique et économique : le néolibéralisme. L'objectif de cet ouvrage est à la fois de présenter leurs travaux, de donner des illustrations de leurs principales thèses mais aussi d'ouvrir un dialogue critique avec ces théories de la ville néolibérale.
Les sols remontent en surface dans les débats sur l'aménagement de nos campagnes et de nos villes. Étalement urbain, disparition des terres agricoles, raréfaction des ressources, érosion de la biodiversité, pollutions, sont autant de sujets d'actualité dans lesquels les sols jouent un rôle prépondérant, souvent à leur désavantage. Cet ouvrage s'interroge sur ce que sont les sols et en particulier les sols urbains. Le rappel des alertes qui ont été émises au fil du temps éclaire la situation actuelle. Les débats sur l'objectif de Zéro artificialisation nette (ZAN) doivent-ils être compris comme une menace pour l'urbanisation ou au contraire une façon de rebattre les cartes ? La désimperméabilisation des sols n'est pas seulement une opération technique, elle est aussi une façon de considérer les sols pour ce qu'ils sont, de mieux les comprendre et d'aménager autrement. L'histoire du projet urbain indique que des pistes existent afin d'imaginer de nouvelles formes urbaines conçues à partir des sols.
Considérer les sols dans l'aménagement du territoire ne nous oriente-t-il pas vers de nouvelles coopérations entre les territoires et les acteurs concernés ? L'ouvrage ouvre des pistes pour étendre le domaine de l'urbain, définir un urbanisme de l'attention basé sur l'observation et l'interaction avec les sols.
L'expérience du paysage relève d'un jeu constant d'éloignements et de rapprochements. Dans nos perceptions se nouent des relations spatiales, temporelles et mobiles entre le proche et le lointain. Telle est l'oscillation permanente que ce numéro explore de la ville dense à la moyenne montagne, et du pas de la porte jusqu'à l'Extrême-Orient et le Japon.
Des contributions savantes comme celle de Bruno Taut ou de Fumihiko Maki (grand architecte japonais), mais aussi celles des étudiants, ces "nouveaux penseurs" du paysage engagés sur les problématiques du besoin de soigner des espaces attentants à nos lieux de vie, mais aussi anticipant les bouleversements par le réchauffement climatique, nous font voyager, imaginer, penser le tout près et le très loin: du quartier des Pentes du Vieux-Lyon, la périphérie nord de Blois, le littoral de Montpellier, la vallée de la Beaume en Ardèche en passant par Athènes jusqu'au Japon.
À la manière des «Images de pensée» de Walter Benjamin, Rem Koolhaas s'interroge sur les profonds bouleversements qui touchent la nature même des villes contemporaines. Que ce soit Atlanta, Singapour, Paris, Lille, Berlin, Tokyo, Moscou, New York, Londres, une question revient : qu'est-ce que la ville aujourd'hui ? Pourquoi des architectes, des systèmes politiques, des cultures (américaine, européenne, asiatique) complètement différents en arrivent à des configurations relativement similaires ?
Découverte en images de 50 lieux urbains abandonnés de France, d'un orphelinat à une usine désaffectée en passant par un parc d'attraction et un cimetière. Des indices sont donnés pour aller les explorer soi-même.
Le brutalisme est un style architectural apparu dans les années 1950 qui s'inspire notamment des réalisations de Le Corbusier, en particulier de la Cité radieuse de Marseille (1952). Le terme même désignant le mouvement dérive de l'utilisation du béton « brut de décoffrage », sans ornements ni fioritures. Par la suite, d'autres matériaux, comme le métal, la pierre ou le verre ont pu être intégrés à des constructions se réclamant du même mouvement. Les édifices sont généralement massifs, anguleux et présentent des structures répétitives. Des éléments techniques habituellement dissimulés sont volontiers exposés.
Prospérant à Paris et dans sa périphérie jusqu'à la fin des années 1970, le brutalisme a connu une désaffection au tournant du siècle avant de susciter un regain d'intérêt aujourd'hui.
L'ouvrage présente une centaine de réalisations - immeubles de logements, bâtiments publics, équipements sportifs, ensembles industriels... - offrant autant de contrepoints dans un paysage à dominante hausmannienne.