Rien ne prédisposait Johann Naldi à devenir, comme le qualifie Michel Onfray, «?un authentique découvreur de trésors?». Travaillant dans un Ehpad du sud de la France, il fait là-bas la rencontre du peintre belge Pierre Saint-Sorny, qui entreprend de lui inculquer tout ce qu'il sait des arts picturaux. Le jeune Naldi se sert de ce savoir pour acheter et revendre des tableaux sur eBay... et voilà qu'il gagne bientôt assez d'argent pour arrêter de travailler?!
Dès lors, les trouvailles et les découvertes se multiplient : une grande toile de Courbet, représentant une Baigneuse dans un paysage?; un carnet de dessins inédits de Delacroix?; un cheval peint par Géricault?; des peintures de Constable, de Delaroche... Des chefs-d'oeuvre réapparaissent ainsi miraculeusement, au gré de ses rencontres et de ses recherches. Comme disait Baudelaire : «?Maint joyau dort enseveli/Dans les ténèbres et l'oubli,/Bien loin des pioches et des sondes.?» Mais comment découvre-t-on des tableaux de grands maitres?? Où faut-il chercher?? Comment s'assurer de leur authenticité?? Combien peuvent-ils valoir??
Un beau-livre unique en France, qui s'adresse à tous et entraine le lecteur dans une fabuleuse chasse au trésor.
Des Envahisseurs à Invasion Los Angeles, de X-Files à Millenium, du Da Vinci Code à Assassin's Creed, c'est peu dire que la création pop s'est emparée de toutes les théories qui ont fasciné l'Humanité au cours des derniers siècles : extraterrestres, manipulations de sociétés secrètes, mensonges d'État... À tel point qu'on assiste maintenant au phénomène inverse, et à des complots calqués sur des grandes oeuvres de la culture populaire. Comment expliquer cette relation pour le moins ambiguë ? Réponses avec les réalisateurs Chris Carter et Oliver Stone, le scénariste de comics cultes Grant Morrison et bien d'autres.
L'artiste Pomme parle de BEAU et de soupe de pissenlits avec Nikos Aliagas. Benjamin Millepied remonte sur scène pour faire danser les libertés fragiles. Au Brésil, un village de pêcheurs artistes prend des allures de Marfa. Dans les jardins de la Villa Médicis, des cabanes s'installent et inspirent architectes et écrivains. A Paris, un studio invente des chaises qui peuvent être replantées dans la forêt.
Dans ce numéro, nous avons également découvert le surf réparateur à Saint-Malo, rencontré un cueilleur-parfumeur de fragrances vivantes à la frontière italienne, étudié le pouvoir guérisseur des tatouages médicinaux...
Sans oublier notre sélection, en France et à l'étranger, de 90 adresses vues nulle part ailleurs, pour connaître les alternatives naissantes dans la mode, les intérieurs, les voyages et les nouvelles hospitalités.
De carnaval ou de sécurité ? Tragique ou comique ? Mortuaire ou professionnel ?
Ce numéro de la revue 303 embrasse la diversité des masques, et leur pouvoir de reconfigurer notre rapport à soi et à l'autre. Comment leurs multiples visages révèlent tout en cachant ? Ou bien dissimulent tout en donnant à voir ?
Se découvre au fil des pages l'immense richesse polysémique d'un sujet capital dans l'art, le monde du travail, la parade costumée, la subversion politique, la médecine, l'architecture, sans oublier la séduction, humaine ou animale.
Dossier : Le Street Art « vandale » peut-il mourir ?
Le terme en lui-même fait polémique. Mais, derrière le point de vocabulaire, la question mérite d'être posée. Face à l'attitude parfois ambiguë des autorités, les pratiques artistiques non autorisées dans l'espace public sont-elles en danger ?
Rencontres :
- EPSYLON POINT, peintre pour l'amour de l'art. S'il a commencé dans la rue au début des années 1980, ce précurseur du pochoir urbain n'est pas aussi connu que les autres pionniers. Ce qui ne lui pose pas vraiment de problème... tant qu'il peut continuer à peindre !
- TORE : le lettrage dans la peau ! Par des oeuvres qui témoignent de son engagement viscéral envers le graffiti, Tore tisse le lien entre histoire et sociologie, entre passé et présent, éclairant l'art du graff d'une notion intemporelle.
Interviews :
- Les icônes de HUSH subliment la figure féminine. Nourri de culture urbaine et de sa passion pour l'Asie, Hush a développé un style à l'esthétique personnelle, une synthèse du portrait entre Orient et Occident.
- PEZ ou la virtuose narration du trait. Artiste contorsionniste, PEZ joue à merveille de la dualité qui le caractérise pour créer des oeuvres à la fois ironiques et oniriques... et en proposer une lecture mutine.
Pépite :
KELU ABSTRACT, portraitiste humaniste. Sur les murs comme sur les toiles, le regard des personnages noir et blanc aux émotions en demi-teintes de cet artiste lillois accroche le regard.
Les festivals à ne pas manquer : PLEIN CHAMP au Mans, 10ème ART, SHAKE ART, C.A.P.S FESTIVAL, LES BILLES S'AGITENT à Canohès.
Votre agenda de l'été :
- Caps Attack #4 met le feu à Cergy.
- Permis de démolir pour l'Espace Philia - URBX fête les cultures urbaines.
- JonOne à La Piscine - Qui achète quoi : les pépites de Wallworks - DeFuMo does Berlin : Delta, Futura et Mode 2, trois légendes en live - Seth se la joue au Musée en Herbe
La dimension temporelle de l'image.
Nous avons l'habitude de voir les images d'abord comme des représentations spatiales, des découpes dans l'espace. Et pourtant l'image est autant temps qu'espace. Si elle travaille le temps, en le fixant ou en le mettant en mouvement, le temps travaille aussi l'image, en la transformant, voire en la faisant disparaître. Et ce temps n'est pas unique, il est multiple et entrelacé. Certes l'histoire s'inscrit dans les images, mais celles-ci s'inscrivent aussi toujours dans l'histoire. De même, au temps qu'il faut pour prendre une image répond le temps nécessaire pour la percevoir. Le temps de réception est toujours traversé par le temps collectif des communautés humaines, et donc par le temps du politique.
Les différentes dimensions du temps de l'image sont explorées à partir de treize cas concrets dont l'expérience de la durée éprouvée par Dieter Applet, la diapositive comme cinéma primitif chez les artistes contemporains, la reconstitution de l'histoire des objets spoliés par les Allemands, le réemploi des Archives de la Planète d'Albert Kahn par Chris Marker.
Au sommaire :
Côté Pro - Interview de Warren et Elliot Buisson, fondateurs d'Urban Signature, avec un concept original - le Street Art sur-mesure -, réunissant des street artistes de renom mais aussi la jeune génération.
Galeriste - Interview de Pascal Langlais, Galerie Bobino Langlais (La Baule) Rencontres - Interview de OneMizer - Interview de Sven - Interview de Shaka - Interview de Sem Freio Bicicleta Evénements - L'Art Prend l'Air 2023 L'Art Prend l'Air revient dans les rues de Perpignan pour la troisième année consécutive, afin de promouvoir les oeuvres de street artists d'Occitanie.
Dossier - Les festivals d'Art Urbain de 2023 A la découverte des festivals d'Art Urbain les plus emblématiques et focus sur leur édition 2023 (Street Art Festival, Grenoble ; Colors Urban Art Festival, Strasbourg ; CAPS Festival, Clichy ; Festival Street Art, Boulogne sur Mer, Plein Champ, Le Mans, Peinture fraîche, Lyon ; K-live, Sète ; Rur Graffiti Festival, Nogent-le-Rotrou ; Nuits Carrées, Antibes ; Shake-Art Fest, Saint-Brieuc.) Projet - Money for Nothing et ses 1001 artistes Un ambitieux projet artistique porté par Dominique Barlaud et une équipe de passionnés philanthropes, qui devrait faire date tant l'histoire est captivante, le concept innovant et les oeuvres singulières.
Interview de Dominique Barlaud Expositions coup de coeur - Les Enfants de l'impressionnisme au musée des impressionnismes - Hyper Sensible - Un regard sur la sculpture hyperréaliste au musée d'arts de Nantes - Marquet en Normandie au MuMa - Max Ernst - Mondes Magiques, Mondes Libérés au Hôtel de Caumont - Centre D'art - Paysage - Fenêtre sur la nature au Louvre-Lens - Surréalisme au féminin au musée de Montmartre Jardins Renoir .
Sur les murs - L'Art Urbain à Montréal Les spots à voir dans la ville.
L'agenda de l'Art Urbain en avril et mai 2023
Dans un monde saturé d'images, où l'art et l'économie entretiennent des relations complexes, la marchandisation du visible devient un enjeu majeur.
À l'heure de la prolifération des écrans, de nouvelles problématiques liées au stockage des images, à leur gestion, à leur circulation et à leur valeur émergent ;
Les matières premières qui les composent et le travail, humain ou non, qui participe à leur création sont autant de thématiques explorées dans cet ouvrage.
Les photographies, dessins, peintures, vidéos, ?lms, oeuvres numériques et installations multimédia présentés ici sont autant de façons d'aborder ce questionnement : notre perception des images et notre rapport à l'esthétique sont-ils modelés par le système économique contemporain ?
Pour ce second numéro, FANTASK vous propose de découvrir le derrière de la pop culture et tente de répondre à une question taboue : nos héros ont-ils une vie sexuelle ? Avec des entretiens exclusifs, des portfolios d'artistes, des articles de fond et des moments d'archives, ce sont 240 pages de divertissement érudit qui vous attendent. FANTASK fait appel aux meilleurs spécialistes : dans un entretien fleuve, Jean-Pierre Dionnet revisite les liens tumultueux entre cultures populaires et érotisme ; Bernard Joubert évoque les parodies X en bandes dessinées ; Alan Moore revient sur son oeuvre subversive, Les Filles perdues ; Milo Manara évoque sa carrière et l'érotisme d'hier et de demain ; Jean-Paul Jennequin ouvre le placard de Batman et Robin ; Larry Niven tente d'imaginer la sexualité biologique de Superman ; Xavier Fournier démêle les liens entre Wonder Woman, saphisme et sadomasochisme, Christophe Bier décrypte les origines du roman porno ; Jean-Claude Zylberstein se souvient de la mythique collection Chute libre ; Michel Maffesoli et Vincenzo Susca discutent des rapports entre la pop et Dionysos ; Maxime Donzel raconte l'évolution des personnages LGBT sur les écrans ; Marion Miclet épingle l'histoire de la nudité dans les séries TV ; Maïa Mazaurette analyse les super-Éros...
Avec aussi les portfolios d'artistes incontournables : Hajime Sorayama, Vince, Rockin'Jelly Bean, Albron, Dina Goldstein, Cary Kwok, et bien d'autres encore.
Les guerres ont toujours entraîné des spoliations d'objets et de trésors au détriment des pays vaincus. La France quant à elle a été particulièrement active au cours de ses conquêtes coloniales au XIXe siècle. On compte actuellement dans les collections publiques françaises au moins 88 000 objets provenant de l'Afrique subsaharienne.
Malgré de nombreuses réclamations de pays africains depuis les indépendances, l'État français n'a pas jugé bon d'évoluer sur cette question, arguant de l'inaliénabilité du patrimoine national. Jusqu'au discours du 28 novembre 2017 du président Emmanuel Macron à Ouagadougou, qui annonça la mise en oeuvre dans un délai de cinq ans de « restitutions temporaires ou définitives du patrimoine africain en Afrique ». Il confia alors à Felwine Sarr et Bénédicte Savoy la mission de consulter les spécialistes en Afrique et en France, et de mener une large réflexion sur ce sujet. Le fruit de cette mission est le présent ouvrage.
Il raconte les spoliations à travers l'histoire mondiale, évalue la part de la France, dresse un premier inventaire des oeuvres spoliées, fait le récit des tentatives des pays africains pour se réapproprier leur patrimoine, analyse les questions juridiques qui se posent, et énonce un certain nombre de recommandations pratiques pour la mise en oeuvre des restitutions, un des chantiers les plus audacieux de ce XXIe siècle.
Un ouvrage passionnant, qui fera date. Car le mouvement de restitution du patrimoine vise non seulement à redonner accès aux Africains à leurs oeuvres, mais aussi à fonder une nouvelle ère dans les relations entre l'Afrique et la France, à écrire une nouvelle page d'histoire partagée et pacifiée.
Dossier Spécial Expositions de l'été : Cap sur toutes les expositions phares de l'été dans les musées & galeries Galeriste :
- Léa Marciano impose sa griffe à la galerie Momentum - Un père et une fille, deux galeries - l'une en Belgique, l'autre à Nice -, mais une même passion pour les artistes vivants et un métier indispensable à la rencontre entre collectionneurs et créateurs.
Parlons-en :
- Interview de Shelby and Sandy, le duo californien réellement « nice ».
- Interview d'Amaury Dubois, un artiste qui peint des « bulles d'oxygène » dans un monde obscurci.
- Interview de Stéphane Gubert qui casse les codes de la culture populaire pour une lecture mutine.
Focus sur :
- Henri-Edmond Cross - Comment les artistes témoignent-il de leur temps ?
Evénements :
- Figurations : un retour en grâce Experts :
- Valérie Dupont-Aignan, directrice de la Maison Caillebotte et Guy Boyer, commissaire d'exposition et critique d'art.
- L'art saisissant de l'estampe chez Zao Wou-Ki.
Rendez-vous :
- La Villa Carmignac, sur l'île de Porquerolles
Le prochain numéro de NECTART marque le passage à une nouvelle formule avec un plus grand format, une couverture à rabat, des illustrations (de Malijo) accompagnant chaque article et une évolution du contenu éditorial avec désormais un entretien croisé faisant intervenir deux personnalités. Vous aurez ainsi le plaisir de découvrir un dialogue, riche et complice, entre Flavia Coehlo et Magyd Cherfi. Au sommaire de ce numéro : · Dossier : les algorithmes d'Amazon, Netflix, YouTube décident-ils pour nous ? · Une enquête sur les squats à Berlin et la gentrification · L'histoire du film d'animation : partie 1 - Naissance et industrialisation (1895-1936) · Analyse et cartographie Festivals de musiques actuelles en Europe : qui possède quoi ? · À quand une politique culturelle véritablement décentralisée ? · Les bénévoles des festivals - un engagement plus social que culturel · Art et création - À qui profite l'émergence des NFT ? · Tribune de Nourdine Bara : Une pierre lancée dans le (côté) jardin du théâtre
Aix est sans conteste une des plus belles villes de France. Et une des plus anciennes puisqu'elle fut fondée par les Romains au iie siècle avant J.C. Elle a conservé un patrimoine exceptionnel, fontaines, églises et surtout hôtels particuliers, témoins du xviie et xviiie siècles, époques où la ville fut la vraie capitale de la Provence.
Le grand guide propose une visite quartier par quartier de la ville mais aussi de la région avec l'objectif de raconter leur histoire avec l'aide de tableaux et de gravures anciennes confrontés aux photos d'aujourd'hui. Pour ce guide exceptionnel les propriétaires de demeures anciennes ont accepté d'ouvrir leurs portes à nos photographes. Histoire, architecture, vie économique : Aix des temps anciens se trouve ressuscité et confronté au Aix d'aujourd'hui.
L'ouvrage n'oublie pas les grands acteurs et artistes qui ont participé à la renommée d'Aix. Un grand chapitre est consacré au parcours de Cézanne dans Aix , pour finir à la montagne Sainte-Victoire.
Une promenade inédite et très illustrée. Un beaux-livre à offrir et à s'offrir.
« Le Street Art pour Point Cardinal La quête de repères nous anime tous, en particulier au moment où de nouveaux paradigmes politiques, économiques et énergétiques s'imposent à nous avec force, voire fracas.
Dans cette quête sans fin de repères, le Street Art s'approprie les symboles et les rites issus de grandes religions monothéistes, et confronte le sacré au profane. Nous explorons les relations complexes entre les croyances, les inspirations artistiques et leur traduction dans l'espace urbain.
Toujours en quête de repères, Lille et ses hot spots sont l'étoile du Nord du Street Art. La rencontre de l'héritage industriel, d'une culture bourgeoise et d'institutions volontaristes font de Lille une terre d'accueil d'artistes aux styles singuliers et un terreau fertile à la création.
Nous trouvons aussi des repères dans la diversité créative des Street artistes. Nous rencontrons Hendrik Beikirch et ses représentations noires d'humains aux expressions singulières, Takeru Amano à la poésie colorée et au regard particulier sur les femmes, et Amandine Urruty aux mondes fantasmagoriques. Pour compléter le panorama, Buff Monster avec ses Melty dégoulinants, et Nebay et ses représentations colorées ont des styles si reconnaissables.
Le Street Art, une pierre angulaire créative. »
EXPOSÂ : NOS COUPS DE COEUR DE LA RENTRÉE BRUEGHEL, DERAIN, GOYA, MATISSE, PICASSO, SIGNAC...
Evénements - La céramique contemporaine sous le feu des projecteurs à la Halle Saint-Pierre La céramique comme médium d'art renaît sous les mains d'artistes contemporains qui ravivent la flamme.
- La Figuration Narrative témoin des bouleversements sociétaux au Mémorial de Caen Croisant art et histoire, l'exposition « Années pop, années choc » retrace les mouvements sociaux, politiques et culturelsde contestation en France entre 1960 et 1975, PARLONS-EN - Interview de Danhôo, à la découverte d'une oeuvre bouleversante d'intensité d'où jaillit l'émotion, puissante,incontrôlable, révélatrice.
- Interview de Lucas Ribeyron, un voleur d'images et un, bâtisseur de rêves.
- Interview de Sarah Lembo dont les toiles s'animent en de multiples séquences colorées.
FOCUS SUR...
- Dans l'intimité de VINCENT VAN GOGH...
Interview de Wouter Van Der Veen, commissaire de l'exposition « Van Gogh, les derniers voyages », présentée au château d'Auvers-sur-Oise - BELLE ÉPOQUE : les peintres ouvrent le bal !
Sous les coups de pinceau de Bonnard, Seurat, Toulouse-Lautrec, Anquetin, Roussel, Vallotton, Dufy, mais aussi de peintres moins connus comme Ibels, Pourtau, Chabaud ou Albert André, les loisirs de la Belle Époque se donnent à voir à travers des oeuvres qui témoignent du nouveau visage d'une société en marche.
Rendez-vous - 9 siècles d'histoire de l'art à découvrir au musée d'Arts de Nantes ARTS MAGAZINE, s'est donné comme mission de rendre l'Art accessible aux amateurs, « ceux qui aiment », et aux collectionneurs.
Edito L'espace éditorial qu'est celui d'AFRIKADAA a toujours été pensé comme un espace refuge et de liberté. De montrer, transmette, parler, proposer librement. Nous le pensions réellement jusqu'au moment de créer ce numéro. De nous confronter à l'institution qu'est celle de l'école d'art en France. Un système comme bon nombre de témoignages le notent, idyllique à l'extérieur et pathétique de l'intérieur.
Le titre de ce numéro hors-série est Racisme, silence, mobilisation... Où en sont les écoles d'art ? Nous n'aurions jamais envisagé que le silence exigé par les écoles d'art s'imposerait aux contributeurices-x. Malgré l'importance du travail entrepris par le collectif AFRIKADAA de créer cet espace refuge dans lequel a été mis en place suivi, soutien pour les passages de diplômes, aide théorique et bibliographique, etc. mais aussi par le fait d'être une plateforme en plus à aborder les problématiques liées aux espaces pédagogiques des écoles d'art ; nous nous sommes vues-x face à l'auto-censure. Celle-ci provoquant mutisme, retrait, anonymat ou détours langagiers. Malgré tout, nous avons essayé de travailler avec cette réalité et de proposer ici une introduction à un travail en devenir. Pour être tout à fait sincère avec vous, ce constat prégnant impacta toute l'équipe. Lors de réunions de relectures collaboratives, combien d'entre-nous durent prendre une pause face à la succession de témoignages relatant des faits impactant le plus profond de nos êtres ou alors de nous voir nous dire à quoi bon faire ce numéro si nous ne pouvons en sortir quelconques utilités pour les étudiantes-x ou pour quelconques changements profonds des lieux pédagogiques en art. La sortie et la faisabilité de ce numéro furent à maintes fois remises en question ; de même que la portée de celui-ci. Après ces quelques allers-retours réflexifs entre nous, nous avons décidé de nous servir de tout cela comme de base à notre recherche pour ce numéro. Et de prendre cette étendue éditoriale comme une possible et idéale école qui s'appréhenderait en quatre espaces. Le premier concernant le corps professoral et la production de nouvelles pédagogies ; un second, plutôt à rôle de soin et de bienveillance pour accueillir la parole des étudiantes-x ; un troisième, relatant les actions menées par les directions d'école d'art et sur demande étatique de créer de nouveaux postes professoraux liés aux études décoloniales et/ou postcoloniales, de genre, entre autres mais aussi par une volonté plus inclusives de ces espaces pédagogiques - cependant étant encore loin d'être des propositions suffisantes et impactantes, nous proposons de réécrire une histoire plus inclusives avec des lieux alternatifs tels que le projet de bibliothèque augmentée, projet que nous aimerions, suite à ce numéro mettre en place en collaboration avec les étudiantes-x de plusieurs écoles en France, pour ne pas dire toutes. Et pour finir un dernier espace qualifié de transgressif, dans lequel nous saluons les approches par le hors-sujet et l'autodidactie.
Ce numéro et donc l'école naissante proposée ici est loin d'être parfaite mais à appréhender comme la première étape d'un travail, comme déclaré plus haut, qui on l'espère sera suivi par des actions concrètes en école d'art. Mais ce que nous sommes sûres-x, c'est que cette proposition éditoriale se retrouvera dans toutes les écoles d'art en France et est une graine, en plus, dont émergera des actions, réflexions et débats pour un avenir meilleur des écoles d'art.
Pour conclure et répondre à ce silence :
Je suis Pascale Obolo ;
Je suis Jay Ramier ;
Je suis Paul-Aimé William ;
Je suis Flavien Louh ;
Je suis Alice Dubon ;
Je suis David Démétrius ;
Je suis AFRIKADAA.
Contributeurices-x :
Adji, Assya Agbere, Yoann Aka, Geordy Zodidat Alexis, Mélissa Andrianasolo, Phoenix Atala, Charlotte Attal, Myriam Omar Awadi, Collectif Blackflower, Jean-François Boclé, La Box, Patricia de Bollivier, Maëlle Chabrillat, Saly.D, David Démétrius, Alice Dubon, Samy D'Alexis, Justin Ebanda Ebanda, Océane Eliard, Étudiantes-x ENSA Paris Malaquais, Étudiantes-x de l'EnsAD, Gabriella Esparon, Joëlle Ferly, Pink Floyd, Vanina Géré, Gérald Gonnot, Romane Guet-Frapard, Yoo Ra Hong, Hor, Hyeonsun An, Stéphanie Jamet, Cassandra Semeu-Kwekam, Eloïse Lem, Les Mots de Trop, Flavien Louh, Olivier Marboeuf, Rachel Marsil, Kenza Medjnoun, Amel Mejdoub, Myriam Mihindou, Pascale Obolo, Sophie Orlando, Nana (Anaïs) Pinay, Dominique Pouzol, Nino Ram, Samir Ramdani, Miangaly Randriamanantena, Andrew Régent, Sacha Rey, Olga Rozenblum, Stéphane Sauzedde, Maïmouna Silla, Fanny Souade Sow, Boulomsouk Svadphaiphane, Silina Syan, Étienne Taye, Sarah Touré, Seumboy Vrainom :, Paul-Aimé William, Youssef El Yedidi Spécifications :
Titre : Racisme, Discrimination. Où en sont les écoles d'art ?
Edition de 600 exemplaires / Français Taille (en cm) : 21 (L) x 29,7 (H) Pages : 224 N° ISBN :9782 363451361 Prix : 30 euros Présentation de la revue AFRIKADAA :
AFRIKADAA est une plateforme, un laboratoire qui intègre la richesse d'une scène artistique émergente dont la production mérite visibilité et réflexion. La revue est un espace curatorial déterritorialisé où artistes et acteurices-x de la création contemporaine interrogent esthétique et éthique face aux enjeux majeurs de la mondialisation. Parce qu'il est temps de redéfinir les relations entre territoires, idées et mouvements artistiques, AFRIKADAA apporte une autre perspective, en tant que revue, à la scène artistique contemporaine en racontant l'histoire et les trajectoires des communautés d'artistes au-delà des frontières du marché. Les voix qui s'expriment par la revue aujourd'hui viennent combler un manque et un décalage existant entre continuum colonial des discours et pratiques de résistances locales ; et montre que continuer de parler de nous sans nous fait preuve d'une incompréhension globale sur les problématiques postcoloniales. AFRIKADAA s'impose ainsi comme une poche de résistance vis-à-vis des pratiques de légitimation du pouvoir.
Créée en 2013, la revue d'art papier et digitale AFRIKADAA est menée par un collectif d'artistes-x, commissaires-x d'art, historiennes-x d'art, militantes-x et étudiantes-x.
Site web :
Https://africanartbookfair.com/news/
Les diables, l'enfer et ses démons (sans oublier les démones !)... Hitler, les nazis mais aussi Carlos, Ben Laden et tous les terroristes... Les serials killer, des vrais (Charles Manson, Ted Bundy) aux « anti-héros » de fiction (Hannibal, le Joker)... sur grands et petits écrans, en comics ou en manga, dans les pages de best-sellers du moment, en cosplay ou en réalité virtuel, les ordures sont partout. C'est peu dire que la pop culture contemporaine semble fasciné par le Mal, jusqu'en dans ses recoins les plus malsains et les plus nauséabonds. Pour quelles raisons ? C'est ce à quoi ce premier numéro de Fantask va tâcher de répondre en convoquant, pour des articles et des interviews exclusives, les plus grandes plumes et les meilleurs spécialistes, et notamment les écrivains Maxime Chattam et Robert Harris , le scénariste Alan Moore, le réalisateur David Fincher, le théologien Jean-François Colosimo, l'essayiste Pacôme Thiellement, et bien d'autres.
Art exists all around us: one just needs to know where to look. Escaping the conventional settings of the museum or gallery, a fascinating variety of art pieces exist everywhere from Ghanaian patios to the Las Vegas desert, from the forest in Scandinavia to the buzzing streets of Mexico City. APLAC is a thoughtful journey through these little-known gems that become a destination in themselves, and should be part of every art-lover bucket list. Away from the queues, the crowds, and the constraints of the classic art spaces, these places invite you to discover creativity in a new light.
La culture n'est plus uniforme, il n'y a plus une seule culture descendante, sérieuse et traditionnelle (littérature, arts, musique, théâtre, cinéma...) mais toute une série de nouvelles cultures (Entertainment, spectacle vivant, gaming, mangas... ), qui s'adressent à de nouvelles cibles sur de nouveaux supports (Tik Tok, Snapchat, Méta...). Grâce aux nouveaux moyens d'écoute et de visionnage (podcast, replay...) elle peut également désormais être accessible à un public plus large à toute heure. Digitalisée, elle s'est ouverte à d'autres modes de transmission et se diffuse dans de nouveaux lieux plus inattendus (dans la rue, dans les centres commerciaux, les hôtels...). Elle est également devenue un axe de développement de plus en plus important pour les marques. Au programme de ce numéro : - médias et culture - le gaming, nouvelle culture ! - la digitalisation de la culture (les musées se digitalisent, NFT, blockchains..) - les cultures régionales - le luxe et l'art, indissociables ? - le tourisme culturel - les séries ou la pop culture mondialisée
La direction artistique de ce numéro est partagée avec l'écrivain Simon Johannin.
Il contient notamment des textes inédits du poète Marguerin Le Louvier et du dramaturge Jérôme Game et les portfolios des performeur.e.s Nicky Lapierre et Nour Beetch et de la photographe Florine Thiebaud.
Amoureux d'art et de culture et désireux de transmettre sa passion pour les oeuvres qui le font vibrer, Thierry Grillet vous propose de découvrir ou de redécouvrir 100 films, 100 musiques et 100 livres appartenant à des époques et des genres divers, mais qui tous fondent l'édifice de notre culture commune.
Evoqués à travers des textes personnels, intenses et poétiques, la musique de Bob Dylan et celle de Beethoven, les textes de Zola et ceux Lovecraft, le cinéma de Truffaut et celui des frères Cohen résonnent en chacun de nous et réveillent un souvenir, une émotion, ou suscitent fatalement l'envie de lire, écouter et regarder inlassablement de nouvelles oeuvres.
Chaque année, de septembre à décembre, le Festival d'Automne à Paris propose une cinquantaine d'événements à plus de deux cent mille spectateurs. Sans scène spécifique, il s'associe avec différents lieux culturels de l'Île-de-France peur présenter les oeuvres des artistes qu'il programme. Cette programmation, internationale et à l'affût des nouveautés, en fait, depuis 1972, le rendez-vous annuel des arts contemporains (théâtre, musique, danse, arts plastiques, cinéma), et un acteur majeur de la création en France et dans le monde.
Restituer cette effervescence, ces échanges et ces mélanges entre les arts, les hommes et les idées, retracer pour son 45e anniversaire l'histoire du Festival, tel est le pari d'Antoine de Baecque. Au fil d'un récit vivant, qui mêle les époques et l'évolution des formes artistiques, il privilégie les voix et les mémoires : les archives du Festival - traces des rencontres avec les plus grands (Dubuffet, Brook, Bob Wilson, Chéreau, Régy, Boulez, Nono, Kantor, Strehler, Cunningham, Trisha Brown, Grüber, Stockhausen, Castellucci...) - et les témoignages de ceux qui l'ont accompagné toutes ces années : Marie Collin, Joséphine Markovits, Pierre Bergé, Dominique Païni, Stéphane Lissner, Jérôme Bol et Emmanuel Demarcy-Mota, qui le dirige aujourd'hui dans le sillage de Michel Guy (1972-1990) et d'Alain Crombecque (1991-2010).
Nomade et cosmopolite, fidèle et audacieux: tel est l'esprit d'Automne.