Des arbres du Sud portent un fruit étrange Du sang sur les feuilles et du sang aux racines Un corps noir oscillant à la brise du Sud Fruit étrange pendu dans les peupliers» En 1939, Billie Holiday n'a que 24 ans quand elle interprète pour la première fois Strange Fruit. Non sans susciter le scandale, cette chanson évoque l'assassinat des noirs par lynchage. Protest song avant l'heure et symbole de la marche des Noirs vers l'émancipation, elle fut écrite par un Juif blanc new-yorkais, Abel Meeropol, qui recueillit les enfants Rosenberg après que leurs parents furent exécutés. La revue musicale britannique Q, a classé Strange Fruit parmi les dix chansons qui ont changé la face du monde. David Margolick montre son impact, musical et historique.
Eric aime Pattie qui aime George, l'histoire vieille comme le monde d'un triangle amoureux. Sauf qu'ici, les protagonistes sont emblématiques du Swinging London et ont marqué la musique du XXe siècle. Pattie Boyd, jeune mannequin en vogue, est mariée à George Harrison, Beatles de sa profession. Eric Clapton, guitar hero courant après l'amour, tente de trouver sa place dans cette époque de tous les possibles et dans les bras de Pattie. Celle-ci leur inspire deux des plus belles chansons d'amour : « Something » pour George, « Layla » pour Eric. Deux hits que tout oppose, écrits par deux amis que tout rassemble. Au fil du livre, à la lumière de ce drame pop et romantique, Jérôme Attal s'interroge : nos histoires d'amour ne font-elles que répéter les schémas mythiques et les codes courtois ? Une oeuvre a-t-elle le pouvoir de conquérir un coeur ?
Apparue dans les 60's dans le milieu de la boxe grâce à la gouaille de Muhammad Ali puis appliquée, avec le succès retentissant qu'on connaît, au rap dans les 80's sous la plume du rappeur Rakim, la punchline a fait couler beaucoup d'encre. Si elle était constitutive du style de la première génération de rappeurs, elle divise désormais et se retrouve parfois tournée en ridicule par la nouvelle génération qui cherche à s'affranchir de cette science du langage jugée trop ampoulée. En prenant comme point de départ le succès « Bonjour » du rappeur Vald, l'auteur remonte la généalogie du terme et propose une analyse vivante de la joute verbale, convoquant dans un joyeux mélange, des analyses stylistiques de lyrics, des clashs de rappeurs, des poèmes de boxeurs et l'amour du jeu littéraire.
L'un des groupes les plus reconnaissables, les plus durables et les plus vendus de tous les temps, l'influence des Beatles traverse le temps, les genres et la géographie. D'abord populaires à Liverpool et à Hambourg, leur renommée s'est rapidement étendue au monde entier, et ils ont joui d'une immense popularité aux États-Unis notamment. The Beatles retrace le parcours de ce groupe légendaire. Revivez tout, depuis les débuts timides des natifs de Liverpool au quartier chaud de Hambourg jusqu'à leurs enregistrements innovants au studio Abbey Road. Dans ce livre unique, vous découvrirez la célèbre audition des Beatles aux studios Decca, l'appartement du 57 Green Street, leurs débuts américains au Ed Sullivan Show, ainsi que de nombreuses autres étapes de leur route vers la célébrité. Avec des pages entières consacrées à chaque album britannique, des notes supplémentaires sur l'instrumentation et les carrières solo, ainsi que des tonnes de Fab Facts, ce livre captivera les fans de tous âges.
De Aretha Franklin à Angèle, en passant par Anne Sylvestre,Madonna, les Spice Girls et Beyoncé, une histoire pop et féministe de la musique !Laisse-moi te chanter d'aller te faire en-mmh.
En avril 2019, Angèle dénonce haut et fort les violences sexistes dans son hit « Balance ton quoi », écrit en réaction directe au mouvement social mondial #MeToo. Depuis plusieurs années, les chansons dites engagées se multiplient (« Run The World » de Beyoncé, « Amour censure » de Hoshi, « La grenade » de Clara Luciani) et tout se passe comme si le phénomène était nouveau. Mais saviez-vous que la pionnière du féminisme musical était une abbesse allemande née en 1098, Hildegarde de Bingen ? Que bien avant Nicki Minaj et Cardi B, dans les années 1920, de grandes reines du blues telles que Ma Rainey ou Bessie Smith chantaient déjà le sexe sur scène ?
Découvrez comment, de tout temps, les artistes ont utilisé la musique pour défendre et revendiquer leurs droits.
Des chapitres thématiques consacrés au jazz, au rock, au rap, à la musique classique Plus de 100 photographies Une multitude d'anecdotes et des analyses inédites de chansons cultes 15 entretiens exclusifs avec Françoise Hardy, Lio, Angélique Kidjo, Yseult, Marie-Flore, Ehla, Sheila, Élodie Frégé, Katia Labèque, Yelle, Leys, Claire Gibault, Marie-Paule Belle, Maëva
UN BEAU LIVRE SENSATIONNEL SUR LA MUSIQUE POP.
À tous les amoureux de la musique, voici un beau livre sensationnel qui retrace les grandes lignes de la musique pop durant 60 ans, de Love me do des Beatles (62) àaujourd'hui (2022).
Découvrezl'histoire de la musique pop àtravers plusieurs décennies, avec un retour sur les contextes culturels et des anecdotes inédites :
Années 60 (Beatles, période hippie, les yéyés...), 70 (de Claude François aux Stones, Abba, les Be Gees ou encore la déferlante Disco), années 80 (le punk, le disco, Freddy Mercury...), années 90 (Bashung, Daho, arrivée des Boy's band et de la musique Rap), années 2000 (Cabrel, Souchon, les bébés rockeurs...). Une véritable plongée dans l'univers musical francophone et international, avec des focus sur les grands artistes et groupes qui ont marqué les décennies et des interviews de spécialistes.
Les spécialistes en interview : Philippe Labro (années 60), Yves Bigot (70), Philippe Manoeuvre (80), Olivier Cahin (90), Pedro Winter (2000), Carole Boinet (2010). Préface de Jérôme Soligny.
Durant un bref moment de grâce musicale au tournant des années 1980 et 1990, dans le prolongement de la révolution punk, les losers l'emportent enfin aux États-Unis. Alors que le conservateur Ronald Reagan entre à la Maison Blanche et que le hard-rock et la synthpop entament une décennie dorée, émerge sous l'impulsion de labels indépendants une scène rock qualifiée d'« alternative ». Et, avec elle, de nouvelles esthétiques : le grunge, les Riot Grrrls, la lo-fi... Il ne lui manque qu'une étincelle pour conquérir le monde : elle s'appellera Nevermind, deuxième album de Nirvana, paru il y a 30 ans en septembre 1991. Cette anthologie revient sur une période prolifique du rock américain et ses classiques (R.E.M., Nirvana, Cat Power) ses succès (Beck, Pixies, Sonic Youth) et ses trésors cachés.
En seulement 18 leçons (et autant de partis pris), ce petit manuel décalé et rafraîchissant vous révélera la seule et unique vérité : les Rolling Stones méritent encore la palme du «meilleur groupe de rock au monde», léguée par les Beatles après qu'ils eurent fini de traverser leur fameux passage piéton. Vous y apprendrez notamment que Keith Richards est un stoïcien qui s'ignore, que Gustave Flaubert s'est rêvé Mick Jagger, que le véritable carburant de l'adulation est la déception, que la drogue n'explique pas tout (mais presque) et que les Rolling Stones ont pour seul combat celui de la Liberté. L'auteur n'oublie pas que «fan» est l'abréviation de fanatique, et la mission de ce livre n'est donc pas tant de séduire le lecteur que de le convertir. Et si ça marche alors... bienvenue au club!
Au milieu des eighties, le paysage musical noir américain est en pleine mutation. Le funk et la soul évoluent ; Michael Jackson et Prince deviennent des pop stars internationales ; une partie de la jeunesse se reconnaît davantage dans le hip-hop, en lien direct avec la réalité des quartiers noirs. De jeunes artistes sentent qu'ils peuvent faire la synthèse de toutes ces sensibilités, et cette musique prend le nom de R&B, terme générique utilisé depuis 30 ans pour qualifier la musique populaire noire. Jimmy Jam & Terry Lewis, Babyface & L.A Reid ou Teddy Riley sont les chefs de file de cette révolution qui débute avec les stars du new jack swing (Keith Sweat, Al B. Sure!), les boys bands élevés au gospel (Boyz II Men) ou les girl groups (En Vogue, TLC). Mary J. Blige, R. Kelly, Alicia Keys, Frank Ocean ou Beyoncé s'imposent dans le temps comme les nouveaux souverains de la great black music.
Au printemps 1967, la pop psychédélique de Pink Floyd quitte l'underground londonien. Porté par les innovations débridées de Syd Barrett, le Floyd barrettien semble promis à un grand destin. Pourtant, début 1968, juste après l'intégration de David Gilmour, Roger Waters, Rick Wright et Nick Mason laissent leur leader sur le bas-côté. Aussi vulnérable qu'ingérable, broyé par le LSD, rejetant les impératifs de son ascension au nom de son idéal artistique, Syd est viré de son propre groupe.
Inscrit dans son acte de naissance, l'épisode hante la mémoire du quatuor alors qu'il rencontre le succès mondial. En partant du postulat que l'effondrement de Barrett formate Pink Floyd, ce livre analyse en détail les ressorts de leur relation et montre comment le destin tragique du premier a déterminé l'évolution artistique du second.
Le Groupe des Six ? Voilà les musiciens qui ont occupé le devant de la scène artistique parisienne dans l'immédiat après-Première Guerre mondiale. Parrainés par Erik Satie et soutenus par Jean Cocteau, à la fois leur imprésario et leur éminence grise, les Six furent les porte-drapeaux de l'Esprit Nouveau qui soufflait alors sur Paris. Voix intermittentes du néoclassicisme hexagonal pour les uns, simples farceurs embobinant dans leurs canulars un public crédule et une critique complaisante pour les autres, ils ont marqué comme peu cette période d'effervescence, où tout semblait possible. Les Six, donc : Georges Auric, Louis Durey, Arthur Honegger, Darius Milhaud, Francis Poulenc et Germaine Tailleferre.
Ce livre explore la naissance d'un mouvement qui était encore une contre-culture dans les années 1980, loin d'imaginer qu'il allait devenir une culture de masse. En parallèle des mouvements artistiques qui la composent, l'histoire du hip-hop français ne peut faire l'économie du récit de phénomènes sociaux ayant joué un rôle de premier plan. Pour constuire cet ouvrage , Vincent Piolet s'est basé sur les interviews d'une centaine de personnes, allant d'artistes reconnus (Kool Shen, Stomy Bugsy) à des acteurs anonymes mais respectés de l'underground (Style J, Saxo) ayant tous pavé un chemin favorable à l'explosion du hip-hop français qui n'aura lieu que dix ans plus tard.
Au-delà des quelques artistes italiens qui jouissent d'une grande popularité en France, une multitude de pépites musicales reste à découvrir et c'est le projet de Buongiorno pop. Au menu de cette anthologie, cent albums - des historiques, des oubliés, des sous-estimés, de l'underground... - rassemblés sous le dénominateur pop, soit un format qui regroupe aussi bien le rock'n'roll (Adriano Celentano), le prog (Nino Ferrer), le jazz (Paolo Conte), le disco (Raffaella Carrà), la new wave (Litfiba) ou le rap (Jovanotti), des pionniers des années soixante à la réjouissante scène indie actuelle (Andrea Laszlo De Simone). Au fil des chroniques, certains aspects historiques ont été particulièrement mis en lumière, comme le rôle important de la contre-culture ou celui des femmes (Patty Pravo). À l'arrivée, ce livre est un plan pour voyager dans l'Italie de ces soixante dernières années, unifiée par la musique
Le 15 octobre 2006, le légendaire club du CBGB ferme définitivement ses portes. Alors que New York perd son temple du rock, la photographe et artiste américaine Rhona Bitner décide de s'aventurer dans un voyage à la rencontre des lieux qui ont façonné la musique populaire américaine. Sa tournée durera 13 ans et l'amènera à découvrir et capturer plus de 400 lieux dans 36 états et 89 villes. Ce livre présente les photographies réalisées au cours de ce pèlerinage à travers les États-Unis.
À l'aube des années soixante-dix, le jeune Nick Kent rejoint le New Musical Express.
Rapidement devenu la plume la plus prestigieuse de l'hebdomadaire anglais, il y signe des articles qui imposeront le titre comme une référence de la presse musicale. Son approche journalistique, l'implication maximale, amène Kent à fréquenter de près les Stones, Led Zeppelin, Iggy Pop, David Bowie, les Sex Pistols, pour le meilleur et pour le pire. Apathy For The Devil raconte son histoire, de l'ascension à la chute, et déroule la chronique d'une décennie rock éclatante. Comme l'écriture de Kent lui-même qui, sans jamais se départir d'une élégance toute british, manie, avec brio, humour et panache dans ce livre fulgurant.
Créateur de L'Opéra de quat'sous, de « Alabama Song » et de Mahagonny, Kurt Weill (1900-1950) fait figure de compositeur populaire alors que des pans entiers de son oeuvre restent méconnus. Sous la République de Weimar, il adhère avec Bertolt Brecht aux avant-gardes musicales et théâtrales de l'entre-deux-guerres, cherchant à conjuguer art savant et culture populaire. Fuyant le nazisme, il accomplit la seconde moitié de sa carrière aux États-Unis et destine à la scène de Broadway l'essentiel de sa production. Partagé entre deux mondes, il défend pourtant dans ses écrits et entretiens, réalisés entre 1924 et 1950, la cohérence de sa démarche esthétique.
Témoin privilégié de son temps, à la fois théoricien, journaliste et praticien des médias, Weill vit en direct les développements technologiques du monde moderne. Il commente les événements politiques, sportifs et culturels, et affiche son attachement à l'American way of life. En voulant transformer la fonction dramaturgique de la musique, attribuer au compositeur le rôle moteur au sein du processus de création de l'oeuvre théâtrale et simplifier le langage pour le rendre plus accessible, il vise à définir les contours d'un théâtre musical idéal.
Ce n'est pas un livre sur les groupes mais plutôt sur leur mort, sur celle du rock, de ses agonies comme de ses renaissances, de ses impostures comme de ses vérités. Il y est question de rues, d'envoûtements, de divorces et de retrouvailles. On y croise des fantômes, à moins que ce ne soit des fantasmes. Des anonymes aussi, de ceux et celles qui ont les oreilles abîmées et les pieds brûlés pour avoir trop dansé, et souvent trop cherché.
Pour le commun des mortels, la villa Nellcote est le lieu où les Rolling Stones enregistrèrent leur album Exile On Main Street. Cet enregistrement a été immortalisé par le photographe Dominique Tarlé, qui vécut six mois d'une vie de rêve à leurs côtés, et dont les photos, devenues introuvables, s'offrent un nouvel écrin grâce à ce livre. Benoît Jarry et Florence Viard se sont penchés sur la généalogie de ce bâtiment Belle Époque construit en 1905 dans la baie de Villefranche-sur-Mer et sur la cohorte bigarrée qui l'habita au fil des siècles :
Milliardaires, diplomates, industriels réputés, survivants du Titanic, résistants et rockeurs. Par leur travail minutieux, ils nous invitent à un voyage sur la Côte d'Azur du début du XXe siècle et dans l'intimité d'un groupe de rock légendaire.
L'expression nazie « Entartete Musik » (« Musique dégénérée ») qualifie un vaste répertoire musical d'oeuvres et de compositeurs interdits et diffamés sous le IIIème Reich. L'un des symboles reste l'exposition du même nom organisée en 1938 à Düsseldorf. Au nom de la « pureté de la race », le régime nazi glorifia les maîtres de la tradition musicale allemande et bannit les musiques atonales, celles de la seconde École de Vienne (musique sérielle), les musiciens juifs, les opposants politi-ques et une grande partie des musiques « modernistes » du premier tiers du XXe siècle. Le jazz, le cabaret et la chanson, tantôt autorisés tantôt détournés, subirent également les conséquences de cette politique. De nombreux compositeurs furent mis à l'index, notamment Erich Wolfgang Korngold, Erwin Schulhoff, Kurt Weill ou encore Paul Hindemith, «enfant exemplaire» dans un premier temps mais qui finit par décevoir le régime. Certains réussirent à s'exiler, d'autres moururent en déportation. Mais cet immense catalogue d'oeuvres leur a survécu, terrible témoin de la barbarie nazie, imposant toujours un certain devoir de mémoire.
Ce volume de la collection horizons vous propose de mieux comprendre cette période allemande historique et ces musiques à travers une synthèse illustrée et augmentée d'annexes utiles.
Pendant les Années Folles, Suzy Solidor osait chanter haut et fort "Ouvre tout ce qu'on peut ouvrir, dans les chauds trésors de ton ventre, j'inonderai sans me tarir l'abîme où j'entre." Belle audace. Selon les époques, l'homosexualité féminine fut frappée d'opprobre, niée, invisibilisée. Mais clandestine ou pas, à mots couverts ou crus, cette réalité vécue a trouvé pour se dire la voie de la chanson.
Rendant à Sappho ce qui est à Sappho, cet ouvrage illustré de dessins de Julie Feydel retrace l'histoire de 50 chansons lesbiennes - de la complicité de leurs paroliers et parolières et de leurs interprètes, aux cabarets et aux clips, de la réception par la critique à l'accueil du public... qui ne sait pas toujours ce qu'il fredonne.
Les 202 albums indispensables du rock par Philippe Manoeuvre !Salut bande de rockers !Voici comment je résume toute l'histoire : de 1954 (Elvis) à aujourd'hui (Radiohead), l'industrie du disque s'est contentée de surfer plutôt adroitement sur les mouvements de jeunesse. Les rockers se voyaient folk, blues, punk, ska ? Aucun problème, on va vous faire le disque. Je vous propose dans ces pages un voyage au pays du Culte. Tous ceux qui sont allés trop loin. Tous ceux qui ont défrayé la chronique. Ceux qui étaient venus dégager tout ce qui les avait précédés, pour faire entendre leur version du truc. Créateurs, rêveurs, rockers, les fous, les délirants, les psychotiques ou les visionnaires, maîtres et élèves. Voici toute l'histoire. De Robert Johnson à Daft Punk. En passant par Bowie, Bashung, Burzum, Sixto Rodriguez, Alan Vega, Lou Reed, Syd Barrett, William Burroughs, Brian Jones. Et des filles. Filles folk. Filles punk. Filles grunge. Si les faits racontés dans ce livre sont depuis longtemps avérés, pour la première fois ils sont ici replacés dans la perspective des albums, pour une nouvelle version de l'Histoire du Rock. Philippe Manoeuvre
Raconter l'histoire du blues peut sembler aussi facile que d'en jouer : il suffirait d'en répéter les accords, les thèmes et les lieux communs, comme chaque génération peut le faire depuis au moins 80 ans. Mais dans chaque génération, il y a aussi des musiciens qui cherchent a? innover, a? dévier, a? creuser, a? croiser et plus généralement a? exprimer leur personnalité? et leur propre voie plutôt qu'a? imiter.
Ils sont les forces vives du blues, Blues Power ! C'est en suivant leur contre-exemple que Stéphane Deschamps s'attache a? raconter le blues autrement, avec humour et gourmandise. Des ancêtres africains du blues à leurs héritiers délurés, de Charley Patton à Jack White, l'auteur creuse et élargit l'histoire de cette musique, mère de toutes les musiques modernes. A? travers des histoires, des anecdotes, des légendes, des analyses, des digressions, une discographie/bibliographie/filmographie commentée, de nombreuses interviews inédites et des souvenirs de reportages qu'il a réalisé, il donne corps a? cette histoire toujours vivante, live, du blues.
'An incredible photographer and good friend' -RINGO STARR The definitive collection of the breathtaking Beatles photographs of Terry O'Neill.
Iconic photographer Terry O'Neill worked with the Beatles across five decades, capturing the band at the beginning of their rise to the top and the solo years beyond.
From recording sessions, rehearsals and larking around town at the height of Beatlemania, to intimate shots at weddings, at home and on tour in the solo years after the band had split, O'Neill captured countless photographs - many of which are being published for the very first time here.
With more than 300 photographs and including quotes from Terry collecting his personal memories of working with the band, The Beatles by Terry O'Neill is a unique visual portrait of the story of John, Paul, George, Ringo and the music they made.
Des controverses, il y en a eu et il y en aura toujours. Tabac brun ou tabac blond ? Fender ou Gibson ? Borg ou McEnroe ? Mais l'une d'entre elles a marqué la fin du XXe siècle et résonne encore : Beatles ou Rolling Stones ? Mieux qu'aucun autre, mais chacun à sa façon, ces deux groupes ont incarné leur époque et la génération qui les a portés : génie créatif, jeunesse, insolence, libération, sexe, drogue...
L'aventure populaire commune qui les a rapprochés les oppose pourtant en permanence. Pas de place pour le compromis. On est Beatles ou Stones, conservateur ou rebelle, sage ou turbulent, pop ou rock. Mais vient un moment où il faut trancher, selon les faits et non les goûts. Avec la tendresse qui sied à ces deux géants qu'ils admirent, Delmas et Gancel démontrent qui, des Stones ou des Beatles, est l'irréfutable matrice musicale et culturelle de ces cinquante dernières années.