Chaque danse a un nom, un pas, une histoire, un chant et une symbolique. Chez les Indiens d'Amérique, l'expression musicale, jouée ou entonnée, épouse le domaine du surnaturel. Il y a des chansons pour soigner des malades, d'autres pour générer la pluie, d'autres encore entendues en rêve. Quasi toutes sont dotées de pouvoirs magiques. La musique est une langue secrète, connue des seuls initiés. La rareté des mots en attestent, comme la prolifération des vocalises au son de la flûte, du tambour ou des crécelles.
L'auteur décrit l'organisation sociale de chaque tribu, les croyances, les cérémonies et les instruments fabriqués dans le bois, la corne ou la carapace de tortue. Une civilisation entière apparaît sous nos yeux, avec ses rites secrets, ses incantations et ses danses.
Apparu dans les eighties, en partie sous l'impulsion de la rencontre entre les pionniers du hip-hop Run-D.M.C. et le groupe de hard-rock, Aerosmith, le rock fusion regroupe les musiciens de´sireux de s'affranchir des frontie`res par le rap-metal et le funk-metal. Cette sce`ne aussi de´jante´e qu'audacieuse devient populaire de`s le de´but des nineties avec les Red Hot Chili Peppers, Faith No More ou Rage Against The Machine. Leur succe´dera une nouvelle ge´ne´ration de groupes - Korn, Deftones ou Slipknot - qui rede´finissent, a` l'approche de l'an 2000, les contours d'un metal en cours d'essoufflement. Des Beastie Boys a` The Mars Volta, en passant par Linkin Park ou Body Count, cette anthologie dresse le portrait haut en couleur d'un vaste univers et en scrute cent de ses oeuvres les plus repre´sentatives.
Cet ouvrage se veut une présentation de tout un pan de la musique brésilienne, depuis la bossa nova de la fin des années cinquante à nos jours, en passant par le tropicalisme, la pop, la soul, la samba-cançao et les divers courants qui ont pu animer la musique populaire du pays. Le choix des oeuvres tout comme le ton adopté se veut accessible et pensé pour les lecteurs curieux de découvrir ce vaste univers musical.
Les chroniques sont précédées d'une introduction qui précise les périodes et styles privilégiés, et permet de les situer au sein d'un ensemble beaucoup plus vaste. L'évolution de la musique populaire brésilienne y est mise en perspective avec l'histoire du pays, dont elle est indissociable, ainsi qu'avec les grands courants du rock et du jazz, avec lesquels elle n'a cessé d'entretenir un dialogue fructueux, entre absorption et rejet de l'influence extérieure.
De Chico Buarque à Seu Jorge en passant par Caetano Veloso et Jorge Ben, David Rassent contextualise l'artiste, son style, et établit des parallèles avec des musiciens anglo-saxons, esquissant des points de repères parfois plus familiers pour le lecteur.
Les échanges entre les musiques traditionnelles des cinq continents et la création sont au coeur des préoccupations de nombreux compositeurs d'aujourd'hui, jouant incontestablement le rôle de catalyseur. À travers ces interactions, deux directions principales se profilent : l'une implique une sorte de repli sur soi, d'interrogation sur l'aspect identitaire d'une culture ; l'autre, de nature expansive, promet un rayonnement aussi ouvert que possible.
À partir d'oeuvres de Messiaen, Stockhausen, Cage, Takemitsu... sont tour à tour explorés des thèmes liés à une nouvelle conception de la pensée modale, à une approche de la temporalité échappant aux normes occidentales, à l'aspiration au dépaysement. Dans les entrecroisements de l'oral et de l'écrit s'est également de plus en plus affirmée la contribution du jazz, du rock et de l'improvisation. Pour les musiciens de toutes origines, ce qui est alors en jeu, c'est une hybridation des cultures. Les moyens électroacoustiques ont été mis eux aussi au service de cette quête de mixité. Dès lors, la musique s'est révélée en mesure de nous donner plus que jamais une leçon de tolérance et d'humanisme en reconnaissant les mérites des différentes civilisations et en suscitant autant de dialogues entre elles.
Plus de trois cents compositeurs de pays très divers sont évoqués, avec l'apport de nombreux témoignages. Un glossaire illustré permet en outre de se repérer dans un entrelacs souvent complexe de références culturelles et ethnomusicologiques.
Le chant grégorien constitue la clé de voûte de notre culture musicale. Malgré son altération depuis l'an mil, on le retrouve encore aujourd'hui. Au confluent d'une histoire millénaire et de notre actualité, ce livre ne se contente pas de décrire un répertoire clos sur lui-même mais il rend compte de l'inspiration, de la dynamique et du devenir d'une tradition sans cesse renouvelée.
Véritable panorama, cette synthèse savante et accessible retrace l'évolution et les pratiques du chant grégorien, de ses origines à nos jours. Elle s'appuie sur un CD inédit, qui illustre chacun des aspects du grégorien, des plus connus aux plus étonnants.
"Un livre qui ouvre le lecteur à l'intelligence du chant grégorien comme partie du fondement musical universel. Très complet en si peu de pages, un livre à recommander !" Edith Lecourt (Professeure émérite à l'université Paris-Descartes, co-fondatrice et vice-présidente de l'AFM, Association Française de Musicothérapie).
Livre de chant pour les antiennes d´ouverture et de communion des années A, B et C pour les dimanches et fêtes dans la traduction liturgique actuelle en français.
"Malgré l intérêt qu elles suscitent auprès du public et quelques écrits partiels et dispersés, les publications sur les musiques algériennes restent rares. Le répertoire est immense et multiple, et les Algériens eux-mêmes en ignorent souvent l étendue. Ce champ musical va bien au-delà du simple divertissement et offre un vaste domaine de recherche qui ne demande qu à livrer ses secrets. Fait à partir de notices de disques, cet ouvrage aborde tous les styles de musique d Algérie."
"Comment et dans quelle mesure la musique ottomane a-t-elle influencé la musique maghrébine ? Les janissaires turcs, avec leurs fanfares militaires, ont-ils contribué à donner à la musique du Maghreb son caractère singulier? Les allogènes anatoliens, une fois définitivement installés en terre africaine, n'apportèrent-ils que leur savoir martial ? Autant de questions auxquelles cet album-book tente de répondre en montrant la présence d'une véritable culture diasporique. (L ouvrage inclut deux albums à scanner à l aide de QR Codes). - - - "
"Les chanteurs et musiciens juifs d'Afrique du Nord ont magnifié les traditions musicales maghrébo-andalouses et, plus particulièrement, la musique judéo-maghrébine. Ils ont sauvegardé ce même patrimoine culturel, tout en préservant et en enrichissant leurs traditions cultuelles et culturelles judaïques. Les plus emblématiques comme les moins connus sont présentés dans cet ouvrage, conçu comme un devoir de mémoire et de reconnaissance à leur endroit. Il est accompagné d'un CDet d'un DVD. - "
Ce livre-disque illustré présente 16 chansons enregistrées en 11 langues auprès d'habitant·e·s d'un quartier rhodanien. Ces chansons ont été ensuite arrangées par le musicien Pascal Berne et interprétées par des élèves d'école primaire et des élèves et professeur·e·s de conservatoire. L'ouvrage propose d'entrer dans la fabrique d'un projet d'envergure, à travers des textes qui vous emmèneront dans les coulisses de la Chorale Intergalactique. Entre 2020 et 2021, le CMTRA (Centre des Musiques Traditionnelles Rhône-Alpes) et le Conservatoire à Rayonnement Intercommunal de l'agglomération Villefranche Beaujolais Saône ont mis en commun leurs savoir-faire et leurs équipes pour mener un projet de collectage musical, recherche, création et pratique artistique à l'échelle d'un quartier : Belleroche, à Villefranche-sur-Saône.
En cinquante ans, depuis le revival initié par Claude Marti dans les années 1970 jusqu'aux expérimentations du collectif La Nòvia en passant par le reggae occitan du Massilia Sound System, les chansons et musiques des pays d'oc ont su dévoiler toute leur multiplicité. On plonge avec elle dans une mythologie complexe, où se rencontrent les troubadours et les Cathares, les luttes sociales contemporaines et la transmission orale, mais aussi les musiques caribéennes, l'Orient, et des affinités toutes particulières avec les cultures du bassin méditerranéen ou du Nordeste brésilien. On (re)découvre la mémoire des populations rurales et urbaines, réunies par une certaine idée de la libération des peuples, de la reconnaissance culturelle, du vivre-ensemble et du multiculturalisme. Afin d'en saisir tous les enjeux, le livre explique en préambule le contexte social et politique de ces diverses résurrections de la musique d'expression occitane, vecteur privilégié d'une culture encore largement méconnue. Voyage dans le temps et les lieux (car l'espace occitan n'est ni plus ni moins que la moitié de la France, de Bordeaux à Lyon en passant par les vallées occitanes d'Italie au Limousin, jusqu'au Val d'Aran en Catalogne), Musiques Occitanes rend compte de toutes les musicalités de ce «pays qui veut vivre», de ses richesses et ses contradictions, de ses racines et ses voyages.
"Les rites religieux issus de l ancienne côte de Guinée en Afrique occidentale affirment l attachement des descendants d esclaves à leurs différentes racines, tout en l exprimant dans une créolité toujours renouvelée et créative. Leurs expressions les plus connues se font dans les musiques caribéennes mais aussi dans les nombreux croisements de créateurs du XXIe siècle. Des universitaires continuent à renouer le fil des traditions et des différentes identités, mises à mal par l histoire de l esclavage et des colonisations."
"Ses multiples origines, son large éventail de représentations, son extension géographique planétaire et ses différentes appropriations assurent au reggae plusieurs publics. Les générations se succèdent, les artistes évoluent, les pratiques festivalières et les supports de diffusion se modernisent, mais l'essence même du genre disparaît peu à peu de l'esprit des spectateurs et court le danger de l'oubli. Cet ouvrage pose donc la question suivante : que reste-t-il du message rastafari dans le public du reggae, aujourd hui, en France ?"
Toute la musique bretonne d'hier et d'aujourd'hui par l'une des figures de la scène actuelle.
Qui mieux que Pascal Lamour pour nous conter sous toutes les facettes le riche univers de la musique bretonne?
Cet ouvrage restitue de façon vivante la musique bretonne dans toute sa diversité. Témoignages et anecdotes recueillis partout en Bretagne au fil du temps sont enrichis des nombreuses rencontres réalisées pour l'occasion.
À destination du plus grand nombre Un Monde de musique bretonne est l'occasion de faire connaissance tant des artistes que de tous les acteurs de la musique bretonnes (photographes, danseurs, tourneurs, luthiers...) Pêle-mêle se croisent des sujets aussi variés que la présentation d'un bagad, savoir reconnaître un biniou, comprendre ce qu'est la musique traditionnelle, identifier ce qui caractérise les cinq départements, les conteurs, les chants de marions, Stivell, Glenmor, les styles contemporains, Dastum, UNESCO, les fest-noz, les médias, le Festival Interceltique de Lorient, l'économie de la musique bretonne...
Une iconographie issue des archives de l'auteur et de celles des acteurs actuels sans oublier une sélection de photos obtenues auprès des meilleurs photographes de la scène bretonne.
"Cet ouvrage rassemble les actes du colloque ""La Trompe : tradition et avenir"", ayant pour but de confronter les regards et les recherches sur l'origine et l'histoire de cet instrument dont la pratique actuelle doit beaucoup à une forte et ancienne tradition tant orale qu'écrite. Le CD musical joint au livre offre d'une part un panorama sonore de l'histoire de la pratique de la trompe, avec des extraits de 78 tours, de 33 tours, cassettes et CD publiés au cours des XXe et XXIe siècles représentatifs des styles de trompe."
Depuis une vingtaine d'années, des musiciens enturbannés se produisent avec succès sur les scènes de la World Music sous le label « musique touarègue », tandis qu'au Sahara des festivals présentent des cultures nomades pour un public de passionnés venus du monde entier. Comment expliquer cette trajectoire improbable, des sables du désert au succès commercial ?
Loin des clichés d'une musique qui serait exportée, intacte, du Sahara, Marta Amico plonge le lecteur dans les coulisses des scènes festivalières, derrière l'écran de l'ingénieur du son qui prépare un album, à l'écoute des paroles engagées des musiciens, des négociations des producteurs et des appréciations du public, pour repenser la créativité et l'agentivité des différences culturelles de nos sociétés. L'identité ne naît-elle pas aussi des discours produits sur ces « musiques du monde » et des outils mobilisés pour les créer, les jouer, les échanger, les programmer, les analyser ? Alors que le Sahara malien s'enlise depuis 2012 dans un conflit armé qui affecte lourdement les scènes culturelles locales, ce livre suit un mouvement sonore et politique qui recompose le monde touareg à l'aune de la mondialisation : entre la menace de disparition d'un « peuple nomade » et sa surexposition lors des festivals internationaux ; entre le « goût des autres » des institutions culturelles occidentales et les évolutions esthétiques des répertoires dits traditionnels ; entre l'image internationale du musicien rebelle avec kalachnikov et guitare et les réalités d'un conflit qui transforme le Nord du Mali en un lieu d'enlèvements terroristes et d'affrontements militaires.
Au XIXe siècle, un important élan d'évangélisation marque le début de la christianisation du Congo. Le chant liturgique de cette église missionnaire était fait de chant grégorien en latin et de cantiques traduits dans les langues locales. Mais connaissant les musiques d'Afrique Centrale, on imagine quelle étrangeté ce devait être pour les premiers fidèles congolais ! Aujourd'hui, le chant de l'Église catholique s'est rapproché de ces formes musicales traditionnelles. Cet ouvrage fait l'histoire des choix posés par l'Église du Congo, missionnaire puis autochtone, qui ont permis cette évolution. Quand, comment et pourquoi a-t-on voulu « africaniser » le chant liturgique ? On invoque habituellement toutes sortes de raisons pour l'expliquer : le folklore et l'identité congolaise, la décolonisation, la résistance catholique au régime Mobutu, la réforme liturgique du Concile Vatican II, une « stratégie » pour l'évangélisation etc. Toutes ces raisons sont valables, mais l'ethnomusicologie nous ouvre une autre piste plus intéressante. En Afrique Centrale, la musique n'est pas comprise comme un objet autonome, elle est intimement liée au rite coutumier : elle est un fait social, communautaire, et cela se voit à même les structures d'organisation rythmique et vocale. Le chant des missionnaires européen n'était tout simplement pas compatible avec l'idée congolaise du religieux. Ce livre essaie de montrer comment ont évolué mentalités et pratiques liturgiques dans le bassin du Congo, au cours d'un siècle particulièrement mouvementé de son histoire.
Cette évolution est souvent étudiée mais elle est paradoxalement mal connue et peu renseignée. Elle est pourtant très actuelle pour l'Église catholique : à l'heure où son barycentre se déplace vers le Sud, le problème de l'inculturation sera le vrai défi du XXIe siècle. Elle est aussi utile pour les ethnomusicologues qui trouveront dans le cas du Congo un exemple de dialogue et d'intrication progressive de deux traditions musicales. La perspective originale permise par l'ethnomusicologie contemporaine permet de jeter un regard nouveau et très éclairant, pour éviter des lectures maladroites de l'histoire et rendre compte de ce phénomène musical dans toute sa richesse.
Série de portraits choisis en texte et en image, exclusivement de femmes musiciennes, interprètes et compositrices du Maroc pour donner une plus grande visibilité à ces artistes. Beau livre accompagné d'un CD MP3.
Le parcours " initiatique " de Sylvie Le Bomin à travers les musiques des Otege (Teke) du Gabon met en regard paysages et habitats, instruments de musique, facteurs et musiciens.
Chants et récits mythiques dits dans les cours de villages et les forêts rituelles décrivent le mode de vie d'une société dont les acteurs sont ses propres " trouvères ". Dire et classer les choses comme ceux qui les vivent les désignent et les distinguent, n'est-ce pas là un projet d'atlas des musiques, tel que rêvé par les encyclopédistes ? Jean-Emile MBOT, Recteur de l'université Omar-Bongo
Ce livre plonge dans l'essence même des musiques chinoises à travers les légendes et les mythes qui entourent leurs origines et les relations symboliques qu'entretiennent sons et instruments avec la matière et les éléments.
L'auteur aborde aussi les rapports entre les musiques de la chine et celles de son empire : musiques du théâtre de marionnettes, de l'opéra. elle a notamment choisi de nous faire découvrir dans le disque les sons délicats de la cithare qin, la musique des cérémonies bouddhistes et taoïstes, ainsi que des pièces d'anthologie de l'opéra de pékin.
En annexe : un instrumentarium illustré des principaux instruments de la musique chinoise.
Cet ouvrage est publié à l'occasion de l'exposition "la voix du dragon" et du cycle de concerts de musiques chinoises de la cité de la musique (novembre 2000-janvier 2001).
"L objectif principal de ce guide est de fournir des points de repère à tous les passionnés de Flamenco et tout particulièrement aux amateurs néophytes qui ressentent une attirance pour cet art envoûtant. Les trois premiers chapitres présentent le Flamenco, son développement, son évolution et sa situation géographique, de sa naissance à nos jours. Les chapitres suivants sont consacrés à l étude du chant, de la danse, de la guitare et des autres éléments d accompagnement."
L'ethnomusicologie appliquée désigne un courant de la discipline qui se veut impliqué ou engagé dans une forme ou une autre de valorisation ou de coopération, voire d'action sociale ou politique. Elle peut être tournée vers la sauvegarde d'anciennes formes musicales et la revitalisation de leurs cadres d'enseignement, vers l'aide à la formation disciplinaire et à la mise en archives, ou encore vers le développement de moyens de communication inédits pour les musiques qu'elle investit et leurs interprètes. Cette expression d'ethnomusicologie appliquée couvre-t-elle les nombreux champs d'action et d'échange auxquels elle invite? L'ethnomusicologie se définit d'abord comme une connaissance et un «discours sur...», développé dans un cadre académique. Toute action «pour» les musiques du monde relève-t-elle alors encore de l'ethnomusicologie? Telles sont les questions que ce volume entend explorer à travers une diversité d'exemples, de retours d'expériences et de méthodologies complémentaires.
Fondés à Genève en 1988 dans le cadre des Ateliers d'ethnomusicologie et soutenus par la Société française d'ethnomusicologie, les Cahiers d'ethnomusicologie proposent à leurs lecteurs une publication annuelle. Chaque ouvrage est centré sur un dossier thématique, complété par des rubriques d'intérêt général : entretiens, portraits, brèves et comptes rendus.
La musique vocale des Wolof, population majoritaire au Sénégal, est ici présentée à travers une étude comparative fondée sur les chants collectés entre 1950 et 2006, dans trois régions traditionnelles - le Kajoor, le Saalum et le Waalo. L'inventaire de ces chants, leur analyse et leur catégorisation vernaculaire permettent d'éclairer la manière dont les Wolof ordonnent leur patrimoine musical. L'organologie, l'étude de la systématique et ses liens avec les circonstances de la pratique musicale, ainsi que la comparaison de diverses versions d'un même chant enrégistrées dans ces trois régions à des époques différentes, conduisent l'auteur à valider l'hypothèse d'une seule et même identité musicale wolof.
Une telle approche - à la fois diachronique et synchronique -, offre un éclairage sur les changements historiques et sociaux qui ont fortement influencé le statut et le rôle du musicien professionnel, le gewel, depuis l'époque des royaumes précoloniaux jusqu'à nos jours.
"L auteur s attache dans cet ouvrage à mettre en lumière le folklore le plus en vue de Bahreïn, qui exprime l esprit et la conscience de l être humain bahreïnien, porté plutôt sur la tolérance, l acceptation de l autre et l interaction avec les arts des autres peuples. Ces valeurs ont grandement contribué à enrichir les arts créatifs avec des formes de pratiques artistiques diverses (arts du continent, arts de la mer, arts venus de l étranger). Ces arts se sont transmis d une génération à l autre par voie orale, grâce à la mémoire collective qui a su les sauvegrader, les faire évoluer et les enrichir."