Dans La Terre a soif, Erik Orsenna raconte son tour du monde des grands fleuves.
En faisant le portrait de trente-trois d'entre eux, il nous donne à voir de près les causes de leurs maux : la pénurie mondiale d'eau, la pollution, la multiplication de barrages entraînant la destruction des ressources et des paysages. Un constat : aujourd'hui, les violences viennent de l'eau elle-même. Violences nées de sa rareté tout autant que de sa répartition.
« La Terre a soif. Et la soif est un appel. Le plus bouleversant, car le plus vital de tous les appels.
À cet appel, les rivières et les fleuves ont su répondre. En offrant l'eau réclamée, bien plus que les puits. Cette mission, essentielle entre toutes, combien de temps pourront-ils la remplir ?
Après L'Avenir de l'eau (2008), voici un grand voyage aux royaumes des fleuves. Trente-trois fleuves du monde, de l'Amazone à mon tout petit Trieux (Bretagne Nord).
Voici une géographie intimement mêlée d'histoire. Une musique venue du ciel, une pluie fatiguée de tomber qui continue son parcours dans un lit jusqu'à la mer. Un récit toujours semblable et chaque fois singulier : le théâtre de la Vie.
À Louang Prabang (Laos), un lever du jour sur le Mékong ; à Bâton-Rouge (Louisiane), un pianiste chante le blues pour prier le Mississippi de bien vouloir calmer sa crue.
Mille émerveillements nous attendent. De plus en plus souvent accompagnés d'effroi. ».
Erik Orsenna
Raconter et décrypter l'histoire économique du monde, des origines à nos jours, des chasseurs-cueilleurs aux cybertravailleurs, tel est le pari de cette oeuvre majeure. En analysant l'évolution des théories et des politiques économiques mondiales, Jean-Marc Daniel bat en brèche bien des idées reçues. Loin d'opposer travail et capital, il s'attaque aux conséquences néfastes des actions prédatrices des « oisifs », bureaucrates publics ou privés, qui agissent au détriment de la valeur créée par les « productifs », ouvriers, agriculteurs, entrepreneurs. Depuis l'origine des civilisations jusqu'au XXIe siècle, de Tibère à Xi Jinping et Joe Biden, l'auteur dresse le panorama passionnant d'une économie qui, de crise en crise, engendre de nouveaux modèles.
Bien que sévèrement touchée par la pandémie du Covid-19 apparue dans la ville de Wuhan, la Chine a été la seule grande économie du monde à afficher une croissance insolente en 2020. Bientôt première puissance économique du globe, l'empire du Milieu représente un défi majeur pour les prochaines générations de Terriens que ce soit en termes de réchauffement climatique, de transition écologique, d'hyperdéveloppement économique, d'innovation technologique et de bouleversements politiques engendrés par son modèle de développement, unique en son genre. Après la colonisation menée dans le monde par l'Europe au XIXe siècle, suivie de la domination planétaire américaine au XXe siècle, la Chine serait-elle devenue le grand prédateur environnemental, politique et économique du XXIe siècle ?
Tout commence au début des années 80.
Ils sont encore inconnus ou presque. Leurs noms ? Claude Bébéar, Vincent Bolloré, Bernard Arnault, David de Rothschild, Serge Kampf, Michel Pébereau, Henri Lachmann, Didier Pineau-Valencienne, Jean-René Fourtou, Thierry Breton...
Leur point commun ? Une petite association, « Entreprise et Cité », sans logo ni locaux, qui se réunit de façon informelle autour d'un match de rugby, d'une bonne table ou d'une virée entre amis. Pendant près de vingt-cinq ans, ils vont chasser en meute. Dévorant autour d'eux et se dévorant parfois entre eux.
Très vite, Claude Bébéar s'impose comme le grand inspirateur et le grand ordonnateur de ces chamboulements inédits de l'économie française.
Comment a-t-il façonné et développé des groupes comme AXA, BNP-Paribas ou Vivendi ? Comment a-t-il, en parallèle, imposé l'Institut Montaigne parmi les « think tanks » incontournables et influencé en profondeur la société française en lançant, parmi les premiers, le débat sur l'accès à l'emploi ou l'intégration des jeunes issus de la diversité ? Comment une vraie « bande de copains » à l'appétit insatiable, avec ses éclats de rire, ses coups de gueule et ses coups de coeur, a-t-elle ainsi secoué le capitalisme de la vieille France jusqu'à en faire émerger des champions mondiaux ?
Leur histoire est une saga.
Elle était secrète.
Elle ne l'est plus.
Dans ce livre, Frédéric Lordon se penche sur le centre nerveux du capitalisme : le rapport salarial. Il l'envisage de manière marxiste, c'est-à-dire comme configuration des structures sociales, et, moins classiquement, d'un point de vue spinoziste : quels sont les affects qui font fonctionner ces structures ? Comment rendre les dominés heureux ? Que veut dire consentir ? Qu'entend l'entreprise par " motivation ", " réalisation de soi ", " épanouissement au travail " ? Comment certains salariés en viennent-ils à faire cause commune avec le Capital ?
Lordon nous le montre avec brio : le projet capitaliste est un projet de possession intégrale des âmes, des intériorités. Le totalitarisme est son stade ultime.
Lordon réouvre une porte vers une réponse communiste à l'entreprise : " une vie humaine ".
Avec ce premier livre en français destiné à un large public, le prix Nobel d'économie 2014 nous invite à partager sa passion pour cette discipline. Il défend une certaine vision de l'économie, science qui croise la théorie et les faits au service du bien commun, et de l'économiste, chercheur et homme de terrain.
C'est dire que le lecteur pénètre dans l'atelier d'un économiste et voyage à travers les sujets affectant notre quotidien : économie numérique, innovation, chômage, changement climatique, Europe, État, finance, marché... En dressant un panorama des grandes problématiques de l'économie d'aujourd'hui, Jean Tirole nous fait entrer au coeur des théories dont il est le père.
Avec pédagogie et simplicité, Claire Balva et Alexandre Stachtchenko offrent une introduction accessible à Bitcoin et aux cryptomonnaies. Après une présentation des écueils du système monétaire et financier à l'ère d'Internet, le voyage peut commencer. Origines, fonctionnement, enjeux et espoirs... Faites le tour au fil des chapitres et mettez le pied à l'étrier grâce à quelques conseils pratiques.
Un livre indispensable pour pouvoir enfin prendre part à la conversation sur les cryptomonnaies !
En 1929, une crise économique inédite ébranle le monde. Face à l'interventionnisme de l'État et au chomâge massif, des voix s'élèvent. Bernard Landon propose une "solution miracle" : soutenir l'industrie en renouvelant fréquemment les biens d'usage. Selon lui, la crise entraîne une baisse de consommation et donc de production, menant à la fermeture des entreprises et au maintien de la situation économique critique.
Seule une sortie de ce cercle vicieux pourra sauver le pays. Et si les usagers ne consomment pas d'eux-mêmes, il faut les y pousser voire les y obliger. Mais en utilisant dans cet essai autodité de 1932 le terme d'"obsolescence programmée", il ne se doutait pas qu'il désignerait quelques décennies après l'introduction volontaire de défaillances techniques dans les produits.
Cette histoire commence dans la nuit des temps. Un homme qui passe remarque un arbuste dont les branches se terminent par des flocons blancs. On peut imaginer qu'il approche la main. L'espèce humaine vient de faire connaissance avec la douceur du coton.
Depuis des années, quelque chose me disait qu'en suivant les cheminsdu coton, de l'agriculture à l'industrie textile en passant par la biochimie, [...] je comprendrais mieux ma planète. Les résultats de la longue enquête ont dépassé mes espérances.
Pour comprendre les mondialisations, celles d'hier et celle d'aujourd'hui, rien ne vaut l'examen d'un morceau de tissu. Sans doute parce qu'il n'est fait que de fils et de liens, et des voyages de la navette.
Bien sûr, Michel Audiard n'a jamais été Prix Nobel d'économie...mais on peut en apprendre beaucoup sur l'économie tout en s'amusant des répliques culte de Michel Audiard. Après "Apprenons l'économie avec San-Antonio", Sylvain Bersinger récidive, sans se prendre trop au sérieux !
Un jour, je me suis dit que je ne l'avais jamais remercié. Pourtant, je lui devais mes lectures. Et que serais-je, qui serais-je sans lire et surtout sans avoir lu ? [...] Alors j'ai pris la route. Sa route. De la Chine à la forêt canadienne, en passant par la Finlande, la Suède, la Russie, l'Inde, le Japon, l'Indonésie, l'Ouzbékistan, le Brésil, l'Italie, le Portugal et bien sûr la France, j'ai rendu visite aux souvenirs les plus anciens du papier. Mais je me suis aussi émerveillé devant les technologies les plus modernes. Saviez-vous que le chiffre d'affaires planétaire du papier l'emporte sur celui de l'aéronautique ? Comme je me préparais au départ, une petite voix m'avait soufflé : « Deux mille ans que la planète et le papier cohabitent. Plus tu en sauras sur lui, mieux tu apprendras sur elle. » La petite voix n'avait pas tort. E. O. Donnez-lui une page, Orsenna en fera une épopée. Clémentine Goldszal, Elle.
Dans dix ans, dans vingt ans, aurons-nous assez d'eau ? Assez d'eau pour boire ? Assez d'eau pour faire pousser les plantes ? Assez d'eau pour éviter qu'à toutes les raisons de faire la guerre s'ajoute celle du manque d'eau ? Dans l'espoir de répondre à ces questions, je me suis promené. Longuement. Du Nil au Huang He (fleuve Jaune). De l'Amazone à la toute petite rivière Neste, affluent de la Garonne. De l'Australie qui meurt de soif aux îles du Brahmapoutre noyées par les inondations... J'ai rencontré des scientifiques, des paysans, des religieux, des constructeurs de barrages [...]. De retour de voyage, voici maintenant venu le moment de raconter. Un habitant de la planète sur six continue de n'avoir pas accès à l'eau. Un sur deux vit sans système d'évacuation. Pourquoi ? E. O.
Omniprésent, le mot « crise » est souvent galvaudé. Comprendre l'économie et ses enjeux futurs suppose une analyse fine et précise de ce qu'est une crise économique. C'est à cet objectif que s'attache ce livre. Exposé pédagogique de ce que dit la théorie économique sur les crises et leur éternel retour sous forme de cycle, il se penche ensuite sur les leçons à tirer de l'histoire. Depuis 1945, l'économie mondiale est dominée par les Etats-Unis si bien qu'analyser les crises conduit à étudier leur action. Celle-ci se caractérise par une justification keynésienne du recours systématique au déficit budgétaire et à la facilité monétaire. Le livre tente de répondre à la question de savoir si cette hégémonie américaine, qui n'avait pas été remise en cause par le contre-modèle soviétique, l'a été par les coups de boutoir qu'ont constitués les récessions de 1975, 1992, 2009 et 2020 et par leurs séquelles sous forme de dettes. Quant aux problèmes environnementaux, portent-ils en eux une crise dévastatrice, rappelant le « piège nutritionnel » théorisé par le prix Nobel Angus Deaton, c'est-à-dire un retour à des périodes de pénurie semblables à celles qui marquaient l'économie d'avant 1750 ?
Le terme de "superyacht" désigne une embarcation dépassant 24 mètres, voire désormais 30 mètres, sous l'effet d'une course à l'allongement. Au début de ce siècle, il existait environ 2 250 vaisseaux de ce type dans le monde ; deux décennies et une crise financière plus tard, il y en a plus du double. Loin d'être anecdotique (en France, moins de 0, 01 % des immatriculations de véhicules maritimes à moteur sont concernées), la pratique de la plaisance de luxe, apparue au milieu du xixe siècle, met en évidence la sécession sociale et environnementale des plus riches.
Non pas caprice, excentricité, lubie de milliardaires au mode de vie extravagant ; mais reflet, expression, indice du monde comme il va. Non pas démesure, mais mesure - celle du délire général qui a pour nom "ordre social" . Forme contemporaine de la "réclusion ostentatoire" , la plaisance de luxe nous conduit tout droit aux grandes questions de notre temps - notamment à la reconnaissance juridique de l'écocide comme crime international.
De la lutte des classes à la surconsommation des riches, de la fraude fiscale à la délinquance environnementale, du greenwashing à la gestion différentielle des illégalismes : tirer le fil du superyachting, c'est dévider toute la pelote du capitalisme fossile.
Qu'est-ce qui réunit Smith, Polanyi, Friedman, Keynes, Marx et Schumpeter ? Chacun, à sa manière, refuse les grilles de lecture de son temps et la pensée économique mainstream. Face aux mutations enfantées par les révolutions industrielles, ils sont tous des penseurs de l'alternative : ils questionnent l'intervention étatique, le risque d'épuisement de la croissance, son contournement par l'innovation et, surtout, la dose tolérable d'inégalités dans une société.
Confrontés aux conséquences des grandes crises économiques contemporaines et des guerres industrielles, ces six auteurs clés posent les jalons de la macroéconomie. En s'appuyant sur de nombreuses citations, cet ouvrage analyse finement la pensée de ces six économistes et propose des mises en perspective pour comprendre les débats politiques contemporains.
Citations ;
Enjeux ;
Mises en perspectives ;
Nous sommes à la fin d'une ère, celle d'une économie fondée sur les énergies fossiles, le travail à temps plein, une gestion marchande du monde... et entrons dans ce que Rifkin appelle la troisième révolution industrielle, qui va bouleverser nos manières de vivre, de consommer, de travailler, d'être au monde. Une analyse lumineuse et providentielle de l'avenir de nos sociétés.
La société est de plus en plus compétitive ; l'économie guide le monde. Vers quelle destination ? Le bonheur ? Les indicateurs de satisfaction et de bien-être stagnent ou régressent, dans les entreprises comme dans les couples. L'efficacité ? Les crises financières et les risques écologiques montrent qu'elle laisse à désirer ! La liberté ? Tous ceux qui ont parié que la prospérité mènerait à la démocratie se sont trompés : ce sont les crises qui renversent les tyrans. En vérité, l'économie tend à imposer partout son propre modèle : celui où la compétition l'emporte sur la coopération ; où la richesse acquise renforce le besoin d'en accumuler davantage ; où une espèce étrange - l'Homo economicus - se hisse au-dessus des autres, propageant partout sa logique néo-darwinienne. Une réflexion sur le rapport entre la quête du bonheur individuel et la marche des sociétés par l'auteur de La Prospérité du vice.
Economiste, Frédéric Lordon est connu pour ses essais critiques sur la mondialisation financière, qui ont rencontré un grand succès public. Il a ici choisi une forme singulière, celle du théâtre, pour mettre en scène la crise de la finance mondiale. Le rideau s'ouvre : Messieurs les Banquiers, son Altesse le président de la République française, Monsieur le Premier ministre, Monsieur le Gouverneur de la Banque centrale et le petit peuple des conseillers de la Cour.
La pièce peut commencer : complètement lessivés par la crise des désormais célèbres "subpraïmes" (sic), les Banquiers vont bientôt sonner à la porte de l'Etat pour lui demander de mettre la main au porte-monnaie... Frédéric Lordon se révèle un versificateur virtuose, qui a fait le choix de l'alexandrin pour raconter la déconfiture d'un système qui a tous les traits de l'Ancien Régime. Mais si la forme évoque la tragédie classique, D'un retournement l'autre est aussi une farce sinistre qui dresse un portrait dévastateur de notre élite (le lecteur reconnaîtra sans peine ses plus célèbres représentants).
On rit jaune, à écouter cet aréopage de beaux parleurs affolés par l'interminable maelstrom qu'ils ont provoqué, mais qui jamais n'abjureront leur foi dans les vertus du marché. Crise de la finance, sauvetage public, Explosion de la dette et rigueur hystérique. Et comme d'habitude, à qui va l'addition ? Qui donc de la farce pour être le dindon ? On l'aura compris : le "retournement" à venir n'aura rien à voir avec celui d'un cours de bourse...
Pourquoi analyser les inégalités entre catégories sociales en termes de système ? Comment les inégalités sociales se déterminent-elles réciproquement ? En quel sens peut-on parler de cumul des inégalités ? Comment cette notion renouvelle-t-elle les approches habituelles de la pauvreté et de la richesse ? Pourquoi, comment et dans quelle mesure les inégalités entre catégories sociales tendent-elles à se reproduire de génération en génération ? Quels sont les principaux facteurs de cette reproduction ? Dans quelle mesure peut-on échapper à cette reproduction ?
En se fondant sur un riche matériau empirique, essentiellement statistique, et une exploitation méthodique des publications les plus récentes, ce livre montre l'intérêt d'une approche systémique des inégalités, qui met en évidence la permanence de la division de la société française en classes sociales.
Après la crise financière de 2007-2008, il est devenu banal de dénoncer l'absurdité d'un marché
;Cet ouvrage s'adresse à tous ceux qui s'engagent dans des études comportant des enseignements en sciences économiques.
À partir d'une présentation simple et claire des grands principes et théories économiques, les principaux éléments des analyses microéconomique et macroéconomique sont mis au service d'une compréhension des grandes problématiques contemporaines : croissance et régulation, monnaie et financement, mondialisation.
Les différents chapitres s'appuient sur les principaux acquis théoriques existants et les données empiriques les plus récentes.
Public ciblé :
- Étudiants en économie-gestion et en sciences économiques (DUT, licences, licences professionnelles).
- Étudiants en écoles supérieures de commerce et en IEP.
- Étudiants préparant le CAPES de sciences économiques et sociales ou le CAPET d'économie-gestion.
Livre en Ligne : l'intégralité de votre livre accessible en ligne gratuitement (PC/Mac, Tablettes et Smartphones...)
Au terme d'une enquête-choc de cinq années, qui l'a conduit à mener plus de quatre cents entretiens dans douze pays africains et à consulter des centaines de documents émis par l'entreprise elle-même, Olivier van Beemen met en évidence les pratiques de la multinationale Heineken dans une partie du monde où les États sont souvent défaillants : collaboration avec des dictateurs, voire des criminels de guerre, évasion fiscale, corruption des élites, etc.
Il raconte avec précision comment la multinationale a réussi à imposer son propre récit, tout en profitant de l'absence de réglementation en matière de marketing ou de santé, sans jamais tenir compte des dommages causés par l'abus d'alcool aux économies et aux sociétés dans lesquelles elle opère.
Les cadres ont incarné la société salariale : entre le travail et le capital, ils ont prospéré pendant quatre décennies. Depuis les années 1990, eux aussi subissent les effets de l'intensification du travail, des restructurations dans les entreprises et de la peur du chômage. Pourtant, les cadres, plus que les autres salariés, semblent embrasser leur condition. Ils trouvent dans le stress, les responsabilités, la compétition, et des marges de manoeuvre pourtant réduites autant de sources de gratification symbolique.
Loin d'une adhésion enchantée à l'idéologie managériale, les cadres rencontrés au cours de son enquête par Gaëtan Flocco expriment un rapport au travail qui, malgré tout, relève autant de la réalisation de soi que de l'exploitation. Ainsi, le livre explore l'ambivalence fondamentale qui fait des cadres les complices de leur propre servitude.
L'année 2021 se sera révélée exceptionnelle pour les cryptodevises avec des changements géopolitiques majeurs, dont l'expulsion des mineurs de bitcoins de Chine et le redéploiement des activités de minage aux USA et au Canada, l'arrivée programmée des gov-coin, l'adoption du bitcoin au Salvador et bientôt dans d'autres pays. Mais 2021 se caractérise surtout par l'arrivée d'acteurs majeurs issus de la finance traditionnelle qui vont propulser les cryptodevises dans notre vie quotidienne. Tout cela s'accompagne d'une régularisation progressive et souhaitable, tant aux USA qu'en Europe, et qui confirme qu'un retour en arrière est désormais inenvisageable : les cryptomonnaies sont là et pour longtemps.
Un investisseur avisé qui cherche à construire un patrimoine important dans la durée, pour lui et pour ses enfants, doit donc dès aujourd'hui prendre en considération cet univers nouveau, fluctuant, peu ou pas encore contrôlé et où il est facile de perdre... ou de gagner.
Ce guide de stratégie financière est destiné aux investisseurs soucieux de diversifier leur patrimoine dans les cryptodevises pour profiter des rendements exceptionnels de la finance décentralisée ainsi qu'investir dans les projets blockchain et/ou dans les évolutions crypto les plus ambitieuses du moment (NFT, metavers..). Le modus operandi est ici détaillé et les principales stratégies, si particulières à cet écosystème, sont passées en revue. Le tout avec des mots simples permettant à tout un chacun de définir la stratégie qui lui correspond en fonction de son aversion au risque.