Le quotidien peut sembler monotone à Jean Cains, fils de paysan vivant dans le pays de Saint-Malo. La rencontre avec un marin sera le point de départ d'une aventure maritime à une époque où les derniers corsaires de Saint-Malo poursuivent la guerre de course. Avec l'assistance de la famille Pelletier, le « Terrien » va d'abord travailler sur un chantier naval avant de s'embarquer sur un navire corsaire commandé par le capitaine Le Roux. Des collines de la Rance aux embruns de la Manche, du parfum enivrant des genêts à l'odeur âcre de la poudre, embarquez avec Jean Cains à bord du Cheval-de-Mer.
La saga des Le Quellec tisserands commence dans le Trégor à la fin du Premier Empire et sʼachève environ cent ans plus tard à Rostrenen, au centre de la Bretagne. Les témoignages relatifs aux techniques, aux moeurs ainsi que les événements politiques et sociaux sont mis en regard des traces généalogiques, de manière à reconstituer à la fois le quotidien et le chemin de vie de ces hommes et femmes très pieux et toujours à la tâche. Lʼannée 1900 marque une rupture : Yves Marie Le Quellec décède et la petite affaire familiale semble alors nʼavoir plus dʼavenir. Que deviendront lʼépouse et les enfants ? Cʼest désormais la mémoire familiale qui permet de donner la réponse. Les Le Quellec, une autobiographie familiale qui évoque de manière pittoresque et émouvante des vies tout juste à temps sauvées de lʼoubli.
Cette oeuvre se compose de trois parties distinctes, mais qui finissent par faire un tout, poétique et cohérent, présentant l'ensemble de nos recherches et de nos travaux ouessantins, notre évolution commune, tant sur le plan de l'écriture que sur l'union avec l'île. Car Ouessant est tant présente dans ce livre, non sous un bel album d'images mais comme un être bien vivant, vibrant, avec qui nous avons engagé un dialogue permanent.
À travers ce roman, Charles Doursenaud explore une nouvelle fois les méandres de lÊ1/4âme en nous immergeant avec sa minutie dÊ1/4historien au coeur dÊ1/4une société inégalitaire et injuste où la bassesse et la cruauté prospèrent sur le terreau de lÊ1/4antagonisme de classe.
« Comme le montre Patrick Lepetit dans ce livre, les surréalistes ont voulu voir dans le celtisme les vestiges de la tradition occidentale et dans l'art celte la matrice de leur propre art. » Alors que le surréalisme est souvent présenté comme un mouvement urbain, les surréalistes, à commencer par André Breton, nombreux à avoir séjourné plus ou moins longtemps en Bretagne, voire à y être nés, ont été et sont toujours très profondément marqués par les mythes, les légendes et les paysages de Bretagne et plus largement, pour certains d'entre eux d'origine britannique, de Celtie.
C'est ainsi qu'affl eurent dans leurs peintures et leurs écrits, inspirés de ceux des précurseurs, Alfred Jarry, Tristan Corbière, Saint Pol Roux, Victor Segalen ou Anatole Le Braz, les fi gures d'Arthur ou de Lancelot, de Tristan ou de l'Ankou, qu'y sonnent encore les cloches de la ville d'Ys, que l'on s'y promène sous les frondaisons de Brocéliande ou dans les paysages ouverts sur l'infi ni des îles, presqu'îles et archipels du monde celte.
« Il planait comme un secret de famille au sein de la nôtre. Un secret pour personne, qui nʼavait rien de déshonorant. Il lʼétait, pour moi, secret et déshonorant, vis-à-vis de ma mère qui ne lʼévoquait pas, et de mon père, pourtant le premier concerné. Ils ne mʼen entretinrent jamais, directement, lorsque je fus en âge de comprendre la situation. Cʼétait à moi de la découvrir, mais je ne posais aucune question. » Ainsi commence la seconde partie, Secrets de famille, de ce livre. La première est consacrée aux établissements scolaires et colonies de vacances - ses « Universités », les nomme-t-il - que lʼauteur a fréquentés pendant son enfance et son adolescence à Paris, en Bourgogne, en Bretagne. La figure dominante est celle de lʼun de ses professeurs au collège, le poète alors réputé Maurice Fombeure, surnommé par les médias de lʼépoque « le garde-champêtre dʼhonneur de Saint-Germain-des-Prés. »
Les douze nouvelles de ce recueil emporteront le lecteur d'un bout à l'autre de la planète, mais aussi sur les grèves du nord, sur les îles du sud, sur les marches de Bretagne. Et puis, le voyage n'a pas le même goût dans l'enfance, dans les temps de jeunesse, ou à l'âge mûr. Différents bonheurs et des petites contrariétés de voyager sont ici racontées avec humour. On lui disait « ne touche pas à cela, ça brûle, ne tʼéloigne pas trop, tu risques de te perdre, donne des nouvelles, prends des affaires de rechange, on ne sait jamais ce qui peut arriver » et tous les conseils pour que le voyage soit doux et se passe au mieux... Et c'est rarement le cas.
"Je suis l'auteur, le démiurge. Celui qui se lève la nuit pour assassiner ses victimes. Jesuis le vampire suçant votre sang. J'ai acquis à la sueur de mes insomnies le pouvoir de vous faire sourire ou de nous enquiquiner" Jean Kergrit.
Le lecteur suit les traces de ces veuves irrésistibles, de Lisbonne à l'Irlande, du Cotentin au cantal, de la Bretagne à la Zélande, autant de décors plantés pour un suspense haletant.
Tout au long de ces quinze histoires, se déploient les qualités de conteur de Gérard Le Gouic, que ses nombreux lecteurs apprécient.
Si le cadre de ces rencontres est souvent banal, pour ne pas dire ordinaire, les protagonistes possèdent tous un secret qu'ils conservaient depuis longtemps, ou qu'ils viennent de recueillir.
"Mon enfance ne fut pas malheureuse, mais elle se déroula hors l'accompagnement de tout animal, ce qui équivaut à une certaine forme non pas de maltraitance mais de frustration. Elle fut citadine, autrement dit sous surveillance... Tout au long de mon enfance, je pus entretenir toutefois, par intermittence, des contacts avec les animaux..." "...Ils devinrent permanents lorsque je rencontrais Lucie, et variées furent les espèces qui nous accompagnèrent durant notre vie commune sur plus d'un demi-siècle. je les évoque dans les pages de ce livre."
À l'issue d'une nuit de tempête en mer d'Iroise, la chaîne de secrous maritime intervient pour sauver d'une mort certaine l'équipage du "Grauwolf", un cargo en perdition qui cumule les aléas techniques. Il est en avarie de propulsion, et une partie de sa cargaison est désarrimée.
Quelques jours après leur sauvetage, les membres de l'équipage disparaissent dans la nature...
Dans le Finistère Nord, notamment au pays des Abers, il se passe également des faits surprenants : des bateaux sont régulièrement empruntés, des engins de chantier et de travaux publics sont volés, laissant la population perplexe et inquiète.
Bientôt, Laure, une jeune plouguérnéenne, disparaît à son tour....
Si dans les années folles Marie-Jeanne monte à Paris, ce n'est pas pour faire la "bonniche". La petite paysanne bretonne a de l'ambition. Elle veut s'imposer dans la mode, le cinéma, l'aviation, la course automobile...
Devenir l'égal de l'homme dans la jet-set de l'époque est son obsession. Cette vie incroyable s'inspire de celle de Viviane Elder.
Depuis mai 2017, l'affaire Fañch a déclenché une tempête juridique et médiatique démesurée qui a largement dépassée les limites de la Bretagne. Fañch, c'est ce petit garçon né à Quimper à qui on a donné le prénom de son grand-père. Mais le fait d'inscrire le tilde sur le "n" dans l'orthographe bretonne conventionnelle a engendré les foudres de la justice.
Il y a des amours dont on se remet mal : toute sa vie on claudiquera du coeur. Ne faisons pas mine d'aimer, l'amour pourrait à la longue faire semblant.
Cette nouvelle est inspirée dʼune histoire vraie. Deux adolescents vivent en cachette la découverte de leur homosexualité, qui sera révélée sur les réseaux sociaux. Sʼen suit le suicide de lʼun dʼeux. Lʼadolescent souffre déjà de cette « différence » quʼil ne peut assumer, nʼayant personne à qui se confier. Lʼorganisation de la fête nʼest quʼun déclencheur.
On ne sait plus très bien de nos jours ce qu'est un conte populaire. Depuis le dix-neuvième siècle - que dis-je ? Depuis Charles Perrault, ou peut-être depuis le vieil Ovide - celui qui ouvre un livre consacré à cette littérature s'attend à y trouver l'authentique témoignage de ce qui se répète depuis les temps heureux où les animaux parlaient jusqu'à nos tristes heures où les hommes se sont tus.
Or voici que désormais on voudrait ouvrir des ouvrages bien sérieux dont l'auteur serait un témoin véridique qui, la main sur le coeur, nous assurerait ne pas avoir modifi é une syllabe au récit transmis depuis les plus vieilles des lunes dont l'humanité a gardé la mémoire.
En lisant les contes si bien menés par Jean-Claude Sévellec, cherchons ensemble ces grands thèmes que depuis le petit matin de notre préhistoire les hommes doués d'imagination et dotés de l'aisance du langage ont développés à la grande satisfaction de leurs semblables. Je suis certain que vous les découvrirez dans les pages de cet auteur.
Il écrit des contes parce qu'en chemin il faut raconter des histoires et puis parce qu'à l'auberge, lorsqu'on s'y arrête, on raconte encore des histoires. Plus l'histoire est belle, plus on s'attarde à l'auberge. Personne n'est jamais tellement impatient de reprendre la route vers le très beau pays qui ne fi gure sur aucune carte.
PARUTION : JUILLET 2014 PRIX PUBLIC : 12,00 EUROS FT : 14 X 21 CM â- 128 PAGES â- ISBN : 978-2-919305-58-2 LITTÉRATURE - CHRONIQUES MARITIMES Editions des Montagnes Noires, 51-53 rue Joseph-Le-Fur - 56110 Gourin Tél. : 02 97 23 68 71 - Courriel : c.boissiere906@orange.fr www.edmontagnesnoires.weebly.com Siret : 419 300 157 00015 - Naf : 5811Z Il y a plus de deux cents ans, lors- que les sémaphores voyaient le jour, Les guetteurs juraient obéissance à la consti- tution et fidélité à l'Empereur. Aujourd'hui, les missions de ces anges gardiens de la marine nationale se sont diversifiées dans le sauvetage en mer, la surveillance des approches maritimes et des pollutions et la préservation du patrimoine maritime.
À Nantes, sur fond de guerre, d'occupation et de privations, dans l'ambiance glauque des journaux de la collaboration, survient une étrange histoire de double femme, de double amour, de double traître et de désirs inassouvis.
Des sentiments violents sont exacerbés par la situation. Des dangers surgissent et l'un des membres de l'éternel triangle emprunte volontairement un chemin tragique.
S'inspirant de faits vécus, dans ce roman bref comme un coup de fouet, nul n'est parfait !
L'auteur raconte une vingtaine d'affaires criminelles, souvent insolites, n'hésitant pas à rentrer avec humour dans la vie d'un commissaire de police sous le Second Empire ou à suivre des gendarmes, proches de la population et particulièrement actifs lors de crimes sordides.
« Connaissant parfaitement ce peuple gallo, Josette Marty l'exprime avec sa culture, sa langue d'aujourd'hui telle qu'on la parle avec ce qu'elle a de savoureux dans l'expression, mais sans folklorisme surfait.
Des phrases courtes, concises, comme on parle ; des mots justes, nets. Elle n'a pas peur des mots employés au naturel sans vulgarité aucune.
Le sens aigu de l'observation, le souci de l'image exacte, c'est toute l'écriture de la "Bajote" (la Citrouille, surnom donné à Josette dans son enfance), que l'on pourrait comparer, en peinture, aux Impressionistes...
La "Bajote" sait bien tout cela, tant elle a "connu le monde" dans sa vie professionnelle.
Josette Marty dirigeait avec une qualité certaine une équipe de travailleurs sociaux avec fermeté et clairvoyance. »
Roman.