"Je suis le fils d'un salopard qui m'aimait.
Mon père était un marchand de meubles qui récupéra les biens des Juifs déportés. Mot par mot, il m'a fallu démonter cette grande duperie que fut mon éducation. A vingt-huit ans, j'ai connu une première crise de délire, puis d'autres. Je fais des séjours réguliers en hôpital psychiatrique. Pas sûr que tout cela ait un rapport, mais l'enfance et la folie sont à mes trousses.
Longtemps, je n'ai été qu'une somme de questions.
Aujourd'hui, j'ai soixante-trois ans, je ne suis pas un sage, je ne suis pas guéri, je suis peintre. Et je crois pouvoir transmettre ce que j'ai compris." Un récit qui a la puissance d'un roman, traversé par l'antisémitisme, les secrets de famille, l'art, Dieu, la folie et l'amour. Un autoportrait bouleversant.
Pierre-Auguste entre apprenti en 1854, il n'a que 13 ans, dans l'atelier de porcelaine de Messieurs Levy frères & Compagnie. Très vite, lorsque l'on se rend compte que ce gamin peint à merveille des guirlandes sur tasses et soucoupes comme il y peint d'irréprochables boutons de rose, on n'hésite pas à lui confier d'autres décors, d'autres sujets. Pierre-Auguste les exécute avec une habileté remarquable. C'est en novembre 1861, alors âgé de 20 ans, que Renoir fait son entrée dans l'atelier du peintre et professeur Charles Gleyre.
Chaque titre de la collection est composé d'un livre d'art présentant les oeuvres les plus emblématiques de l'artiste. Il est accompagné d'une narration sonore en CD audio et en ligne, une biographie illustrée d'anecdotes, citations, extraits de lettres qui nous invitent à découvrir l'univers du peintre, l'atmosphère de son époque, ses rencontres, ses errements ainsi que ses aspirations : Une vie d'Artiste.
Qui est donc Paul Cézanne ? D'où vient-il ? De Province, de Provence ! Comment est-il connu ? Par ses oeuvres, ses paysages, ses nature-mortes, ses portraits renouvelant le genre... Pourquoi donc est-il si connu, comment s'est-il distingué durant ce siècle si riche en talents et génies ?
« Cézanne ressemblait à un hérisson. Ses mouvements semblaient limités par une invisible carcasse. Les mots sortaient prudemment de sa bouche, marqués d'un invraisemblable accent aixois », disait Renoir.
Membre de l'Arte Povera, Giuseppe Penone déploie depuis la fin des années 1960 un travail très spécifique confrontant l'homme et la nature, intervenant sur les végétaux pour en modifier la croissance, creusant le tronc d'arbres pour en révéler à la fois la structure interne, les courbes de croissance et la richesse plastique. Plus récemment, son travail s'est orienté délibérément vers une interrogation sur la position de l'humain face à l'histoire classique, ou sa place dans un environnement de plus en plus artificiel.
La présente édition constitue une nouveauté : ses premières gravures. Suite à un travail en Ardèche en 2011, l'artiste avait imaginé frapper le tronc de quatorze essences d'arbres différents (chêne, cyprès, etc.) avec un maillet, enregistrant au passage la qualité de la vibration du bois même, sa résonance en quelque sorte. Par la suite, un long travail d'analyse en studio avait donné à cette matière sonore brute la forme de 14 partitions.
Dans un second temps, Giuseppe Penone a sélectionné sept essences pour donner une transcription plastique de l'expérience qu'il a vécue sous la forme d'une série de sept gravures (65 x 50 cm). Chaque gravure cherche à donner un équivalent plastique de cette fameuse onde sonore, conduisant l'artiste à jouer sur les termes mêmes de la figuration. Ce travail très particulier a été exécuté directement sur plaque de cuivre sans repentir possible. Pour Penone, il était en effet indispensable de laisser ses souvenirs guider directement sa main.
"Transcription musicale de la structure des arbres" se présente sous deux formes : une édition courante (800 exemplaires) présentant ces partitions et la reproduction des gravures, accompagnée d'un enregistrement sonore sur CD ; l'édition de tête quant à elle est complétée du tirage original des sept gravures, chacune étant numérotée et signée par l'artiste. Pour cette collaboration exceptionnelle, Giuseppe Penone a décidé de limiter le tirage à 25 exemplaires pour la vente, donnant à cette intervention un caractère précieux et rare.
Véritable musée imaginaire du spectacle vivant, cet ouvrage réunit le plus grand ensemble de documents jusqu'ici collectés sur tous les aspects de la scène lyrique autour de 1900, alors même que celle-ci connaissait son apogée. Ce nouveau regard porté sur l'opéra ne néglige aucune des formes de la fabrique du spectacle, qu'il s'agisse des enjeux artistiques, pratiques, économiques et humains d'une production - allant des dessous jusqu'aux cintres en passant par les coulisses et les ateliers de construction des décors. La Scène lyrique aborde également le travail scénique du chanteur : celui-ci est aussi acteur et profère sa partie comme un véritable discours. Or, la permanence des règles de la rhétorique et de la civilité au théâtre est frappante jusqu'à la veille de la Première Guerre mondiale. Se tenir debout, s'asseoir, tomber à terre sont des actions régies par des convenances sociales et dramatiques. En revanche, le chanteur avait l'initiative de son jeu. Une grande part du métier d'artiste lyrique consistait, avec l'aide du costume et du maquillage, à composer un ensemble de gestes et d'expressions physionomiques empruntés à de vieilles traditions toujours vivantes. À partir de la réunion et de l'analyse de plusieurs centaines de gravures et de photographies, les auteurs ont recomposé les infinies combinaisons de gestes expressifs qui caractérisaient l'art du chanteur d'opéra. Sur la scène, de la même manière qu'un peintre compose une toile selon des lignes de force, le régisseur dispose les acteurs afin de former de véritables tableaux vivants. Ces moments d'immobilisation constituent le paroxysme expressif des opéras, autour de 1900, où tous les éléments constitutifs du genre se combinent harmonieusement.
La Scène lyrique autour de 1900 contient plus de 560 illustrations (gravures, photographies, reproductions de documents d'archives, etc.) ainsi que deux CD incluant l'enregistrement intégral et inédit du premier tableau du troisième acte des Maîtres chanteurs de Nuremberg, de Richard Wagner (1944), et une anthologie d'airs et de pages symphoniques tirés des Maîtres chanteurs de Nuremberg, de Richard Wagner, par Georges Imbart de La Tour, Paul Franz, Marcel Journet, Georges Thill, Gabriel Pierné, etc. (1908 à 1935).
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Passerelle entre univers d'esthètes dont l'ambition est de décloisonner les mondes, mélanger les genres et les gens, autour d'un feu de mots et d'art sans artifice, qui disent et chantent l'humain, rien que l'humain.
Fragment(s) est né d'un rêve, celui du poète slameur et romancier Marc Alexandre Oho Bambe dit Capitaine Alexandre, de publier un livre d'art total et sa bande originale, déployables à l'infini, en live sur scène et dans des galeries et autres lieux de diffusion culturelle, lors d'expoésie et concerts littéraires organisés par le Collectif On A Slamé Sur La Lune.
Dernier né de la collection de livres/CD Zagzig, aux éditions Dis Voir, CROSSFADING est une expérience sonore inédite réalisée dans le cadre d'une installation de l'artiste Loris Gréaud lors de séances participatives qu'il organise depuis cinq ans dans différents musées à travers le monde.
Conçue pour un système de diffusion sonore binaural - procédé découvert par Heinrich Wilhelm Dove en 1839 - cette installation consiste à envoyer dans chaque oreille, à l'aide d'un casque, des fréquences très proches les unes des autres créant un battement à même de générer des ondes Alpha. Ces ondes caractérisent un état de conscience apaisé, et sont principalement émises lorsque le sujet a les yeux fermés. Elles surviennent lors d'état méditatifs, notamment au moment de l'endormissement de sorte que l'esprit reste éveillé mais le corps endormi comme dans un état de relaxation et de méditation profondes.
CROSSFADING joue donc de ce phénomène perceptif pour conduire progressivement l'auditeur au seuil de l'endormissement et lui permettre d'accéder à des rêves éveillés et à des hallucinations tant auditives que visuelles.
CROSSFADING, est un livre d'artiste qui inclut le CD de l'enregistrement live de la dernière installation de la pièce sonore présentée au Whitney Museum à New York. Il donne aussi à voir l'IRM des hémisphères cérébraux de l'artiste sollicités au cours de l'écoute de cette expérience rare.
CROSSFADING propose ainsi une expérimentation artistique comme vaste entreprise pour « endormir le monde » visant à un état de conscience insoupçonné où chaque auditeur/lecteur est invité à explorer les confins de sa propre psyché.
Détendez-vous et, pour un effet optimum, faites un essai d'écoute binaurale au casque pour une expérience littéralement sensationnelle !Détendez-vous et faites un essai d'écoute binaurale au casque pour un effet optimum !
La « troisième oreille » est un protocole d'expérience d'une écoute forcée des sons internes au corps, réalisé par Bryan Lewis Saunders. Il utilise à la fois le médium du dessin et celui de l'écriture pour rendre compte des métamorphoses sensorielles produites par l'expérience. Cet ouvrage témoigne de cette expérimentation extrême.
En connectant sa trompe d'Eustache à sa glande pinéale, Bryan Lewis Saunders a eu pour projet de détourner la voie par laquelle le son entre dans son corps. Durant 28 jours (du 25 octobre au 21 novembre 2011) il gardera les oreilles obstruées et la bouche attachée à un entonnoir, documentant en temps réel cette expérience torturée et méditative à travers des dessins et des textes. Chaque jour donnant naissance à une multitude de nouvelles idées impossibles à détailler, l'acte de documentation s'est révélé être un obstacle à l'expérimentation. Les notes, croquis et peintures, effectués rapidement par Lewis Saunders, sont donc considérés par leur auteur comme des esquisses, un point de départ duquel réfléchir de manière approfondie aux résultats de l'expérience produite par Brant Withers.
« En privant vos oreilles externes de la possibilité d'entendre, vous redirigez le son qui est alors entendu par l'intérieur de la bouche. Instantanément, les sons de votre corps se mouvant dans le monde deviennent extrêmement forts. Peu après, vous commencerez à entendre avec votre troisième oreille. » Inclus, le CD de Bryan Lewis Saunders, L'expérience de la troisième oreille.
Edition limitée à 450 exemplaires numérotés.
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le moment le plus terrifiant dans un ouragan, ce n'est pas quand les éléments se déchaînent, quand vous êtes prisonnier de quatre murs qui tremblent et vont peut-être vous écraser, tandis que dehors hurlent en choeur les démons de la Nature, non, c'est au contraire quelques instants avant, quand le ciel est devenu doré et que tous les oiseaux ont cessé de chanter. Illustré par les paysages orageux d'EM et brillamment mis en musique par le groupe Profondo Rosso, Jours de lumière est un roman court, tendu et apocalyptique de Sébastien Doubinsky, un « road-movie » composé comme un puzzle en cinquante et un mini-chapitres, qui verront Billy Sherman semer la désolation sur sa route vers le Néant.
Sébastien Doubinsky est écrivain et poète né en 1963 à Paris. EM, artiste, est également le co-fondateur des éditions La Chose. Profondo Rosso est un duo de musique instrumentale et atmosphérique basé à Rennes.
Batteur de jazz, poète, dessinateur, cinéaste, globe-trotter, romancier, dramaturge, céramiste et même académicien : Jean Cocteau, le " Paganini du violon d'Ingres ", a joué toutes les partitions de son siècle.
Mais la plus virtuose, sans doute, reste sa conversation - " le seul sport qui me plaise ", avouait-il dans La Difficulté d'être. Pour tenter d'approcher au plus près ce " sportif " du langage, ce volume réunit quatorze dessins et quatorze entretiens accordés entre 1928 et 1963. Ces joutes, qui tiennent davantage de l'échange de tennis que du combat de boxe - deux sports qu'il appréciait en connaisseur -, composent les autoportraits d'un inconnu.
Cocteau y évoque ses sujets favoris : sa passion de la jeunesse, sa conception de la poésie ou du cinéma, le regard critique porté sur son oeuvre et celle d'autrui, ses souvenirs d'une Époque réputée Belle, son indéfectible admiration pour Stravinsky, Apollinaire et Picasso. Mais certains traits surprendront : sa mésaventure espagnole en 1961, son regard horrifié sur la guerre d'Algérie, son goût paradoxal pour les honneurs ou l'évocation énigmatique des trois enfants dont il aurait pu être le père...
Figure majeure de l'art brut, Adolf Wölfli (1864-1930) fut interné en 1895 à l'asile d'aliénés de la Waldau. Cette même année 1895, il y rédigea sa Courte autobiographie, prélude aux 25000 pages de dessins, écritures et collages qui composeront son oeuvre.
Réputées indéchiffrables, ses « partitions graphiques » n'en ont pas moins inspiré deux belles pièces à Nurse With Wound, Lea Tanttaaria et Great-God-Father-Nieces, à entendre sur le CD qui accompagne ce livre.
Dataphonics de Ryoji Ikeda est un projet musical fondé sur les relations entre le son des données numériques primaires (sound of data), et les composants élémentaires du son (data of sound). Ce travail se concentre sur le système des fréquences sonores situées à la limite de l'audible, phénomène dont " l'auditeur, explique Ikeda, ne devient conscient qu'au moment de leur disparition. " dataphonics constitue également un hommage à Pierre Schaeffer, pionnier de la musique concrète, et à son " solfège de l'objet sonore... La diffusion de l'oeuvre a été programmée mensuellement durant toute une saison dans le cadre de l'Atelier de Création Radiophonique de France Culture, avant d'être remixée et présentée en une seule et même pièce tel un geste ultime et combinatoire au coeur du digital sonore. Incluant à cette recherche un examen mathématique et graphique des sons les plus fondamentaux, Ikeda a prolongé son geste d'artiste en matérialisant par l'image ces "données digitales pures" dans le cadre de ce livre/CD qui décline, explore et questionne dix paramètres sonores fondamentaux qui constituent la matière son/musique.
Frère cadet de Joseph Haydn, violoniste, pianiste et compositeur, Michael Haydn (1737-1806) reste encore trop méconnu. Pourtant ce contemporain et ami proche de Wolfgang Amadeus Mozart est rapidement devenu un compositeur de renom dans les pays germanophiles, même s'il n'a pas connu un succès aussi évident que son frère dans le reste de l'Europe. De ses nombreuses compositions, on peut retenir une trentaine de symphonies mais aussi un célèbre Requiem et un beau Concerto pour alto, orgue et orchestre.
Monographie de référence dédiée à un artiste dont le travail s'établit à partir du son, envisagé comme une matière, avec une centaine d'illustrations, un essai de Thierry Davila, un long entretien et une pièce inédite sur CD audio.Évoluant dans différentes disciplines, le travail de Pascal Broccolichi prend sa source dans une approche focalisée sur l'écoute, et tout particulièrement dans le son envisagé comme un vocabulaire de formes qui se prêtent à la création d'installations. Comme cadre pour sa recherche, l'artiste a développé un réseau d'environnements multiples liés par des relations continues entre une oeuvre et la suivante. En exploitant les principes habituels de certaines lois acoustiques et leur champ d'application technologique autour de l'espace d'exposition, Pascal Broccolichi coordonne la typologie des sons avec nos capacités de perception.
Ce livre permet de découvrir l'histoire, les secrets, les détails des travaux pharaoniques de la mise en eaux spectaculaire qui constitue encore de nos jours une attraction magique du château de Versailles. Le Cd de la musique des Grands eaux de Versailles complètent l'ouvrage.
Figure incontournable des arts sonores et de renommée internationale, eRikm voit pourtant le point de départ de sa démarche sur le territoire des arts visuels à travers la sculpture, l'installation et la vidéo. Cette première monographie, qui s'accompagne d'un CD audio, dévoile le pan moins visible d'une oeuvre qui ose la simultanéité des pratiques et la mise en tension de différents modes de composition, dans et avec tous les langages.
L'ambition de ce septième volet de la collection consiste à mettre l'accent sur un certain nombre d'éléments géographiques, historiques, culturels, artistiques et musicaux pour rendre compte de la complexe diversité mais aussi de la richesse de mondes trop souvent appréhendés à l'aune des seuls repères et références développés par l'Occident. La première partie de l'ouvrage présente la vaste région constituée par le Maghreb et le Sahara.
Indépendamment d'une présentation géo-culturelle, plusieurs dossiers sont consacrés à l'architecture, aux arts décoratifs, à l'art de vivre mais aussi à la façon dont l'orientalisme, en peinture ou en littérature, a marqué l'imaginaire collectif occidental. Enfin un chapitre très documenté est dévolu aux musiques du Maghreb, avec une présentation détaillée des instruments ainsi que des styles et/ou des formes qui s'y rattachent.
De même, quelques extraits d'oeuvres du répertoire "européen" soulignent l'influence que ces régions ont pu exercer sur la création lyrique (L'Italienne à Alger de Rossini) ou dans le domaine instrumental (Suite algérienne de Camille Saint-Saëns) ce qui se traduit parfois par des "emprunts directs" (cf La Bacchanale de Samson et Dalila de ce même Saint-Saëns et la Touchiya du Maroc). Une deuxième partie est dévolue aux quatre grandes régions de l'Afrique noire : l'Ouest, l'Est, le Centre et le Sud.
Pour chacune d'elles une présentation de l'environnement géographique, historique, culturel et artistique permet de mieux comprendre le contexte et les spécificités qui leur sont propres. Pour chaque zone considérée, de nombreux extraits sonores viennent compléter la présentation de ces immenses régions et souligner l'exceptionnelle variété des productions rencontrées. Deux autres importants chapitres sont consacrés : à l'esclavage et aux diverses traites qui ont marqué l'Afrique au fer rouge, à l'art africain, qualifié de "premier".
Ce sera l'occasion de démontrer l'incroyable richesse créative de ce continent et comment il a constitué un puissant vecteur pour le renouveau de l'art en Occident.
Ce catalogue est conçu comme une extension du projet sonore éponyme de Tomás Saraceno autour du mode de communication des araignées. L'artiste argentin a développé différents instruments afin d'amplifier les vibrations arachnéennes et les a utilisés pour réaliser des jam sessions avec des musiciens. Ces enregistrements sont inclus au sein de cette publication, qui comprend également de la documentation, des essais et un texte-manifeste.
Publié à la suite de l'exposition éponyme au NTU Centre for Contemporary Art de Singapour du 23 octobre au 20 décembre 2015.
L'oeuvre de Tomás Saraceno (né en 1973 à San Miguel de Tucumán, Argentine, vit et travaille à Berlin) procède de la rencontre entre les mondes de l'art, de l'architecture, des sciences naturelles, de l'astrophysique et de l'ingénierie. Ses sculptures flottantes, ses projets communautaires et ses installations interactives explorent de nouvelles façons durables d'habiter notre environnement. En 2015, l'artiste a effectué le premier vol en en montgolfière aérosolaire. Au cours de la dernière décennie, il a initié des collaborations avec des institutions scientifiques renommées, notamment le Massachusetts Institute of Technology, l'Institut Max Planck, l'Université technologique de Nanyang à Singapour et le Natural History Museum de Londres.
Tenir l'écart est l'aboutissement d'un aller-retour : sélectionnés pour prendre part à un échange artistique entre le Yucatán et les Pays de la Loire, Raphaël Ilias et Julien Laforge furent accueillis en résidence à la Cúpula, un centre culturel situé à Mérida, du 13 janvier au 13 mars 2016. De retour à Carquefou, les deux artistes présentent un ensemble d'oeuvres qui doivent autant à leur séjour yucatèque qu'à l'intervalle entre leur résidence et l'exposition.
Julien Laforge s'intéresse depuis plusieurs années aux environnements de travail et aux gestes qu'ils suscitent, auxquels il emprunte volontiers formes et matériaux. Raphaël Ilias axe sa pratique autour des rapports entre le phénomène sonore et l'espace, comment ce dernier imprime sa forme aux sons qui le traversent et comment les sons renseignent sur l'espace dont ils proviennent.
Un catalogue d'exposition contenant deux CD avec de nouvelles compositions de Phill Niblock interprétées par Stephen O'Malley, Deborah Walker, Kasper Toeplitz, Franck Vigroux, David Maranha, etc.
Six compositions musicales de Phill Niblock, terre et bouture de citronnier japonais de la ferme naturelle de Masanobu Fukuoka, socles en bois, haut-parleurs, bancs en bois, jardinière en bois, boîtier acrylique, eau, lumière du soleil... Une exposition de Mathieu Copeland.
Nurturing Exhibitions était l'une des deux expositions concomitantes qui formaient Exhibition Cuttings au Forum / Fondation Hermès à Tokyo, entre le 23 avril et le 18 juillet 2021, une époque pendant laquelle les frontières étaient fermées et les vies étaient principalement médiatisées par des écrans au milieu d'une série de confinements.
Conçu comme une écosystème riche et éphémère de nouveaux organismes hybrides nourris par un environnement en constant mouvement évolutif, s'adaptant au temps, le projet Nurturing Exhibitions était basé sur un citronnier japonais Amanatsu temporairement transplanté dans l'espace de la galerie. Associées à la musique de Phill Niblock jouée en continu, parfois devant une galerie vide fermée, les photographies qui composent ce livre illustrent toute la durée de vie de l'exposition, de l'enregistrement d'une composition à la cueillette d'un fruit mûr.
Edition limitée à 200 exemplaires.