Cet ouvrage évoque les multiples facettes d'Annette Giacometti, qui fut l'épouse, la collaboratrice, le modèle d'Alberto Giacometti, ainsi que la créatrice de la Fondation Alberto et Annette Giacometti qui fête aujourd'hui ses vingt ans.
Née Annette Arm, la jeune femme suisse arrive à Paris en 1946, où elle découvre les conditions précaires des avant-gardes artistiques dans le quartier populaire de Montparnasse, les discussions nourries des cercles intellectuels, les séances de pose à l'atelier, la fréquentation quotidienne des artistes et des poètes. Intitulé « Annette en plus infiniment », d'après une note manuscrite de l'artiste, ce catalogue largement illustré rappelle aussi la collaboration d'Annette à l'oeuvre de son mari qui, pendant plus de vingt ans, a repris au travers de multiples portraits sculptés, peints et dessinés, l'étude de son modèle féminin de prédilection. Il met en lumière le processus original de l'artiste, cet infini recommencement pour capter au plus près l'essence de son modèle. La riche sélection d'oeuvres de 1946 à 1965 montre la variété des styles employés, depuis un réalisme parfois exacerbé jusqu'à des formes proches de l'abstraction.
Max Ernst, né le 2 avril 1891 à Brühl et mort le 1 er avril 1976 à Paris, est un peintre et sculpteur dont l'oeuvre se rattache aux mouvements dadaïste et surréaliste.
« Mes yeux ont vu alors des têtes humaines, divers ani- maux, une bataille qui finit en baiser, des rochers, la mer et la pluie, des tremblements de terre, le sphinx dans son écurie. » L'oeuvre de Max Ernst est présente dans de nombreux musées français et étrangers, et particulièrement :
- Grenoble, Musée de Grenoble - Paris, musée national d'art moderne
L'Agenda Paroles d'artiste rend hommage au Palais idéal, merveille d'architecture, de songe et de labeur, celle d'un seul homme, Ferdinand Cheval né à Charmes-sur-Herbasse le 19 avril 1836 et mort à Hauterives (Drôme) le 19 août 1924.
« En un temps où l'art naïf est devenu une réalité considérable, il serait enfantin de ne pas classer, quand c'est nous, Français, qui avons cette chance de la posséder, la seule architecture naïve du monde, et d'attendre qu'elle se détruise. » André Malraux, Sénat, séance du 20 novembre 1968.
Cet agenda sera aussi l'occasion de rappeler l'importance du mouvement surréaliste dans la redécouverte de ce lieu qui reçoit chaque année près de 200 000 visiteurs, et de montrer l'intérêt qu'il représente pour de nombreux écrivains, plasticiens et musiciens.
Qui était Germaine Richier née dans un monde étranger à l'art, pour qui l'art est devenu le centre de son monde ? Qui était cette artiste inclassable qui a tracé sa route envers et contre tout ? Laurence Durieu, petite nièce de l'artiste nous propose une biographie inédite, accompagnée d'un choix de textes des auteurs de son époque, lesquels ont célébré cette herbe folle qui a poussé dans la grande tradition de la sculpture.
Il faut voir La Feuille, La Vierge folle, Le Grain ou La Forêt, quatre sculptures qui, de la terrasse du musée Picasso dominent la baie d'Antibes depuis 1963, pour comprendre que cette oeuvre nous parle de la nature et des hommes, et que de cette conjugaison naissent des êtres hybrides qui font de Richier l'une des plus grande sculpteure du XXe siècle.
L'oeuvre d'Odilon Redon (1840-1916), précurseur du symbolisme hanté par la folie est marqué par l'onirisme et le mystère. L'Araignée qui pleure est une de ses images les plus célèbres de la série des "Noirs". Durant quinze ans, Redon dessine sans relâche mêlant toute une gamme de techniques afin d'obtenir une surface hétérogène qui vient aimanter le regard et le plonger dans ses abîmes. Puis Redon se consacre à partir des années 1890 à l'exploration des ressources expressives de la couleur, à l'huile et surtout au pastel. Et c'est dans la nature que l'artiste trouve l'impulsion pour se « laisser aller à la représentation de l'imaginaire ». Comme nombre d'adeptes de l'ésotérisme et de scientifiques de son temps, il recherchait les principes premiers derrière la variété des manifestations.
« Mes amis les oeuvres de vision personnelle seules resteront. Il faut se créer une science picturale personnelle et vibrer devant la beauté comme devant la femme qu'on aime. oeuvrons avec amour, ne craignant pas les défauts, compagnons habituels inévitables des grandes qualités. Oui, les défauts sont les qualités et le défaut est supérieur à la qualité. Qualité signifie uniformité dans l'effort en vue d'atteindre certaines perfections communes accessibles à tous. Le défaut échappe aux perfections uniformes et banales. Le défaut est donc multiple, il est la vie et reflète la personnalité de l'artiste, son caractère, il est humain, il est tout et sauvera l'oeuvre. » Discours prononcé au banquet offert à Ensor par « La Flandre Littéraire », 1922
« La lumière répandue à profusion sur toutes choses vous attire, vous ahurit, vous affole. [...] Ici, nos plages sont désertes. L'élégance ne réside que dans les pins qui sortent du sable et dans la délicieuse demi-lune que forme le rivage. Mais que cela est éternellement beau. Et grave ou frivole selon la disposition d'esprit de l'observateur ! » Lettre à Charles Angrand, 18 août 1901.
Vincent van Gogh est né eb 1853 à Groot-Zundert aux Pays-Bas et mort en 1890 à Auvers-sur-Oise.
Paroles d'artiste est une collection de format poche pour découvrir ou redécouvrir les grands maître de l'art ancien, moderne et contemporain.
Cette série d'ouvrages monographiques permet d'envisager l'univers d'un artiste à travers une sélection de trente reproductions représentatives de l'ensemble de son oeuvre. Chaque reproduction est associée à une citation extraite d'un entretien, d'une correspondance ou d'un écrit de l'artiste lui-même.
Afin de rendre accessible cette collection aux très nombreux visiteurs étrangers de nos musées et collections publiques françaises, Paroles d'artiste est bilingue anglais-français.
En 64 pages, 31 reproductions et pour seulement 6,50 €, le lecteur se retrouve immergé dans l'esprit et l'oeuvre de Vincent van Gogh.
L'oeuvre de Vincent van Gogh est représenté dans de nombreux musées français et étrangers, et plus particulièrement :
- Amsterdam, Van Gogh Museum - Paris, musée d'Orsay Exposition - Les dessins de Van Gogh, Fondation Vincent van Gogh, Arles, 12 juin-20 septembre 2015
« Croyez-moi, si nous voulons que l'art entre chez nous, comme il le doit, il faut débarrasser nos demeures des superfluités encombrantes, qui sont toujours dans le chemin. [...] Si vous voulez une règle d'or, qui convienne à tout le monde, la voici : N'ayez chez vous rien que vous ne sachiez utile ou ne croyiez beau. »
Gilles Aillaud (Paris, 1928-2005) est un peintre, auteur et scénographe français.
Paroles d'artiste est une collection de format poche pour découvrir ou redécouvrir les grands maître de l'art ancien, moderne et contemporain.
Cette série d'ouvrages monographiques permet d'envisager l'univers d'un artiste à travers une sélection de trente reproductions représentatives de l'ensemble de son oeuvre. Chaque reproduction est associée à une citation extraite d'un entretien, d'une correspondance ou d'un écrit de l'artiste lui-même.
Afin de rendre accessible cette collection aux très nombreux visiteurs étrangers de nos musées et collections publiques françaises, Paroles d'artiste est bilingue anglais-français.
En 64 pages, 31 reproductions et pour seulement 6,50 €, le lecteur se retrouve immergé dans l'esprit et l'oeuvre de Gilles Aillaud.
L'oeuvre de Gilles Aillaud est représenté dans de nombreux musées français et étrangers, et plus particulièrement :
- Paris, musée national d'Art moderne, centre Pompidou - Paris, musée d'Art moderne de la Ville de Paris Expositions - Gilles Aillaud, Musée des Beaux-Arts, Rennes, 17 janvier-17 mai 2015 - Gilles Aillaud, Musée Estrine, Saint-Rémy-de- Provence, 30 mai-30 août 2015 - Gilles Aillaud, FRAC Auvergne, Clermont-Ferrand, 2 octobre 2015-11 janvier 2016
« L'originalité retrouve les concepts fondamentaux les plus lointains ; la vraie originalité retourne à l'origine ; il ne faut pas vouloir être original car on porte en soi son style propre - style vient de stylet - qui jaillit spontanément. » Antoni Gaudí
« Un peintre c'est d'abord quelqu'un qui résiste à sa paresse en étudiant l'anatomie, le dessin, la perspective, la couleur. Le génie vient après - s'il se peut. L'honnêteté c'est de ne pas peindre malhonnêtement. »
« Nous refusons d'accepter l'existence des objets immobiles et les instantanés d'un mouvement, parce que nous ne sommes nous-mêmes qu'un instant dans le grand mouvement. »
Aristide Maillol commence sa carrière comme peintre avant de se trouver une véritable passion pour la sculpture et devenir l'un des sculpteurs les plus célèbres de son temps. Son oeuvre épurée et forte qui exalte la nature et le nu a marqué le passage du XIXème au XXème siècle.
Grâce à Dina Vierny, son dernier modèle, deux musées lui sont consacrés. Le musée Maillol à Paris, et le musée Maillol de Banyuls-sur-Mer, où il est enterré. Le Jardin des Tuileries à Paris constitue le plus grand musée de plein-air pour découvrir son oeuvre.
« Il faut chercher les éléments dans la nature et en faire la synthèse. Mais il s'agit surtout de ne pas perdre l'inspiration. » Lettre à Harry Kessler, 20 novembre 1907
« Certains pensent que les peintres devraient se taire. Mais ce silence condamnerait le peintre à n'être qu'une sorte de singe peignant. »
"Ou nous ramènerons tous les arts à une attitude et à une nécessité centrales, trouvant une analogie entre un geste fait dans la peinture ou au théâtre, et un geste fait par la lave dans le désastre d'un volcan, ou nous devons cesser de peindre, de clabauder, d'écrire et de faire quoi que ce soit". Antonin Artaud
Georgia O'Keeffe est née le 15 novembre 1887 à Sun Prairie, dans le Wisconsin, et morte le 6 mars 1986 à Santa Fe, Nouveau-Mexique.
« Une fleur est relativement petite. Chacun associe une quantité de choses à une fleur - à l'idée de fleurs. Vous tendez la main pour toucher la fleur - vous vous penchez pour la sentir - peut-être vous l'effleurez des lèvres presque sans y penser - ou vous l'offrez à quelqu'un pour lui faire plaisir. Cependant - d'une certaine façon - personne ne voit une fleur - vraiment -tellement elle est petite - nous n'avons pas le temps - et voir prend du temps, comme d'avoir un ami prend du temps. Si je pouvais peindre la fleur exactement telle que je la vois, personne ne verrait ce que je vois parce que je la peindrai petite, aussi petite que la fleur est petite. »
Jean-Pierre Verdier (1957-2021) peint ses visions hallucinées et psychédéliques. Il trouve dans la peinture une satisfaction visuelle et spirituelle de connaissances et de souvenirs. Après le travail il a une sensation de fatigue qui débouche sur une envie de créer plus. « D'une oeuvre j'attends une résonance de ma vie, de mes sentiments, une forme d'extase visuelle, mystique et émotionnelle, lumineuse. Elle doit devenir stable et croître en puissance et félicité. » En proie à des hallucinations, il s'interroge sur la frontière entre le monde réel et le monde du rêve.
De 2014 jusqu'à son décès en 2021, il occupe une minuscule chambre, recommence à peindre ses visions et continue à faire l'aumône.
Le passage d'Alberto Giacometti dans le groupe surréaliste d'André Breton dure à peine cinq ans, pendant lesquels il s'affirme comme l'un des artistes les plus innovants du mouvement. Ses recherches plastiques engagées autour de l'érotisme, du jeu, de l'onirisme et du hasard objectif, ainsi que ses écrits publiés dans les revues du mouvement surréaliste, le distinguent parmi les membres les plus actifs. Si l'aventure surréaliste s'arrête pour Giacometti en 1935, son amitié pour Breton perdure de longues années et ses compagnons de l'époque resteront proches de l'artiste.
Cet ouvrage propose, à travers de nombreux documents inédits et notamment des extraits de la correspondance entre le sculpteur et l'écrivain, de resituer l'importance de la relation de deux figures majeures du XXe Siècle.
« Je crois que je n'ai jamais voulu faire à tout prix quelque chose qui soit de la sculpture ; j'ai toujours travaillé à partir de l'objet, de la logique de la matière. [...] Quand j'ai utilisé l'arbre, [...] je me suis servi du bois et de la végétation comme matière capable de se transformer, de se modeler. Je reconnais par ailleurs la richesse symbolique de l'arbre, mais le principe fondamental de mon travail est une adhésion à la réalité. » Giuseppe Penone
« [S]'il était accordé de vivre des centaines d'années à un homme habile à pratiquer cet art et naturellement prédisposé, il pourrait, grâce au pouvoir que Dieu donne à l'homme, dessiner et exécuter tous les jours de nouvelles figures humaines ou d'autres créatures qu'on n'aurait jamais vues auparavant et auxquelles personne n'aurait encore pensé. » A. D.
René Magritte est né le 21 novembre 1898 à Lessines dans le Hainaut (Belgique). Il est mort à Schaerbeek le 15 août 1967.
« L'art de peindre est-il la vraie magie ? On peut me faire oublier. [...] Aux vacances de Noël on m'envoie à Soignies. [...] C'est là dans le cimetière que je rencontre un jour un peintre venu de la capitale. Je le regarde fixer sur la toile de vieilles tombes coiffées d'hiver. Peindre est-il l'autre porte qui conduit là-bas ?
«Ouvrez les yeux, mondains, voici mon miroir, je meurs et vous mourrez peut-être avant ce soir.» » René Magritte, Moi L'oeuvre de René Magritte est présente dans de nombreux musées français et étrangers.
Le musée Magritte à Bruxelles lui est entièrement consacré.
Événement : exposition René Magritte. La trahison des images, Centre Pompidou, Paris, du 18 septembre 2016 au 9 janvier 2017.