Un ouvrage complet et indispensable qui présente par ordre chronologique les multiples courants qui ont agité le XXe siècle, sans négliger aucune forme artistique. Bernard Blistène associe à chaque mouvement une série d'oeuvres majeures, les explicite clairement en s'appuyant sur des citations et de multiples illustrations.
Enfin, une chronologie accompagne chaque chapitre afin de mettre en évidence les synergies qui ont opéré entre les artistes se ralliant à un même mouvement.
L'auteur, récemment nommé directeur du développement culturel du Musée national d'art moderne (Centre Pompidou), nous entraîne dans différents univers : peinture, sculpture, architecture, bien sûr, mais aussi graphisme, vidéo, design, performances... nous prouvant une nouvelle fois que l'art, a fortiori celui du XXe siècle, est multiple.
Ce numéro s'inscrit dans une suite d'études menées par la revue Marges sur les conditions de la création en ce début de 21e siècle. Il s'agit cette fois d'aborder la question des pratiques artistiques face aux urgences écologiques - question qui est rarement abordée sous cet angle.
L'impuissance des différents gouvernements à répondre à l'urgence climatique est l'une des grandes questions sociales, politiques, économiques de notre temps. Les rapports alarmistes se succèdent, comme les mobilisations citoyennes dans le monde entier, avec pour le moment assez peu d'effet. Au même moment, et en tenant compte de ce contexte, la question des transformations de notre monde, de la nature et de notre rapport à la nature alimente un certain nombre de projets artistiques, dont il est question dans ce numéro.
Pour ce numéro quatre de Papier Machine, 26 esprits germinatifs sont à l'origine de contributions inédites et exclusives. 112 pages en couleur seront imprimées et reliées en mai 2016 et dans vos librairies en juin de la même année (tiens donc, quelle coïncidence).
Au sommaire de ce numéro quatre, sur lequel, ne refusant jamais l'exercice, le mot COIN dicte sa loi, il y aura entre autres, des images de la création du monde en 1974, une conférence d'ornitho-architecture, un complot déambulatoire, une imagerie des parlers cérébraux, la psychanalyse d'une andouillette, une partition à trois bitumes, la formation d'un chien truffier, un jeu d'oie pour souris, et l'étymologie secrète de la signature.
Parmi les 26 contributeurs, Luc Schuiten, chantre de l'habitation bio-climatique, Gregory Voivenel, photographe des cycles, les soeurs Doumerc, journalistes siamo-polymathes, Jérôme Poloczek, hyper-obsessionnel des cadres et des marges à la plume légère, Les Halles de Schaerbeck, néo-dédalistes, batisseurs d'espèces d'espaces, Aïnhoa Jean-Calmettes, directrice de la revue Mouvement, Adèle Jacot, créatrice d'arsenaux et co-fondatrice de Journal Intime de Quartier... et une volée d'autres intubables et géniaux inventeurs, écrivains, illustrateurs, architectes, astronomes, sans oublier nos adoré-e-s inclassables sans-étiquettes.
Les membres du coin :
Adèle Jacot, Karelle Ménine, Francis Tabouret, Coline Sauvand, Anne Raffin, Alejandra Mejia Cardona, Vitalia Samuilova, Anne Penders, Julie Rouanne, Florent Garnier & Sylvain Chauveau, Antoine Bureau, Coline Sauvand, Jean Pellaprat, Nele Lübbert, Valentine Bonomo, Luc Schuiten, Coline Sauvand, Grégory Voivenel, Leslie & Caroline Doumerc, Romain Maggiolo, Doriane Millet, Dariya Nikolaeva, Rachel Simonin, Pierre-Yves Morel & Francisco Moser, Lucie Combes, Audrey Mérigaud, Les Halles de Schaerbeek, Louise Devin, Aïnhoa Jean-Calmettes, Juliette Framorando, Pieter De Wel, Jérôme Poloczek, Aldwin Raoul, Jean Tertrain, Florian Tixier et Sébastien Lenouvel.
Réactivation d'une culte revue d'art et d'essai des années 1980 sous la forme d'un almanach underground grand format de dessin, d'images et de texte, Soldes, la « revue des ouvriers philosophes et des intellectuels bricoleurs », donne la parole aux sages et aux fous. Pour ce 6e numéro consacré à la pensée du vivant, entretiens avec le philosophe Emanuele Coccia, les anthropologues Anna Tsing et Eduardo Kohn, le microbiologiste Marc André Selosse et le spécialiste des forêts Ernst Zürcher ; reportage dans la forêt primaire de Bialowieza ; à la découverte du Yarzakumbu sur les flans de l'Hymmalaya, etc. Illustrations de Aleksandra Waliszewska, Mirka Lugosi, Ya-Wen Li, Martes Bathory...
Au sommaire : la pensée non humaine?(interview exclusives de Emanuele Coccia, Anna L. Tsing, Eduardo Kohn, Marc André Selosse, Ernst Zürcher) ; Dans la forêt primaire de Bialowieza avec Aleksandra Waliszewska ; écosexualités ; BD?(De Groef et Herta + de Martes Bathory sur des textes d'Antoine Boute) ; Le Banquet Cannibale de Lale Westvind ; Hypersomnia de Philippe Lardy?; Les paysages microbiens de Mirka Lugosi ; des architectes décodent le Métier de Vivre à Notre Dame des Landes ; textes d'Elitza Gueorguieva, Laura Peinetti, Misungui Bordelle ; et tous les soldeurs de l'impensé. Couverture au pochoir par Ya-Wen Li (verso : découpes de Jessy Deshais).
Au début des années 1980, un trimestriel belge, Soldes Fins de Séries, avait retenu toute l'attention d'Andy Warhol : « C'est incroyable, c'est le meilleur magazine au monde, je suis jaloux, c'est ce que nous voulions faire avec Interview ». Il faut dire que Soldes Fins de Séries avait fait honneur au grand maître en l'interviewant dès le n° 4 sous le pseudo de « Jean Dupont, vivant à New-York ». Soldes a émergé dans le ressac du punk, sur la crête de la new wave, bien avant que l'art ne soit contemporain, juste avant la vague disco (l'art était actuel et non-plus moderne). En quelques mois Soldes est devenu international, c'était avant la révolution du net, diffusé dans neuf pays, entièrement manuel et intuitif, il est devenu culte en marge de l'industrie des médias.
En 2010, à l'initiative de Marc Borgers, l'association Art Kiosque à Paris et 5C éditions à Bruxelles ont réédité Soldes sous forme d'almanach, une revue « pop et intello » arts, sciences et société (mêlant joyeusement humour, BD, arts visuels, philosophie et utopies réalistes), « pour les ouvriers philosophes et les intellectuels bricoleurs », de périodicité annuelle, au format king size. Soldes, collectif, privilégie le subjectif et explore le divers. Non pas une revue d'art, plutôt « faite comme une oeuvre d'art ».
Fleurir une fois par an avec beaucoup de feuilles. Se rapprocher des sujets pour les comparer ; décloisonner, créer des liens, rentrer dans les matières intimement. Prendre le public pour un lecteur potentiel et non un idiot perdu dans le grand supermarket. Redécouvrir le papier au moment où tous les formats d'écrans nous envahissent. Une revue annuelle sous forme d'Almanach.
Au sommaire du huitième numéro du livre-revue annuel OpticalSound, entre musique expérimentale et art contemporain : Nathalie Leleu, partir en morceaux / Michael Gira, Swans par David Sanson (entretien) / Roxane Bovet, Mathieu Copeland et Laurent Schmid autour de John Armleder / Jérôme Dupeyrat et Olivier Huz et Julie Martin, la lutte des classes s'habille en jaune / Marine Semeria, Éric Mangion et Luc Clément (entretien) / Jean-Baptiste Ganne et P. Nicolas Ledoux (entretien) / Sophie Cras, des savoirs économiques profanes : les artistes face à la valeur de leur travail / Ghislain Mollet-Viéville et P.Nicolas Ledoux (entretien) / Jérôme Lefdup et Jill Gasparina (entretien) / Émilie Moutsis et Émeline Jarret (entretien) ; Adam Ballon, écussons ; Stéphane Margolis, océans intérieurs ; Perrine Lacroix, collection ; Pierre Leguillon et P. Nicolas Ledoux (entretien) / Marie Losier, mes dix disques préférés / David Legrand et Pierre Beloüin (entretien) / Alain Bergala, kiarostami en boucle / Gabrielle d'Alessandro, sur mon bureau / Norscq et Guillaume Ollendorff (entretien) / Damien Dion, les tableaux (vues d'exposition) : une fiction contextuelle / Jonathan Gabion, Benjamin Blaquart, Raphaëlle Jeune, Camille Juthier, Carin Klonowski et Théo Massoulier, recompositions ontologiques et production du sens(ible) / Thierry Weyd, les échos de l'étale un aperçu des royaumes d'elgaland~vargaland et de leur représentation française / Pierre-Yves Cachard, this is a RECORD COVER.
À la fois plasticien, photographe, sculpteur et cinéaste, Christian Boltanski est l'un des artistes contemporains français les plus reconnus. Découvrez dans ce hors-série, qui accompagne la rétrospective organisée par le centre Pompidou, une oeuvre protéiforme et riche.
Dans le cadre de l'Année de l'outre-mer en France lancée en janvier 2011, l'Orangerie du Sénat accueille une exposition d'art contemporain produite par la Fondation Clément et consacrée à des artistes issus de la Caraïbe. Beaux Arts éditions propose à travers son hors-série de découvrir la richesse de la création contemporaine des artistes caraïbes.
Frog n° 18 sous la forme d'un grand livre relié. Une dizaine de critiques d'expositions (Mike Kelley, Matthew Brannon, « Peindre la nuit », Trisha Donnelly...), huit entretiens (Yan Pei-Ming, Ashley Bickerton, Nathalie Du Pasquier, Arno Brandlhuber, Rob Pruitt, Emily Mae Smith, Ida Tursic & Wilfried Mille...), neuf expositions en images, des projets spéciaux d'artistes, et les chroniques, sur plus de 300 pages.
Edition de luxe, sous coffret, limitée à 1000 exemplaires, du second volume du livre Toilet Paper, accompagnée de la montre Toilet Paper !
Le second volume du livre Toilet Paper contient les images des six derniers numéros du magazine (du 6 au 11), ainsi que des projets spéciaux conçus pour Purple, New York Magazine, Kenzine, Le Monde et Dazed & Confused, rassemblées / remixées dans un ouvrage luxueux, avec divers textes (du Nez de Nicolas Gogol à un extrait d'une loi californienne relative au saut de la grenouille en passant par une liste d'inventeurs tués par leur propre invention) et une série de projets inédits.
L'édition limitée « Platinum Collection », avec une couverture dorée ornée du désormais célèbre crapaud, présentée dans un grand coffret siglé, est accompagnée d'un montre créée spécialement par l'équipe de Toilet Paper.
Egalement disponible en édition courante.
Voir aussi le Volume I (Diamond Collection).
Fondé en 2010 par Maurizio Cattelan et le photographe Pierpaolo Ferrari (Le Dictateur), Toilet Paper est un magazine sans équivalent. Dans le sillage de Permanent Food et de Charley, les projets cultes de Cattelan, Toilet Paper, mi-livre d'artistes, mi-magazine, interroge notre obsession contemporaine pour les images en explorant nos désirs et pulsions les plus indicibles. Constitué exclusivement de photographies, dont chacune est minutieusement construite au sein d'un environnement mental spécifique, Toilet Paper pervertit les codes de l'iconographie médiatique, empruntant à la mode, à la publicité, au cinéma, combinant photographie commerciale, récits visuels tordus et imagerie surréaliste pour créer une série de tableaux saisissants, mélanges de normalité dérangeante et de troublante ambiguïté, devant lesquels l'effroi se mêle au plaisir visuel. oeuvre d'art en tant que telle, Toilet Paper interroge aussi, de par l'accessibilité du format magazine et une large distribution, la nature et les limites du marché de l'art contemporain.
Le douzième numéro du magazine surréaliste et provocateur conçu par Maurizio Cattelan et Pierpaolo Ferrari présente 22 nouveaux tableaux vivants oniriques (ou cauchemardesques), une collection de photographies scabreuses, drôles, absurdes et déviantes qui interroge notre obsession contemporaine pour les images.
Fondé en 2010 par Maurizio Cattelan et le photographe Pierpaolo Ferrari (Le Dictateur), Toilet Paper est un magazine sans équivalent. Dans le sillage de Permanent Food et de Charley, les projets cultes de Cattelan, Toilet Paper, mi-livre d'artistes, mi-magazine, interroge notre obsession contemporaine pour les images en explorant nos désirs et pulsions les plus indicibles. Constitué exclusivement de photographies, dont chacune est minutieusement construite au sein d'un environnement mental spécifique, Toilet Paper pervertit les codes de l'iconographie médiatique, empruntant à la mode, à la publicité, au cinéma, combinant photographie commerciale, récits visuels tordus et imagerie surréaliste pour créer une série de tableaux saisissants, mélanges de normalité dérangeante et de troublante ambiguïté, devant lesquels l'effroi se mêle au plaisir visuel. oeuvre d'art en tant que telle, Toilet Paper interroge aussi, de par l'accessibilité du format magazine et une large distribution, la nature et les limites du marché de l'art contemporain.
Catalogue du deuxième volet de la série d'expositions « Transphère » ouvrant le champ aux imaginaires d'artistes émergents et de talents confirmés originaires du Japon. Le projet conçu par l'Atelier BowWow et Didier Fiuza Faustino explore la question de l'habitat à travers la création d'un « environnement magique ».
A l'occasion de l'exposition « La Maison Magique », les architectes de l'Atelier Bow-Wow (Yoshiharu Tsukamoto, Momoyo Kaijima et Yoichi Tamai) et Didier Fiuza Faustino ont choisit de travailler un matériau commun dans une logique de production cyclique. Ce matériau, le bois, utilisé dans la construction des deux architectures, est prélevé au Portugal et y sera réexpédié dès la fin de l'exposition pour une deuxième vie. Bien que les architectes aient décidé de travailler cette même matière, les deux habitacles qu'ils présentent offrent aux visiteurs deux réflexions complémentaires.
Dans un essai introductif, Hou Hanru, commissaire de l'exposition et directeur artistique du National Museum of XXI Century Arts - MAXXI à Rome, présente cette collaboration entre des architectes du Japon et de France.
Le catalogue est illustré par une galerie de photographies de l'exposition et du making of de cette installation inédite composée de deux maisons, Chigi House et A home is not a hole. Les plans d'exécution de ces deux structures à la croisée de l'architecture et de l'art sont également reproduits.
Le texte de l'écrivain Philippe Vasset, dont le roman La légende fait partie de la sélection du Prix littéraire du Monde 2016, et les poèmes de Masayo Koike, lauréate de nombreux prix prestigieux (Prix Yasunari Kawabata en 2007, prix Sakutaro Hagiwara en 2010), ajoutent une dimension immatérielle et poétique à ce projet.
Publié à l'occasion de l'exposition éponyme à la Maison de la culture du Japon, Paris, du 8 juin au 30 juillet 2016, dans le cadre du programme « Transphère (Art - médias - innovation) ».
L'Atelier Bow-Wow (Yoshiharu Tsukamoto, Momoyo Kaijima, Yoichi Tamai) et Didier Fiuza Faustino (né en 1968 à Chennevières-sur-Marne, vit et travaille à Paris et Lisbonne) figurent parmi les représentants les plus remarquables de cette génération d'architectes, apparue depuis les années 2000, qui porte un regard neuf sur les définitions de l'architecture jusqu'ici établies. Leurs recherches sur les conditions de vie dans les villes contemporaines sont artistiquement subversives et socialement engagées.
Le quatorzième numéro du magazine surréaliste et provocateur conçu par Maurizio Cattelan et Pierpaolo Ferrari présente 22 nouveaux tableaux vivants oniriques (ou cauchemardesques), une collection de photographies scabreuses, drôles, absurdes et déviantes qui interroge notre obsession contemporaine pour les images.
Egalement disponible en édition limitée, accompagnée d'un sac en toile Toilet Paper.
Fondé en 2010 par Maurizio Cattelan et le photographe Pierpaolo Ferrari (Le Dictateur), Toilet Paper est un magazine sans équivalent. Dans le sillage de Permanent Food et de Charley, les projets cultes de Cattelan, Toilet Paper, mi-livre d'artistes, mi-magazine, interroge notre obsession contemporaine pour les images en explorant nos désirs et pulsions les plus indicibles. Constitué exclusivement de photographies, dont chacune est minutieusement construite au sein d'un environnement mental spécifique, Toilet Paper pervertit les codes de l'iconographie médiatique, empruntant à la mode, à la publicité, au cinéma, combinant photographie commerciale, récits visuels tordus et imagerie surréaliste pour créer une série de tableaux saisissants, mélanges de normalité dérangeante et de troublante ambiguïté, devant lesquels l'effroi se mêle au plaisir visuel. oeuvre d'art en tant que telle, Toilet Paper interroge aussi, de par l'accessibilité du format magazine et une large distribution, la nature et les limites du marché de l'art contemporain.
L'expérience esthétique semble remise en cause par un nombre important de propositions artistiques contemporaines. L'oeuvre d'art est de plus en plus incertaine, fluctuante, éphémère, immatérielle.
Au sommaire du sixième numéro du livre-revue annuel OpticalSound, entre musique expérimentale et art contemporain : Cosey Fan Tutti (entretien avec Julien Bécourt), Présence Panchounette, Nicolas Boulard, Olivier Quintyn, Wilfrid Almendra (entretien avec Guillaume Mansart), Caroline Delieutraz (entretien avec Maxence Alcade), Simon Fisher Turner...
« La musique avec laquelle on a grandi voulait nous faire changer intérieurement, pas nous faire changer de baskets. » Don Letts « Une rencontre impossible arrivée par un coup de dés : deux pierres angulaires musicales - dont l'une disparue - des années 1980 1990 posées l'une à côté de l'autre pour raviver une présence et conjurer une longue absence : L'Invitation au suicide de Yann Farcy et Sordide Sentimental de Jean Pierre Turmel - comme une épitaphe réjouissante et l'apparition de quelques souvenirs lointains - qui parleront peut-être à peu, justement. Deux albums fétiches chez l'un : Loin de la plage des Provisoires (album abrasif, cru et spectral sans équivalent) et Catastrophe Ballet de Christian Death (second album cathédrale et bancal, mais recelant « The Blue Hour » - petit joyau en forme de madeleine personnelle) et chez l'autre l'impertinence et la suprême classe de sortir des disques de Joy Division, Psychic TV et Monte Cazazza entre autres et ce dans le chant de ruines de la production française de l'époque. Par le truchement de Pierre-Yves Cachard et Thierry Weyd, quelques insistances : les entendre nous parler depuis le purgatoire des temps modernes... À côté de Présence Panchounette, IFP...
Vaste cimetière que ce numéro.
Quelques vivants, heureusement ! Hubert Renard et Nathalie Leleu, Nicolas Boulard, Caroline Delieutraz, Cosey Fanni Tutti, Olivier Quintyn...
Un dossier spécial autour de l'exposition que nous avons organisée l'année dernière à Genève : comme un poing levé. On n'est jamais mieux servi que par soi-même surtout quand l'événement était aussi furtif qu'impossible - pris dans les grèves et un calendrier serré.
On en a profité alors pour échanger avec Alexandre Bianchini et Cocoon - dont nous sortons un superbe vinyle, intitulé comme une sentence définitive : You've arrived.
Cultiver l'entre-soi avec plaisir.
Ce numéro aurait dû sortir en septembre 2018, puis en novembre, puis en décembre...
Ce sera finalement en 2019.
Une envie de laisser un peu reposer...
Prendre son temps dans un contexte où l'art n'a jamais été aussi éteint et muet. Incapable de quitter l'art ou ce qui est montré de l'art, ou ce qui est vendu comme de l'art.
On a pensé jaune : de notre trahison et à l'impuissance à agir sur les ronds points autrement que par l'envie de détruire les quelques sculptures de mauvais goût qui nous rappellent avec violence combien l'art a perdu son projet émancipateur et gagné en inutilité. Combien aux yeux de beaucoup il n'est devenu qu'un décor à mondanités ou quelques chiffres bien alignés sur les écrans des salle de ventes, nouvelle salle des marchés.
Le brouillard s'est dissipé. Pas le souvenir des violences policières et la manière dont a voulu nous isoler, nous séparer les uns des autres : corps social distendu jusqu'à se briser. Nous évoquions dans notre précédent numéro l'émiettement des luttes.
Encore ici. Des plaques de contreplaqué pour protéger les devantures des boutiques, banques, assurances, etc. Comme pour la première maison des Trois petits cochons que le loup souffle en une expiration. Mais déjà celle en bois et celle en briques... Comme des rues vidées des enseignes, logos, publicités - rendues abstraites, nettoyées - avant un ouragan qui ne vient pas. Quelques mois plus tard, les cadres et structures sont encore là, prêtes à être recouvertes... Au cas où...
Au cas où... » Avec Présence Panchounette, François Coadou, Cocoon, Nicolas Vauquier, Yann Farcy, Pierre-Yves Cachard, Émeline Jaret, Information Fiction Publicité, Wilfrid Almendra, Guillaume Mansart, Olivier Quintyn, Alain Farfall, Nathalie Leleu, Hubert Renard, Thierry Weyd, Jean-Pierre Turmel, Pierre Beloüin, Alexandre Bianchini, P. Nicolas Ledoux, Jill Gasparina, Ludovic Chemarin©, Élodie Lesourd, Gianni Motti, Cosey Fan Tutti, Julien Bécourt, Nicolas Ballet, Nicolas Boulard, Jérôme Lefèvre, Simon Fisher Turner, Caroline Delieutraz, Maxence Alcade, Sasha Pevak.
Revue indépendante, hybride et atypique, dédiée à l'art contemporain et aux musiques expérimentales issue du label du même nom, OpticalSound privilégie les pratiques artistiques décalées, frontières et subversives, lutte à sa manière contre la standardisation des objets du monde, l'allégeance de l'information et de la critique à l'argent et aux médias, propose des pratiques exemplaires et références, puise dans l'histoire de l'art, la création contemporaine mais aussi le cinéma, les sciences sociales et la littérature.
Coup de foudre : Robert Tatin Histoire de galeristes : Ceysson & Bénetière à Saint-Étienne Histoire de collectionneur : Philippe Austruy à Flassans-sur-Issole Histoire de l'art : Laurent Danchin à Montpellier Histoire de foire : Outsider Art Fair à Paris Artension aime : Nicole Gaulier, Anne-Sarah Le Meur, Raija Jokinen, Denis Dailleux, Cécile Guettier, Philipppe Parrot Lagarenne, François Gaudet, Mélanie Parent Entretien : Charles Belle Dossier : ATTENTION : FRAGILE ! POUR UN ART DÉLICAT FACE À LA PRÉCARITÉ DU MONDE Phénomène : Artistes sans galeries Expositions : « Sam Szafran », « Mettre au monde »
Les Shadows (1978-1979) d'Andy Warhol, ensemble de 102 toiles sérigraphiées se déployant sur plus de 130 mètres de longueur, seront exposées au MAMVP à la rentrée 2015. Autour de ce prêt exceptionnel - il s'agit de la première présentation complète de la série en Europe -, le musée expose 200 oeuvres, parmi lesquelles les Electric Chairs, les Jackies, les Maos et autres séries iconiques, mettant en exergue la dimension sérielle du travail de Warhol, sa surmédiatisation et sa capacité à bouleverser le visiteur en réinventant son rapport à l'oeuvre.
'Union des Artistes Modernes est l'un des plus amples mouvements de l'histoire de l'art du XXe siècle. Ce hors-série propose de redécouvrir, en lien avec la rétrospective du Centre Pompidou, ce courant majeur du modernisme européen ayant contribué à faire de Paris une capitale mondiale des avant-gardes. L'U.A.M. rassemblait des architectes, des peintres et des sculpteurs, des créateurs de mobilier, des photographes, des créateurs de tissus et de bijoux, des relieurs, des graphistes et des affichistes.
Le premier numéro du cahier érotique annuel, avec Paul Kooiker, Cendres Lavy, Ash Conrad, Lise Stoufflet, Hannibal Volkoff, Cath Orain, Jean-Luc Verna, Catherine Robbe-Grillet, Luce de Tetis, Julien Salaud, Clara Citron, Mirka Lugosi, Julian Feeld, Apollonia Saintclair, Amanda Wieczorek.
Edité par Clément Gagliano, Féros est un cahier érotique. Tantôt sensuel, tantôt sexuel, Féros appelle les sens à l'éveil. Résolument ancré dans son temps, il explore d'un regard obsessionnel les fascinations esthétiques et contemporaines pour les pulsions qui habitent l'être. Sa publication s'impose comme le besoin de révéler les principes d'un éros contemporain qui se cherche et se renouvelle sans cesse, sans en manipuler les représentations. Féros prend le parti de n'inclure que des projets visuels, artistiques et symboliques. Polyphonique et composite, Féros est un concentré annuel et thématique. Dans chaque numéro, oeuvres d'art et de littérature se croisent, s'harmonisent et dialoguent librement. Beauté sauvage et recherchée : Féros.
PARIS, LA n° 13 ou CHEZ CHEZ PERV PERV a été spécialement conçu par les artistes Gardar Eide Einarsson, Matias Faldbakken et Oscar Tuazon : une conversation à trois voix sur la paternité, le travail artistique et la perversion, prenant pour point de départ une série de peintures murales de Picasso défigurées par les attentats d'Oslo en 2011 (et la couverture médiatique américaine de l'affaire DSK...).
En 2011, le terroriste d'extrême droite Anders Breivik déclencha une attaque terroriste de grande ampleur en faisant exploser un fourgon dans le quartier gouvernemental de la ville d'Oslo. Peu de temps après l'attaque, Matias Faldbakken se joint à une visite des lieux organisée dans le but d'évaluer et documenter les dégâts, notamment sur une série de peintures murales par Pablo Picasso. Les peintures murales, sablées directement sur les murs de béton par l'artiste norvégien Carl Nesjar, sont les premières d'une série d'oeuvres monumentales en béton réalisées par Picasso, qui marquent le début d'une relation de travail qui devra continuer jusqu'à la fin de la vie de Picasso.
L'état de ces muraux défigurés et la collaboration propre à Picasso / Nesjar, furent les points de départ de l'exposition intitulée « Chez Perv » à Team Gallery, New-York, organisée par Gardar Eide Einarsson au printemps 2014. Ce numéro de PARIS, LA documente cette exposition et sa suite, une conversation à trois voix sur la paternité, le travail artistique et la perversion.
PARIS, LA est un magazine imprimé indépendant créé en 2008 par l'éditrice Dorothée Perret (DoPe Press). Publié deux fois par an, PARIS, LA fonctionne comme un espace créatif pour retrouver liberté, singularité, et beauté dans la culture d'aujourd'hui. Chaque saison, artistes, designers, photographes et écrivains sont invités à collaborer et à partager leur point de vue par rapport à un thème.
La direction artistique est assurée par Madame Paris / Alexandra Ruiz.
« PARIS, LA is born of shared perspectives. It's a project, like a love story, that comes from the feeling of being in one place, thinking about another. A place between two cities, between scenes, between people, that exists only in the space of our imagination. In Paris, dreaming of the Pacific. Speaking French in LA. And it's as true as a clear blue sky above us. » Dorothée Perret
Au sommaire du 6e numéro d'Inferno, revue semestrielle offrant un éclairage exigeant sur l'actualité de l'art et des scènes contemporaines : Yoko Ono, Fischli & Weiss, Trajal Harrell, Jodorowsky, Cindy Sherman, Sigmar Polke, un dossier spécial danse à New York, un dossier spécial Berlin, Philippe Parreno, Paul McCarthy, Ai Weiwei, Valère Novarina, Ragnar Kjartansson, Mathieu Mercier, Moses und Aron par Castellucci, le Lisbonne arty, un retour sur les biennales de Lyon et d'Istanbul, l'agenda détaillé hiver-printemps 2016...
Inferno est une revue semestrielle bilingue sur l'art contemporain, les scènes actuelles (performance, danse, nouvelles formes) et les littératures contemporaines, née en 2013 dans sa version papier.
Inferno est une revue d'art(s) singulière dans le paysage culturel contemporain, se voulant curieuse et agitée, transfrontières et transversale, irriguée par la pensée et les oeuvres qui bouleversent le monde. Inferno répond à une contemporanéité - cette « distance sans délai » - qui s'interroge et avance, avec les artistes, avec tous. La revue répercute les formes et les idées les plus agitatrices partout où elles naissent et essaiment, aussi bien en France qu'en Europe et au-delà.
Une revue « art & scènes » contemporains, mais aussi « attitudes », car Inferno croit en l'émergence d'une pensée nouvelle, apte à déverrouiller les frontières, mentales et physiques, capable d'ouvrir sur de nouveaux paysages créatifs et intellectuels. Une pensée dont les artistes - au sens large du terme - sont les acteurs et les passeurs, dans un monde en pleine (r)évolution.
Les années 1990 ont été décisives pour l'émergence, la structuration et l'étude de l'art contemporain issu d'Afrique. À travers d'importantes expositions panoramiques à vocation inclusive et d'intenses débats questionnant la légitimité d'une catégorie, contestable pour d'aucuns, nécessaire pour d'autres, c'est tout un champ de production et de recherche qui s'est élaboré.
Dans ce cadre, les questions de réception ont joué un rôle clé. Focalisé principalement sur les quinze dernières années et cherchant à en cerner les spécificités, ce numéro thématique prend du recul par rapport à ces questions. Plutôt que de se focaliser sur les façons dont artistes et oeuvres ont été accueillis et mis en scène, plutôt que de centrer la réflexion sur les lectures dont ils ont fait l'objet, il s'attache à étudier la capacité d'action des artistes et des acteurs culturels en compagnie desquels ils évoluent. Afin de répondre à ces interrogations, ce numéro décline une série de douze cas d'étude, s'appuyant sur des enquêtes de terrain, des recherches en archives, le suivi d'expérimentations.
Les contributeurs explorent la capacité des protagonistes du domaine de l'art contemporain en Afrique à négocier leur place au sein d'un espace artistique globalisé, exercice parfois marqué de désillusions, de malentendus ou encore de controverses.
Au sommaire du quatrième numéro de la revue annuelle OpticalSound, entre musique expérimentale et art contemporain : une relecture de Walter Benjamin par François Coadou, la suite de la collaboration entre François Deck et Raphaèle Jeune, un abécédaire nécrologique du rock par Pierre Beloüin, le calendrier des révoltes 2016 par Matthieu Saladin, la déprogrammation hypnotique de Genesis P-Orridge et Timothy Leary, La jetée de Chris Marker, Salvage Art Institute, Arnaud Labelle-Rojoux, le label Crammed Discs, de nombreux entretiens avec Jean-Luc Verna, Jill Gasparina, Ange Leccia, Carole Douillard et Dora García...
« En termes de puissance de feu, nous n'avons jamais pensé que le petit nain avait une quelconque chance en face des orgues de Staline. Ce que l'on dit maintenant c'est : vous gagnez à tous les coups si l'on constitue une cible reconnaissable sur vos écrans-radar. En arrêtant, on disparaît de l'écran, on rend vain son existence... Le radar a besoin de nous. » Présence Panchounette, Art press n° 145, mars 1990 Avec Nicolas Ballet, Armand Behar, Denis Boyer, Bernard Brunon, Valérie Caradec , Laetitia Chauvin, David Michael Clarke, François Coadou, François Deck, Carole Douillard, Encastrable, Estelle Fauriol, Philippe Franck, Dora García, Gasparina Jill, Sébastien Gouju, Hippolyte Hentgen, Marc Hollander, Raphaële Jeune, Arnaud Labelle-Rojoux, Ange Leccia, Jerome Lefevre, Robert Longo, Christian Marclay, Chris Marker, Allan McCollum, Julie Portier, Claude Rutault, Matthieu Saladin, Salvage Art Institute, Isabelle Vasilic, Jean-Luc Verna, Laurent Tixador, Stephen Wright.
Issue du label du même nom, une structure hybride et atypique qui dessine ses propres frontières entre musique expérimentale et art contemporain, OpticalSound est une revue d'artiste - ni fanzine, ni manifeste - qui lutte à sa manière contre la standardisation des objets du monde, l'allégeance de l'information et de la critique à l'argent et aux médias.
Un examen des pratiques de dépouillement et de simplicité volontaire dans l'art.
Comment peut-on assumer la pauvreté, comment la création est-elle perçue comme dénuement ? Il s'agit de vivre et de créer avec peu, mais aussi de mettre en commun nos ressources, outils, technologies. Dans un déplacement de la notion de richesse, « toute relation qui n'est pas complètement défigurée, y compris sans doute ce que la vie organique porte en elle de réconciliation, tout cela est don ». (Theodor Adorno, Minima Moralia) L'artiste peut travailler par choix avec un matériel désuet, low-tech, recyclé, bon marché. Tout le monde peut réaliser son oeuvre, il est remplaçable - « disposable », comme on le dit des employés de banque. Il peut aussi travailler pour donner une voix aux exilés, aux réfugiés, aux « subalternes » (Spivak) ; explorer la condition des personnes sans statut politique, sans droits civiques, sans représentation historique. Qu'est-ce que la « vie nue » (Agamben) dans une société des technologies et de la consommation ? Les artistes s'identifiant aux sans-papiers, aux déportés, aux « sauvages », aux exclus, aux itinérants ? Après un demi-siècle, nous voulons réévaluer le projet de l'« Arte Povera » (Celant), version 2.0, dans les arts, au théâtre ou dans la rue, contre la capitalisation des ressources - et des oeuvres -, contre l'appropriation de la culture par le commercial et le politique. Nous tenons à travailler sous le radar des circuits de la valorisation cultuelle, à penser en retrait de notre prétention à appréhender le réel dans une société pseudorationnelle : la « pensée faible » (Vattimo). Pour le 40e anniversaire de la mort de Pasolini (1975), nous souhaitons écouter ce qu'il tentait de nous dire : « J'ai la nostalgie des gens pauvres et vrais [...]. » (Furio Colombo, Gian Carolo Ferretti, L'ultima intervista di Pasolini).
Dans le long débat entre la qualité et la quantité à partir de productions « minimalistes » ayant Malevitch comme précurseur, le dénuement confirme le « less is more » et propose le « rien » ou encore le « non-être », rejoignant le « pas fait » de Robert Filliou. Les pratiques du moindre comme saufconduit dans la surenchère des produits et services sont un témoignage du civilisationnel et des obligations au sein d'une sorte de démesure où se confirme un repli nécessaire, peut-être même une inutilité... Les pratiques du peu comme affirmation d'un manque ?
Plusieurs auteurs commentent et réfléchissent sur ces pratiques du moindre.
Aussi, ce numéro d'Inter, art actuel propose un retour sur la destruction de l'oeuvre de Jean-Pierre Raynaud par la Ville de Québec ainsi qu'une critique de la dernière édition de la Biennale de Venise et du Mois Multi à Québec.
Publié par les Éditions Intervention (confondées par Richard Martel à Québec) trois fois par an depuis 1978, Inter, art actuel (anciennement Intervention) est un périodique culturel disséminant les diverses formes, praxis et stratégies de l'art actuel - performance, installation, poésie, multimédia -, tout en interrogeant les rapports de l'art au social et au culturel, au politique et à l'éthique.
Couvrant différentes manifestations artistiques et mouvances politico-culturelles internationales, directement engagé dans le renouvellement du discours sur les pratiques éphémères et émergentes, Inter, art actuel est une tribune qui invite artistes, critiques et penseurs de la culture à prendre position (sous la forme d'essais courts, de critiques documentées et approfondies, de dossiers et de reportages, de chroniques et de comptes rendus) sur les enjeux qui touchent les pratiques de l'art actuel ou de tout domaine connexe, ainsi que sur les transformations de nos sociétés, du rituel au virtuel.
Jill Magid présente un projet au long cours dans lequel elle examine l'héritage laissé par l'architecte et lauréat du Prix Pritzker Luis Barragán (1902-1988). L'occasion pour Magid de soulever les problèmes liés aux archives artistiques - le droit d'auteur, la paternité, l'accès au public, le sentiment national, la restitution d'oeuvres...