Première monographie de l'artiste plasticien, vidéaste, performeur et poète, s'inscrivant dans la collection publiée avec Les presses du réel en lien avec les expositions du Palais de Tokyo, avec des vues d'exposition et une sélection d'oeuvres emblématiques, un entretien, un essai et un ensemble de notices.
Julien Creuzet construit des passerelles entre les histoires minoritaires oubliées, les imaginaires de l'ailleurs et les réalités sociales de l'ici. Son exposition au Palais de Tokyo, dont la visite est rythmée par une bande-son composée pour l'occasion, prend la forme d'une grande place publique où règne une tension permanente propre à notre époque, et déploie la profusion de ses oeuvres en une multitude de récits fragmentés. Préférant l'anachronisme à la linéarité des discours consacrés, Julien Creuzet convoque les registres du poétique et du politique pour livrer un imaginaire mobile associant différentes temporalités et géographies.
Publié à l'occasion de l'exposition personnelle de Julien Creuzet au Palais de Tokyo, Paris, du 20 février au 12 mai 2019.
Coéditée avec Les presses du réel, la collection de livres monographiques dans laquelle s'inscrit cet ouvrage est publiée en lien avec les expositions du Palais de Tokyo.
Richement illustrés, comprenant de nombreuses vues de l'exposition, accessibles à tous, ces livres permettent de poursuivre l'expérience de la rencontre avec l'oeuvre de l'artiste. Les propos des artistes, les contributions inédites de théoriciens, de critiques d'art et de commissaires d'expositions permettent de mieux comprendre le parcours de chaque artiste et la genèse de son projet au Palais de Tokyo. Le lecteur peut ainsi assister au cheminement d'une pensée. Des vues d'atelier, reproductions d'oeuvres, documents préparatoires et images de référence témoignent des processus créateurs et complètent entretiens et essais.
Première monographie de l'artiste australienne, s'inscrivant dans la collection publiée avec Les presses du réel en lien avec les expositions du Palais de Tokyo, avec des vues d'exposition et une sélection d'oeuvres emblématiques, un entretien, un essai et un ensemble de notices.
Angelica Mesiti développe une recherche sur des modes de communication en dehors de la parole ou de l'écriture, pour créer de nouveaux langages à partir de systèmes existants. Dans ses installations vidéo, elle s'intéresse aux questions de traduction de phénomènes culturels divers, à travers le son, la musique, le corps, des gestes spontanés ou chorégraphiés. L'artiste met en lumière, avec sensibilité et finesse, la grâce et l'inventivité du quotidien, tout en soulignant la portée sociale voire politique de la musique et de la performance.
Publié à l'occasion de l'exposition personnelle de Angelica Mesit au Palais de Tokyo, Paris, du 20 février au 12 mai 2019.
Coéditée avec Les presses du réel, la collection de livres monographiques dans laquelle s'inscrit cet ouvrage est publiée en lien avec les expositions du Palais de Tokyo.
Richement illustrés, comprenant de nombreuses vues de l'exposition, accessibles à tous, ces livres permettent de poursuivre l'expérience de la rencontre avec l'oeuvre de l'artiste. Les propos des artistes, les contributions inédites de théoriciens, de critiques d'art et de commissaires d'expositions permettent de mieux comprendre le parcours de chaque artiste et la genèse de son projet au Palais de Tokyo. Le lecteur peut ainsi assister au cheminement d'une pensée. Des vues d'atelier, reproductions d'oeuvres, documents préparatoires et images de référence témoignent des processus créateurs et complètent entretiens et essais.
Daria de Beauvais est commissaire d'exposition senior au Palais de Tokyo. Elle est commissaire de l'exposition personnelle d'Angelica Mesiti.
Mathilde Roman est critique d'art, commissaire d'exposition et enseignante.
Angelica Mesiti est née en 1976 à Sydney, elle y a été diplômée d'un Masters of Fine Art de l'University of New South Wales. Elle vit aujourd'hui entre Sydney et Paris. L'artiste pratique la vidéo, l'installation et la performance. Elle a présenté son travail au Palais de Tokyo, en 2018 à l'occasion du festival Do Disturb et en 2016 dans le cadre du festival Chantiers d'Europe.
L'artiste a été sélectionnée pour représenter l'Australie à la 58e Biennale de Venise (2019). Elle a récemment bénéficié d'expositions personnelles à l'Art Sonje Centre (Séoul, 2018), à la Kunsthale Tbilisi (Tbilissi, 2018), à Artspace (Sydney, 2017) et à la National Gallery of Australia (Canberra, 2017), entre autres. Elle a participé aux biennales d'Adélaïde (2018), Sydney (2014), Istanbul et Sharjah (2013). Ses oeuvres ont été acquises par de nombreuses collections, notamment : Fondation Kadist (Paris, San Francisco), Frac Franche-Comté (Besançon), Auckland Art Gallery Toi o Tamaki (Auckland), QAGOMA (Brisbane), Museum of Contemporary Art (Sydney).
Le magazine Palais consacre ce numéro 27 à l'exposition « Encore un jour banane pour le poisson-rêve », présentée au Palais de Tokyo du 22 juin au 9 septembre 2018. Cette exposition rassemble les créations d'une trentaine d'artistes et d'artisans d'art autour de l'imaginaire de l'enfance, de ses mythes fondateurs et de ses transformations contemporaines.
Construite comme un conte aux multiples niveaux de lecture, l'exposition, « Encore un jour banane pour le poisson-rêve », dont la dramaturgie est imaginée par l'artiste et réalisateur Clément Cogitore, transforme le Palais de Tokyo en un vaste parcours initiatique.
Au sommaire de ce numéro : Sandra Adam-Couralet et Yoann Gourmel, commissaires de l'exposition, en présentent les enjeux et le parcours, entre espaces quotidiens et territoires rêvés, stupeurs et émerveillements.
Kodama Kanazawa, commissaire associée, s'interroge sur l'hybridité spatio-temporelle de l'enfance.
Des contributions spéciales d'artistes de l'exposition : Petrit Halilaj, Anna Hulacová, Chihiro Mori, Rachel Rose, ainsi que l'artiste et mangaka Yûichi Yokoyama qui signe un manga inédit autour de la figure de la chimère.
L'artiste et commissaire d'exposition Ydessa Hendeles s'intéresse à l'histoire de l'ours en peluche comme une figure importante du XXe siècle.
La linguiste Aliyah Morgenstern et la sociologue Régine Sirota proposent une sélection de textes au sujet des moments et des rituels qui fabriquent l'enfance, avec des articles de Julie Delalande, Christine Détrez, Kevin Diter, Nicoletta Diasio, Nathalie Mangeard-Bloch et Virginie Vinel.
L'historien John R. Gillis analyse ce qu'il appelle « l'insularisation des enfants » : la séparation à l'époque moderne de l'espace des enfants et de celui des adultes et l'isolement de chaque enfant dans sa sphère protectrice.
Ferdinand Cazalis retrace une histoire des aires de jeux et expose leur ancrage dans l'histoire politique de l'Occident de 1770 à nos jours.
Une sélection des travaux réalisés par les élèves de l'école élémentaire Torcy (Paris), invités à réagir à l'exposition « Encore un jour banane pour le poisson-rêve » dans le cadre d'un projet pédagogique avec le Palais de Tokyo.
Dans une contribution spéciale, Clément Cogitore livre son carnet d'inspiration pour la dramaturgie de l'exposition « Encore un jour banane pour le poisson-rêve », dont l'interprétation et la réalisation ont été confiées à différents artisans d'art.
Dans une série d'entretiens, Muriel Prouet et Grégoire Talon reviennent sur le savoir-faire et l'audace créatrice de ces artisans d'art (brodeuse et créatrice d'art textile ; ébéniste ; gaufreur, imprimeur et façonneur de velours ; maître-plisseur ; maître verrier ; mosaïste ; sculpteur sur métal ; sculpteur sur pierre) et sur leur collaboration avec Clément Cogitore.
Publié trois fois par an, le magazine Palais offre un regard enrichi sur les expositions et la programmation du Palais de Tokyo. Palais donne à voir l'art contemporain d'une manière actuelle et, aussi souvent que possible, du point de vue des artistes eux-mêmes. Chaque saison, dossiers thématiques, entretiens, essais, projets spéciaux et inserts sont autant de contributions d'artistes, de critiques d'art, d'historiens ou de théoriciens qui font du magazine Palais un outil indispensable pour appréhender l'art contemporain.
Le magazine Palais dédie l'intégralité de ce numéro 22 à l'exposition « I Love John Giorno » de Ugo Rondinone présentée au Palais de Tokyo (du 21 octobre 2015 au 10 janvier 2016), première rétrospective au monde consacrée à la vie et l'oeuvre du poète américain John Giorno, figure majeure de la contre-culture américaine depuis les années 1960.
Personnage iconique des premiers films d'Andy Warhol, et influencé par les artistes Pop qui lui ouvrent la voie de la « poésie trouvée », John Giorno capture sur le vif la langue populaire des publicités, de la télévision, des journaux et de la rue. Cherchant depuis le milieu des années 1960 à conférer une pertinence et une résonance nouvelle à la poésie, il conçoit le poème comme un virus qui doit se transmettre au plus grand nombre. Qu'ils soient enregistrés sur un disque ou un répondeur téléphonique, sérigraphiés ou peints sur toile, déclamés sur scène ou déstructurés sur la page d'un livre, les poèmes de John Giorno sont des images dont la reproduction par la technologie est sans limite.
Concevant cette exposition comme une oeuvre à part entière, l'artiste suisse Ugo Rondinone réinvente le format de la rétrospective à la manière d'un portraitiste. « L'ensemble reflète le processus de travail de John Giorno et permet de comprendre la double influence de la culture américaine et du bouddhisme tibétain sur sa vie et son art. » (Ugo Rondinone) Ce numéro du magazine Palais suit l'organisation de l'exposition en huit chapitres représentant chacun une facette de l'oeuvre foisonnante et de la vie de John Giorno. Il regroupe un ensemble de contributions inédites et de témoignages d'artistes, des documents issus des archives personnelles de John Giorno, ainsi qu'une sélection d'écrits de John Giorno.
Avec les contributions de John Giorno, Ugo Rondinone, Florence Ostende (commissaire de l'exposition), Marcus Boon, Laura Hoptman, Daniel Kane et Jean-Jacques Lebel à propos de l'oeuvre de John Giorno, Bruce Jenkins sur John Giorno et Andy Warhol, Marcia Bassett et Anastasia Clarke au sujet des archives de John Giorno, Nathalie Bazin et Vivian Kurz sur le bouddhisme tibétain et sur son importance pour John Giorno, Anne Collier et Matthew Higgs à propos de Giorno Poetry Systems, ainsi que de Verne Dawson, Judith Eisler, Pierre Huyghe, Françoise Janicot, Scott King, Gérard-Georges Lemaire, Elizabeth Peyton, Michael Stipe, Billy Sullivan, Rirkrit Tiravanija.
Autour du Lasco Project, le programme du Palais de Tokyo dédié aux arts urbains, le magazine Palais consacre ce nouveau numéro aux artistes dont le travail s'est développé dans la rue.
Initié en 2012, le Lasco Project révèle, dans les méandres souterrains du bâtiment du Palais de Tokyo, l'un des plus étonnants parcours d'arts urbains dans un lieu culturel. Près d'une soixantaine d'artistes internationaux ont ainsi réalisé des interventions, pour certaines monumentales, pour d'autres secrètes, qui se confrontent à l'architecture brute du Palais de Tokyo et qui infiltrent ses espaces interstitiels.
Au sommaire de ce numéro : André interviewé par Olivier Zahm, Azyle, propos recueillis par Hugo Vitrani, Philippe Baudelocque interviewé par Bénédicte Philippe, Craig Costello interviewé par Barry McGee, dran interviewé par Maurizio Cattelan, Evol interviewé par Pedro Soares Neves, Stelios Faitakis, par Nadja Argyropoulou, Futura, Mode 2 et Boris Tellegen interviewés par Nicolas Gzeley, avec une contribution visuelle inédite. Une collaboration visuelle inédite entre Antwan Horfee et Ida Ekblad, JR interviewé par Jean de Loisy, Olivier Kosta-Théfaine interviewé par Mohamed Bourouissa, Lek & Sowat et leurs invités du Lasco Project, par Philippe Vasset, OSGEMEOS interviewés par Allen Benedikt, Felipe Pantone interviewé par Evan Pricco, Cleon Peterson interviewé par Myriam Ben Salah, SKKI©, Vhils, Fabrice Yencko interviewé par Hugo Vitrani, un essai de François Chastanet établissant une géographie de la signature urbaine par l'étude des apports du style new yorkais dans le graffiti et des inventions calligraphiques des graffitis de Los Angeles et de São Paulo, « La Trappe », une courte nouvelle d'Oscar Coop-Phane, un essai de Jacob Kimvall sur les relations complexes entre les artistes du graffiti et du street art avec les institutions artistiques, un texte de Hugo Vitrani introduisant au Lasco Project ainsi qu'une sélection de livres par Nicolas Gzeley et Hugo Vitrani.
Publié trois fois par an, le magazine Palais offre un regard enrichi sur les expositions et la programmation du Palais de Tokyo. Palais donne à voir l'art contemporain d'une manière actuelle et, aussi souvent que possible, du point de vue des artistes eux-mêmes. Chaque saison, dossiers thématiques, entretiens, essais, projets spéciaux et inserts sont autant de contributions d'artistes, de critiques d'art, d'historiens ou de théoriciens qui font du magazine Palais un outil indispensable pour appréhender l'art contemporain.
À l'occasion de sa carte blanche au Palais de Tokyo du 18 octobre 2017 au 7 janvier 2018, l'artiste française Camille Henrot est la rédactrice en chef invitée de ce numéro 26 du magazine Palais, consacré intégralement à l'exposition « Days are Dogs ».
Pour cette exposition, Camille Henrot présente un vaste ensemble d'oeuvres, auquel s'ajoutent des productions d'artistes avec lesquels elle entretient un dialogue fécond : David Horvitz, Maria Loboda, Nancy Lupo, Samara Scott, Avery Singer, ainsi que le poète Jacob Bromberg. L'exposition « Days are Dogs » explore comment la semaine et les jours qui la composent structurent notre rapport au temps. Elle révèle la manière dont cette invention nous rassure - en nous offrant un cadre commun et des routines - autant qu'elle nous aliène - en instaurant un ensemble de contraintes et de dépendances. Chacune des sept parties thématiques de l'exposition est ainsi consacrée à un jour de la semaine, allégorie d'un ensemble d'émotions et d'actions dont les oeuvres se font l'écho.
Suivant cette organisation en sept parties (matérialisée par un système d'onglets), ce numéro du magazine Palais explore les différentes thématiques de l'exposition.
Avec des textes de Ben Eastham, Orit Gat, Haidy Geismar et Chris Kraus ; Miranda Lash en conversation avec Lora Ann Chaisson, Chris Sharp et Polly Staple ; une interview de Camille Henrot par Daria de Beauvais, commissaire de l'exposition ; des contributions inédites des artistes invités, Jacob Bromberg, David Horvitz, Maria Loboda, Nancy Lupo, Samara Scott et Avery Singer, ainsi qu'un large ensemble iconographique consacré aux oeuvres de Camille Henrot.
Publié trois fois par an, le magazine Palais offre un regard enrichi sur les expositions et la programmation du Palais de Tokyo. Palais donne à voir l'art contemporain d'une manière actuelle et, aussi souvent que possible, du point de vue des artistes eux-mêmes. Chaque saison, dossiers thématiques, entretiens, essais, projets spéciaux et inserts sont autant de contributions d'artistes, de critiques d'art, d'historiens ou de théoriciens qui font du magazine Palais un outil indispensable pour appréhender l'art contemporain.
D'abord reconnu pour ses vidéos et films d'animation qui mêlent dessin, musique et images cinématographiques, parfois grattées ou retravaillées, le travail de Camille Henrot (née en 1978, vit et travaille à Paris) brouille les catégories traditionnellement hiérarchiques de l'histoire de l'art. Ses dernières oeuvres, qui se déclinent sous forme de sculptures, dessins, photographies, et toujours films, traitent de la fascination exercée par l'ailleurs et par l'autre (géographique, mais aussi sexuel), fascination reprise dans les mythes populaires modernes dont s'inspire Camille Henrot. Les objets hybrides, impurs, de l'artiste jettent un doute sur l'écriture linéaire et cloisonnée de l'histoire occidentale, et soulignent sa part d'emprunts et ses zones d'ombres.
Camille Henrot a notamment exposé en France au Centre Pompidou, au Musée d'art moderne de la ville de Paris, au Palais de Tokyo, à l'Espace Paul Ricard, au Jeu de Paume, à la Fondation Cartier, à l'Espace Culturel Louis Vuitton, à la Fondation Maeght, aux Collections de Saint-Cyprien, au Musée des Beaux-arts de Bordeaux, au Crac Alsace, ainsi qu'à l'étranger : au Sungkok Art Museum de Séoul, au Palais des Beaux-arts de Bruxelles, au Centre pour l'image contemporaine de Genève, au Hara Museum à Tokyo et au Centre Culturel Oi Futuro de Rio de Janeiro.
Camille Henrot a reçu le Lion d'argent à la 55e Biennale de Venise en 2013, le Nam June Paik Award 2014, le Edvard Munch Art Award 2015...
Voir aussi Yona Friedman & Camille Henrot.