Pieter Bruegel est souvent considéré comme l'incarnation ultime de l'identité flamande. Pourquoi en est-il ainsi depuis la redécouverte de son oeuvre vers 1900 ? Comment se fait-il qu'il soit devenu une icône, une source inépuisable d'inspiration et un cliché incontournable ? L'exposition Feast of Fools. Bruegel redécouvert, présentera au visiteur une série d'oeuvres clés d'artistes flamands et internationaux qui « ont quelque chose en commun avec Bruegel ». Ils s'inscrivent dans le prolongement de ses thématiques, les réinterprètent, le citent... et montrent ainsi que son oeuvre n'a rien perdu de sa pertinence.
Bruegel, le malentendu.
La fête des fous. Bruegel redécouvert commence par « le grand malentendu », lorsque Bruegel a été proclamé, au lendemain du romantisme, barde pictural des psaumes paysans, des craquements des paysages envahis par la neige et des murmures éternels des champs de blé ondoyants, profondément enraciné dans l'argile flamande. Elle étudie la manière dont les artistes flamands et, par extension, belges et internationaux, ont traité son héritage artistique au cours de l'entre-deux-guerres et au-delà. Dans ce cadre, nous nous concentrons sur James Ensor, Valerius De Saedeleer, Jules De Bruycker, Gustave Van de Woestyne, Frits Van den Berghe, Jean Brusselmans, Constant Permeke, Anto Carte, Otto Dix, Stijn Streuvels, August Sander, Hubert Malfait et George Grosz.
Bruegel, aujourd'hui.
Dans la foulée, La fête des fous. Bruegel redécouvert ouvre un certain nombre de registres contemporains avec l'art, la perfor- mance et la musique. En collaboration avec les commissaires Luk Lambrecht et Lieze Eneman, une série d'artistes ont été invités à réagir à des thèmes de l'oeuvre de Bruegel, ou à l'interprétation de ceux-ci par la génération qui l'a redécouvert.
Les artistes participants sont Lázara Rosell Albear, Kasper Bosmans, Dirk Braeckman, Ricardo Brey, Daniel Buren, Carlos Caballero, Anetta Mona Chisa & Lucia Tkásová, Leo Copers, Jimmie Durham, Christoph Fink, Jan Van Imschoot, Bart Lodewijks, Hana Miletis, Yola Minatchy, Elisabeth Ida Mulyani, Honoré d'O, Ornaghi & Prestinari, Jonathan Paepens, Emmanuelle Quertain, Kurt Ryslavy, Sam Samiee, Pascale Marthine Tayou, Grazia Toderi, Yurie Umamoto, Birde Verheer swynghels, Peter Verhelst & Anneleen Boehme et Gosie Vervloessem. Ces créations seront liées aux oeuvres existants de Marcel Broodthaers, Mario Merz, Panamarenko et Franz West. Studio Job a également créé une nouvelle sculpture qui fait référence au bol de bouillie que l'on peut voir dans diverses scènes de Bruegel.
Bruegel, dans le monde La fête des fous. Bruegel redécouvert se poursuit avec une création de Rimini Protokoll, l'une des compagnies de théâtre les plus créatives de Berlin. La compagnie a développé une installation vidéo, avec des lunettes de réalité virtuelle, qui constitue un contrepoint interactif et immersif au parcours de l'exposition. Rimini Protokoll s'est concentré sur « Feast of Food ». À l'époque de Bruegel, la nourriture était produite près du consommateur, les produits exotiques n'étant apparus que petit à petit sur les tables. Au 21 e siècle, la situation a radicalement changé : les familles de paysans de Bruegel sont devenues des industriels de l'agroalimentaire de haute technologie, les supermarchés proposent une infinité de produits et nous ne connaissons même généralement plus l'origine de ce que nous mangeons et buvons. En outre, la population mondiale a doublé au cours des 50 dernières années. Rimini Protokoll se penche sur la transformation de notre production alimentaire au fil du temps.
Le visiteur se retrouve dans un monde où des gens travaillent pour nous, bien loin de nos cuisines : de Rungis, près de Paris, le plus grand marché alimentaire au monde, à un immense abattoir en Bavière, en passant par des champs de légumes d'Almeria.
L'exposition La fête des fous. Bruegel redécouvert s'inscrit dans le cadre du projet « Les Maîtres flamands » de VISITFLANDERS, qui soutient l'exposition La fête des fous. Bruegel redécouvert.
The focus of this publication and accompanying exhibition is Indonesia ; a country for which the term "imagined community" was invented. The archipelago is of such scale and diversity that it is surpasses any generalisation. The texts and artistic projects here capture the entanglements between those differences as well as with wider European and Asian histories, while always looking to how the past is shaped by the present.
The texts include Walter Mignolo's critical essay on decoloniality and two histories of Indonesian art by Bambang Bujono and Aminudin TH Siregar in relation to colonial and post-colonial conditions. The book serves as an important introduction to modern and contemporary art in and about Indonesia, and its implications beyond the region.
Les artistes belges Paul Reniere et Martine Depla résident depuis 2016 à Autun en France. Pour Ce qui pèse et ce qui nourrit, la première édition de la biennale Art Autun, ils ont invité de nombreux confrères à donner conjointement forme au passé que la Flandre et la Bourgogne ont en commun et dont on retrouve de multiples traces dans l'art. Une exposition intime, pleine de surprises et de poésie, qui s'imprègne du patrimoine historique d'Autun.
Convoquer les éléments, capter les liens invisibles qui unissent les composantes de l'univers, saisir les processus d'érosion, d'empreinte, de cristallisation, révéler la brûlure du soleil... Entre fantasme de domination des éléments et humilité créatrice du laisser-faire, le recours à la nature et à ses manifestations a traversé différentes générations d'artistes depuis l'aube des années 1960. Le présent ouvrage rassemble les oeuvres d'une cinquantaine de ces artistes « cueilleurs » de vent, de lumière et de pollen. Habitées par une conscience aiguë de la fragilité de l'ordre naturel, ces pratiques dessinent en creux un plaidoyer pour l'environnement et un appel à écouter et ressentir la vie secrète de l'univers.
Collectionneur d'art de renommée internationale, ADRIAN DAVID analyse l'art avec acuité et rejette les excès du concept d' «art». En sa qualité d'expert en art, il nous explique comment SH*T suppure et SHOCK règne à travers les siècles.
Sa surprenante analyse artistique apprend au lecteur à comprendre et à aimer l'art. Avec Critique artistique pour connaisseurs, il prouve que l'art ne meurt jamais.
« Ne vaut-il pas mieux devenir fou de l'art que mourir d'abêtissement ? »
Fotofever est née de la volonté de créer une plateforme de promotion de la photographie.
à travers une sélection pointue, chaque édition porte les valeurs de Fotofever : audace, passion, et partage.
Fotofever explore la diversité de la photographie d'aujourd'hui en soutenant la jeune génération et s'engage à développer de nouvelles vocations de collectionneurs.
Cécile Schall, fondatrice et directrice de Fotofever, a pour ambition de lancer une foire par continent en faisant de Fotofever Paris le tremplin de son développement international.
Du 13 au 15 novembre, Fotofever revient à paris, transforme le Carrousel du Louvre en temple de la photographie et accueille galeries, collectionneurs et institutions afin de vivre intensément la passion pour la photographie dans une atmosphère brûlante !
Place à la photographie et bienvenue à la 4ème édition de Fotofever Paris !
A l'occasion de la réouverture du Musée d'Arts de Nantes, Susanna Fritscher, artiste reconnue sur la scène internationale, investit le cadre exceptionnel du patio avec une cre´ation monumentale conçue pour ce lieu. Le travail de Susanna Fritscher (née a` Vienne, vit a` Paris) vise a` renouveler la perception de certains espaces, a` travers des oeuvres interagissant avec l'architecture. L'artiste est connue pour ses interventions « minimales » et aériennes qui s'inscrivent en dialogue avec l'espace qu'elles occupent et ou` le visiteur est place´ au centre. Installations, pièces sonores, sculptures et dessins révèlent une oeuvre sensible jouant de la transparence, de la couleur et de la lumière.
This publication documents the three editions of Patterns for (Re)cognition, an exhibition comprising various duos conceived by Vincent Meessen. It also offers new perspectives on the reception of this package that was intended to cast a contemporary eye on the abstract works that the Congolese artist, Tshela Tendu - better known until now by the name of Djilatendo - painted in the period between 1929 and 1932.
This exhibition brings together for the first time almost all of Tshela Tendu's geometric abstractions, most of which are completely unknown to the public. Their presentation is discussed in a series of dialogues that Vincent Meessen conducts with the artist Toma Muteba Luntumbue, the publisher Guy Jungblut, the curator Elena Filipovic, the ethno-historian Jan Vansina, and the art historian Yasmine Van Pee.
Through this polemic approach to abstraction, which is perceived, beyond its formal aspects, as both an epistemic issue and a power matrix, Vincent Meessen is once again making a precise and informed "para-curatorial" gesture that casts light on a blind spot in colonial modernity. He also further investigates the boundaries of his practice and the terms of intelligibility in his collaborative work.
Le catalogue présente l'ensemble des 41 tableaux appartenant à la collection Mellon du Virginia Museum of Fine Art exposé au Musée de la Chasse et de la Nature. Deux essais introductifs, l'un rédigé par le conservateur de la collection Mellon, Mitchell Merling, et l'autre par Olivier Meslay, spécialiste de l'art anglais, viennent éclairer l'histoire de la donation par Bunny et Paul Mellon d'une partie de leur collection au VMFA et mettre en perspective cet ensemble de tableaux dans le contexte du Sporting art, un genre pictural cher à ces collectionneurs. Les oeuvres sont étudiées sous forme de notices rédigées par les spécialistes de chaque artiste, ainsi que l'ensemble des biographies des peintres exposés.
À Autun, ville d'Art et d'Histoire, une première biennale internationale d'art contemporain organisée par l'association Art Autun, en étroite coopération avec la municipalité, le musée Rolin (classé musée de France), ouvrira ses portes cet été du 7 juillet au 26 août.
L'événement est à la mesure de la longue Histoire qui réunit les Flandres et la Bourgogne. En 1435, l'Autunois Nicolas Rolin, commande un tableau à Jan Van Eyck, « Le peintre » Flamand de l'époque. Naitra ainsi, la célèbre « Vierge du chancelier Rolin » désormais conservée au Louvre.
Les peintres, Reniere&Depla, couple d'artistes Flamands, amoureux d'Autun et de son patrimoine, sont les instigateurs et les commissaires de l'exposition. Ils souhaitent ainsi mettre en lumière le fil historique qui relie les anciens Pays bas, les Flandres, la Bourgogne et témoigner de l'importance des interactions, des migrations culturelles et artistiques qui bravent les régimes politiques et le temps.
« Ce qui pèse et ce qui nourrit » (Le Verger). Ces mots de Rainer Maria Rilke, nous apportent les clés d'un monde où l'histoire, la culture, la terre, pèsent sur notre quotidien mais nous donnent l'impulsion vitale pour avancer encore, pour chercher les autres, l'autre dans ce qu'il a de plus nourrissant.
Art Autun présentera via cette biennale d'été, des oeuvres figuratives d'artistes contemporains, tous reliés à cet impressionnant métissage culturel, fruit d'un long cheminement d'art et d'histoire. Venues de Flandres, de France, les oeuvres de ces peintres, plasticiens, sculpteurs, tous internationalement reconnus par leurs pairs et par le monde des arts, racontent un émouvant uni- vers hors normes, montrent un chemin de traverse loin des modes et des préjugés. Délaissant les représentations convention- nelles du visible, ces oeuvres recréent, réinventent au-travers de la sensibilité, du prisme personnel de chaque artiste, sa propre vision de la réalité.
22 Artistes: Hans Op De Beeck, Berlinde De Bruyckere, Jan Van Imschoot, Renato Nicolodi, Sofie Muller, Quinten Ingelaere, Stefan Peters, Maaike Leyn, Steven Peters Carabello, Peter De Koninck, Gerald Petit, Reniere&Depla, Elly Strik, Marcel Van Eeden, Tamara Van San, Carole Vanderlinden, Yves Velter, Tinus Vermeersch, Filip Vervaet, Sarah Westphal, Léon Spilliaert, Godfried Vervisch.
"Aujourd'hui les gens ne s'animent que pour se connecter sur Internet. On est tous acteurs et victimes de ce système. Je dresse juste un constat. C'est comme si j'étais une sorte d'huissier de la conscience, sauf que je ne suis pas là pour saisir mais pour donner ". Diktat des réseaux sociaux, instrumentalisation des religions, rejet de la condition humaine, mépris de l'environnement, règne de la malbouffe, lobbyisme outrancier, égoïsme généralisé...
Pas besoin de décodeur pour plonger dans l'univers d'Anthony Alberti. Son oeuvre est un miroir de notre quotidien, l'allégorie d'une société de l'image où le paraître gomme l'être, où l'individu s'isole, la communauté s'étiole, s'essoufle et étouffe sous l'arrogance de décideurs tout-puissants si avides de pouvoir que leur innocence n'est plus qu'un lointain souvenir du passé. Avec l'exposition "Reality Show 2.0", Mr OneTeas bouscule ce monde en veille, en sommeil et en apnée, derrière l'horizon moderne : l'écran bleu.
Cet amas de pixels qui vous tient en haleine dans l'attente d'un post, d'un like, d'un ommentaire. Bref, d'un shoot de sociabilisation virtuelle. Bonheur illusoire.
Modernités. Acquisitions contemporaines présente les fonds d'art moderne du musée, enrichis par des acquisitions récentes, et met en Lumière, de Félix Del Marle à Francis BeaudeLot, de Lucien Brasseur à Jean Menjaud, sans oublier Albert Patrisse, Lucien Jonas, Francis Burette, Françoise Boudet, et tant d'autres, La quête incessante de ces artistes récents vers une modernité polymorphe...
La célébration nationale du 150ème anniversaire de la naissance d'Henri Matisse permet de mettre en lumière l'influence du territoire sur l'identité du peintre. Matisse, Homme du Nord, s'est construit artistiquement grâce aux paysages, au patrimoine, aux textiles colorés du Cateau-Cambrésis et de Bohain-en-Vermandois. Le musée Matisse du Cateau-Cambrésis donne une carte blanche aux étudiants des écoles d'art des Hauts-de-France pour créer une exposition collective à partir d'une réflexion posée par Matisse.
A partir de ce résumé du concept de Matisse il est proposé aux étudiants de s'interroger sur l'éventuelle influence aujourd'hui dans leur travail de l'oeuvre du Maître. Après une visite au musée Matisse du Cateau-Cambrésis et un échange avec les encadrants de leur formation, les étudiants sont invités à déployer leur talent créateur pour proposer une vision singulière. Quel regard porte la jeune génération sur le maître de la couleur ? Affronter, dompter, critiquer, sublimer, contempler, d'un siècle à l'autre...
Quel est l'héritage des maîtres anciens sur les artistes de demain ? Que signifie le métier d'artiste et celui d'enseignant à l'heure de l'art 2.0 ? 9 écoles, 3 territoires en Nord-Pas de Calais-Picardie, 100 participants, 1 jury professionnel, une sélection de lauréats pour une exposition collaborative de peintures, sculptures, vidéos, dessins, estampes, céramiques, design de son et réalité augmentée.
Né à Oran, Claude Vicente (1929-2017) est successivement l'élève des écoles des beaux-arts de sa ville natale, d'Alger et, enfin, de Paris, dans les ateliers de Maurice Brianchon et de Raymond Legueult. Cette formation l'engage dans la vocation d'enseignant qu'il accomplira sans interruption de 1955 à 1989. Directeur de l'Ecole des beaux-arts d'Oran de 1961 à 1965, il assume le même poste à Tourcoing de 1967 à 1986, puis à Douai, de 1986 à 1989.
A Oran, il est sensible au sentiment nationaliste de ses étudiants et reste à son poste après l'indépendance. A son arrivée en France, il accueille ses élèves venus d'Algérie et, notamment, à Tourcoing, Mahjoub Ben Bella dont il aide l'installation dans le Nord. Avant cette carrière dans l'enseignement, Claude Vicente avait occupé le poste de chef du Centre Régional de l'Artisanat en Algérie. L'hommage que La Piscine rend aujourd'hui à cette belle figure discrète et réservée s'attache à l'évocation des passions de l'enseignant, du collectionneur et de l'artiste qui toute sa vie garda une part de lui dans le souvenir de l'Algérie.
L'exposition présente le peintre et le graveur, intimiste par tempérament, qui associait l'expression d'une certaine impulsivité et d'une belle sensibilité à la rigueur revendiquée comme la marque d'une réflexion poussée et d'une forte maîtrise de soi. Après une première période figurative, solide et très construite, sa peinture a tendu à l'abstraction sans jamais cependant renoncer totalement à un besoin de communication par l'expression, même ténue, du réel.
Pour sa deuxième exposition, le musée Camille Claudel propose un parcours d'art moderne et contemporain qui se déploiera dans les collections permanentes et dans les salles temporaires. Le fil rouge est celui de la collection du musée :
Quels sont les échos et les dialogues possibles entre les oeuvres du XIXe siècle et celles du XXe ou XXIe siècle ? Comment les artistes aujourd'hui interrogent-ils le monument, les canons de beauté féminins et masculins, la représentation du mouvement, de la danse ou encore la dimension théâtrale de la sculpture? A travers des sculptures, des peintures, des photographies et des performances, l'exposition propose une autre histoire possible de la collection à travers la rencontre d'artistes, d'oeuvres et de pensées d'une époque à l'autre.
Ni oublié, ni inconnu, Etienne Cournault est un artiste secret. D'origine lorraine, il appartient avec ses amis Jean Lurçat et Jean Prouvé à la jeune génération d'artistes héritiers de l'Ecole de Nancy formés aux arts graphiques autant qu'aux arts appliqués.
Artiste Moderne Membre fondateur de l'UAM en 1929, avec Pierre Chareau et Pierre Legrain, il a séduit par la poésie de son oeuvre de prestigieux collectionneurs tels que le couturier Jacques Doucet, Léonce Rosenberg, les Solvay, les Noailles ou les Tachard.
D'abord formé à la gravure puis destiné à une carrière de portraitiste mondain, le jeune homme se tourne vers les avant-gardes dès son arrivée à Paris en 1921.
D'abord influencé par le cubisme, il ne tarde pas à explorer d'autres champs créatifs inspirés par la poétique surréaliste et l'humour Dada: la tache, le graffiti, le dessin d'enfant, le masque, la calligraphie deviennent ses thèmes privilégiés.