Cette étude retrace l'histoire du paysage culturel et artistique qui a pris forme depuis l'an 2000 avec le développement de l'internet. Omar Kholeif s'engage dans une contextualisation du nouveau langage visuel et sensitif qui a émergé à travers les technologies du nouveau millénaire, proposant une réflexion critique et nuancée de la condition post-numérique.
« Goodbye, World! weaves through digital cultures, illustrating how both life and art have changed in the twenty-first century. Omar Kholeif's critical eye is as alert to the issues facing artists as it is to those confronting the contemporary viewer. » Sofia Victorino (Whitechapel Gallery) « Omar Kholeif's insightful new book, built upon knowledge accumulated from research and practice, distills a fast-moving world mired with image overload, where the continuous reproduction of popular, or indeed viral images, contrary to general belief, can in itself offer a refreshing experience and hold an intrinsic value of its own. With Goodbye, World!, Kholeif has emerged as one of the leading contemporary historians of the digital age. » Sultan Sooud Al Qassemi (MIT Media Lab, Barjeel Art Foundation) « Through deft juxtapositions of image, text, and digital detritus, Kholeif presents a visceral take on the strange implications of a world in which images, politics, subjectivities, and affects are recombined in a post-internet era. An Arcades Project for the twenty-first century. » Trevor Paglen (artiste) « Omar Kholeif pushes forward our rapidly evolving understanding of contemporary art in the digital age. Goodbye, World! is an essential survey of the widening field of digital forms and formats and the growing number of artists that give this art its expression. Moreover, it is a fresh and necessary exploration of the very ontology of the work of art that digital movements force us to reevaluate. » Ken Stewart (Harvard University Graduate School of Design).
Un essai critique sur la temporalité propre aux pratiques curatoriale et à la recherche artistique, plaidant pour l'ouverture de celles-ci à d'autres formes de pratiques collectives et à d'autres savoirs.
Cet ouvrage est le onzième volume de la série « The Contemporary Condition » éditée par Geoff Cox et Jacob Lund et publiée avec l'université d'Aarhus et le musée d'art ARoS au Danemark. La série questionne la formation de la subjectivité et le concept de temporalité au sein des sociétés contemporaines. Ce projet part du postulat que l'art, dans sa propension à explorer le présent et à l'investir de sens, peut mener au développement d'une meilleure compréhension de la culture et de la société. « The Contemporary Condition » se concentre principalement sur trois sujets de réflexion : la problématique de la temporalité, le rôle des médias contemporains et des technologies computationnelles, et la dimension épistémique des pratiques artistiques.
Un ouvrage de théorie-fiction où se confrontent deux schèmes dystopiques majeurs du genre : la violence politique et les systèmes sécuritaires. A la suite de Borges, Burroughs, Baudrillard et Black Ops, Dispute Plan to Prevent Future Luxury Constitution rend compte d'un univers paranoïaque à l'urbanisme psychotique livré aux ruses et aux trahisons de personnages interlopes.
Benjamin H. Bratton (né en 1968, Los Angeles, vit et travaille à La Jolla, San Diego, CA) est un théoricien spécialisé en philosophie, art et design. Il est professeur associé d'art visuel au Center for Design and Geopolitics de l'université de Californie à San Diego. Bratton est également professeur à l'European Graduate School de Saas-Fee en Suisse. Ses recherches associent les théories sociopolitiques, les médias et infrastructures informatiques ainsi que les méthodologies interdisciplinaires liées au champ du design.
Une vue d'ensemble de la scène artistique contemporaine d'Amérique latine. Les curateurs Jens Hoffmann et Pablo León de la Barra délimitent un cadre théorique et critique qui permet d'aborder les problématiques sociales, industrielles et écologiques de la région ainsi que d'interroger les concepts et terminologies utilisés pour construire la notion d'Amérique latine.
Avec Pablo Accinelli, Edgardo Aragón, Juan Araujo, Felipe Arturo, Nicolás Bacal, Milena Bonilla, Paloma Bosquê, Pia Camil, Bevenuto Chavajay, Marcelo Cidade, Donna Conlon & Jonathan Harker, Nicolás Consuegra, Minerva Cuevas, Elena Damiani, Mariana Castillo Deball, Ximena Garrido-Lecca, Federico Herrero, Voluspa Jarpa, Runo Lagomarsino, Adriana Lara, Engel Leonardo, Valentina Liernur, Mateo López, Renata Lucas, Daniel Steegmann Mangrané, Nicolás Paris, Amalia Pica, Pablo Rasgado, Pedro Reyes, Adrián Villar Rojas, Gabriel Sierra, Clarissa Tossin, Carla Zaccagnini.
Publié suite à l'exposition éponyme au Museum of Contemporary Art Detroit, du 18 septembre 2015 au 3 janvier 2016.
Volume accompagnant deux expositions parallèles de Angela Bulloch et Maria Zerres construites autour de la question de l'entropie. Caractérisant un système chaotique, la notion d'entropie est au centre des pratiques des deux artistes qui en proposent deux visions différentes et complémentaires.
Publié suite à l'exposition éponyme au Sharjah Art Museum, du 10 mars au 31 mai 2016.
Jill Magid présente un projet au long cours dans lequel elle examine l'héritage laissé par l'architecte et lauréat du Prix Pritzker Luis Barragán (1902-1988). L'occasion pour Magid de soulever les problèmes liés aux archives artistiques - le droit d'auteur, la paternité, l'accès au public, le sentiment national, la restitution d'oeuvres...
L'artiste conceptuel mexicain Mario García Torres examine la notion de lieu d'arrivée comme un espace où se tisse un lien complexe et désordonné entre départ, déplacement et retour, dans une série d'oeuvres qui fait écho à l'actuelle crise migratoire en Europe.
Publié suite à l'exposition éponyme à Thyssen-Bornemisza Art Contemporary - TBA 21 - Ausgarten, Vienne, du 17 juin au 20 novembre 2016.
Catalogue monographique articulé autour d'installations de Vincent Meessen examinant l'influence de l'Internationale situationniste en Afrique subsaharienne, notamment à travers les figures de Lungela Diangani et Omar Blondin Diop. L'ouvrage richement illustré documente aussi bien la relation de l'IS avec le continent africain que l'activité collaborative, para-curatoriale et discursive déployée par l'artiste durant ces quatre dernières années.
Ce livre bilingue a été publié à l'occasion des expositions solo de Vincent Meessen « Sire, je suis de l'ôtre pays » au WIELS, Bruxelles (2016) et « Omar en mai » au Centre Pompidou, Paris (2018). Le quatrième volume de la série de publications de l'artiste, Prospectus, s'articule autour de quatre installations majeures qui ont constitué ces expositions (One.Two.Three, SIISIS, Wild Architect, et CinémaOmarx), mises en parallèle avec des nouveaux essais par les chercheurs Pedro Monaville, Stefano Collicelli Cagol et Ruth Baumeister, et d'une conversation entre Tom McDonough et Vincent Meessen.
Au centre de ces contributions se trouvent les histoires inédites et l'actualité inattendue de l'Internationale situationniste, dernière avant-garde internationale de la modernité, qui reconsidéra de manière radicale les relations entre l'art, la politique et la vie quotidienne. Des textes inédits ou remis en circulation de Guy Debord, Lungela Diangani et Omar Blondin Diop explorent tout particulièrement l'influence de l'IS dans les pays d'Afrique, tels que le Congo et le Sénégal.
Des vues de ces expositions montrent comment Vincent Meessen mobilise des documents originaux en vue de réévaluer leur potentiel politique actuel.
Publié suite aux expositions « Sire, je suis de l'ôtre pays » au WIELS, Bruxelles, du 19 février au 24 avril 2016, et « Omar en mai » au Centre Pompidou, Paris, du 28 mars au 28 mai 2018.
Depuis 2013, la revue Contemporary And (C &) traite de l'art contemporain en adoptant diverses perspectives africaines, tout en stimulant l'ouverture de nouveaux débats. Cette première compilation propose une sélection de dix-huit articles et entretiens publiés dans la revue depuis son lancement.
Contributions de Naomi Beckwith, Clare Davies, Aïcha Diallo, Gabriele Genge, Thelma Golden, Gugulective, Elsa Guily, EJ Hill, Euridice Kala, Basia Lewandowska Cummings, Youssef Limoud, Misheck Masamvu, Walther Mignolo, Patrick Mudekereza, Senga Nengudi, Gabi Ngcobo, An Paenhuysen, Thiago de Paula Souza, Adriana Quiñones León, Luciane Ramos-Silva, Tabita Rezaire, Magnus Rosengarten, Sidney Santiago Kuanza, Helen Sebidi, Lucélia Sergio, Olufemi Terry, Wana Udobang.
L'artiste en tant que producteur, réalisateur, écrivain, orchestrateur, ethnographe, chorégraphe, poète, archiviste, faussaire, conservateur, etc. : cet ouvrage collectif rassemble des contributions qui réfléchissent la multiplicité des rôles joués par l'artiste aujourd'hui au sein du monde de l'art.
Dans cet essai, l'artiste Merlin Carpenter montre comment le terme de « plus-value » a été introduit dans la théorie de l'art contemporain suite à la crise financière de 2007-2008.
Cette publication s'inscrit dans la série Institut für Kunstkritik.
Le premier recueil de textes de l'artiste Ane Hjort Guttu. Écrits entre 2003 et 2018, les textes sélectionnés permettent d'apprécier l'étendue du travail de Guttu : déclarations publiques, poésie en prose, scénarios de films, essais sur le rôle de l'artiste, sur l'art et l'enfance...
Un catalogue commun portant sur deux expositions collectives à la Künstlerhaus Graz consacrées à l'examen des pratiques performatives actuelles en regard des principaux travaux des précurseurs historiques.
Publié suite aux expositions collectives à la Künstlerhaus, Halle für Kunst & Medien, Graz, Autriche, « The only performances that make it all the way... » du 22 août au 15 septembre 2013, et « Yes, but is it performable? Investigations on the Performative Paradox », du 25 septembre au 20 novembre 2016.
Cette publication émane d'un projet éponyme réalisé entre 2015 et 2018 par Uriel Orlow, à travers lequel l'artiste suisse interroge les liens entre botanique et politique en Afrique du Sud et en Europe, les plantes étant considérées aussi bien comme des témoins que comme des acteurs de l'histoire, comme des agents dynamiques se situant à la jonction entre les humains et la nature. Un projet pluridisciplinaire faisant appel à la vidéo, au son, à la photographie et à l'installation, présenté dans cet ouvrage à travers une partie documentaire et une série d'essais inédits.
Le corpus Theatrum Botanicum (2015-2018) résulte d'une recherche au long cours d'Uriel Orlow à travers des modes aussi divers que le film, la photographie, le son ou encore l'édition. Partant du double point de vue de l'Europe et de l'Afrique du Sud, Theatrum Botanicum explore les liens entre l'écologie des plantes et la construction de l'identité nationale. Les plantes endossent ici les rôles d'acteurs, de témoins ou d'instruments oeuvrant à l'organisation de l'espace, à la délimitation des frontières et à l'exploitation. Cet univers botanique permet ainsi de révéler ou de réévaluer des narrations politiques, sociales, économiques, mais aussi spirituelles.
La publication est composée de deux livres entrelacés : l'un documente les travaux de Theatrum Botanicum, le second est un recueil d'essais visant à un aperçu accessible des questions complexes et multiformes qui informent et sont soulevées par les oeuvres d'art. Les essais, à la fois indépendants et interdépendants, s'adressent directement aux oeuvres d'art ou suivent des pistes d'étude parallèles, couvrant des perspectives issues d'études culturelles postcoloniales, de critique et d'histoire de l'art, d'histoire naturelle et de botanique (y compris l'ethnobotanique et la botanique économique), de questions liées à la conservation, à la jurisprudence et aux études juridiques critiques.
Comment les théories de la postmodernité, de la mondialisation et de la contemporanéité conceptualisent implicitement ou explicitement la relation entre le présent historique et l'action politique. Une critique marxiste de la pensée historique actuelle.
Cet ouvrage est le neuvième volume de la série « The Contemporary Condition » éditée par Geoff Cox et Jacob Lund et publiée avec l'université d'Aarhus et le musée d'art ARoS au Danemark. La série questionne la formation de la subjectivité et le concept de temporalité au sein des sociétés contemporaines. Ce projet part du postulat que l'art, dans sa propension à explorer le présent et à l'investir de sens, peut mener au développement d'une meilleure compréhension de la culture et de la société. « The Contemporary Condition » se concentre principalement sur trois sujets de réflexion : la problématique de la temporalité, le rôle des médias contemporains et des technologies computationnelles, et la dimension épistémique des pratiques artistiques.
Prônant une conception matérialiste de la temporalité, cet essai critique développe une archéologie du contemporain privilégiant les manifestations visuelles et matérielles de la contemporanéité.
Cet ouvrage est le septième volume de la série « The Contemporary Condition » éditée par Geoff Cox et Jacob Lund et publiée avec l'université d'Aarhus et le musée d'art ARoS au Danemark. La série questionne la formation de la subjectivité et le concept de temporalité au sein des sociétés contemporaines. Ce projet part du postulat que l'art, dans sa propension à explorer le présent et à l'investir de sens, peut mener au développement d'une meilleure compréhension de la culture et de la société. « The Contemporary Condition » se concentre principalement sur trois sujets de réflexion : la problématique de la temporalité, le rôle des médias contemporains et des technologies computationnelles, et la dimension épistémique des pratiques artistiques.
Cet ouvrage collectif examine le concept de contemporanéité sous l'angle de sa complexité temporelle, tout en inscrivant ce questionnement dans le contexte de la recherche artistique et curatoriale.
Cet ouvrage est le dixième volume de la série « The Contemporary Condition » éditée par Geoff Cox et Jacob Lund et publiée avec l'université d'Aarhus et le musée d'art ARoS au Danemark. La série questionne la formation de la subjectivité et le concept de temporalité au sein des sociétés contemporaines. Ce projet part du postulat que l'art, dans sa propension à explorer le présent et à l'investir de sens, peut mener au développement d'une meilleure compréhension de la culture et de la société. « The Contemporary Condition » se concentre principalement sur trois sujets de réflexion : la problématique de la temporalité, le rôle des médias contemporains et des technologies computationnelles, et la dimension épistémique des pratiques artistiques.
Dans cet essai, l'universitaire Josephine Berry examine comment l'art moderne et l'art contemporain, par leur volonté de transformer la vie, sont devenus les instruments effectifs du biopouvoir exercé par les États capitalistes.
En 2014, Paul McCarthy a installé l'immense sculpture gonflable Tree sur la place Vendôme à Paris. La forme de la sculpture rappelait à la fois un sex toy, un arbre de Noël et une oeuvre de Hans Arp. L'opération a provoqué un tollé général, l'artiste a été attaqué et l'oeuvre a été vandalisée et finalement retirée. L'intervention de McCarthy est porutant devenue un symbole de la liberté artistique. Ce livre rassemble des conversations avec des universitaires, des artistes, des commissaires et des écrivains, autour des enjeux et de la réception du projet, qui rendent compte des débats intellectuels parisiens.
Un échange entre l'artiste et le créateur de mode, qui reviennent sur leur travail respectif, sur le terrain qui leur est commun et sur une amitié de longue date.
Cet ouvrage s'inscrit dans la série « The Incidents », qui prend pour point de départ des événements passés et à venir à la Harvard University Graduate School of Design.
Le travail de Sterling Ruby (né en 1972 à Bitburg, Allemagne, vit et travaille à Los Angeles) porte principalement sur la tension entre désirs individuels et contraintes sociales. A partir d'un socle théorique important, empruntant les langages formels du design, du graffiti, du minimalisme ou de l'art brut, Ruby opère une déconstruction des dispositifs de pouvoir grâce auxquels les individus intériorisent les mécanismes de contrôle social, incluant les formes institutionnelles dominantes de l'art et de l'architecture modernes.
La grande variété des médiums et des techniques qu'il utilise - dripping, projection pour ses grandes peintures abstraites aux couleurs vives, résine ou céramique pour ses sculptures organiques, collage, vidéos hypnotiques pour ses installations, dessins au vernis à ongle, photographies de transsexuels ou de body builders, graffitis sur aplats de couleurs, etc. - est à la mesure des thèmes qui traversent toute son oeuvre : comportements déviants, transgression sociale, violence, mort et sexualité, surproduction de l'information, délire, névrose et paranoïa, manifestations «?corrompues?» du désir et besoin de contrôle propre à la culture occidentale contemporaine.
Raf Simons (né en 1968 à Neerpelt) un grand couturier belge.
Voir aussi Sterling Ruby.
Cette monographie rend compte d'un corpus de recherches de Steve Bishop autour de la fragilité de la mémoire et de son potentiel de préservation, défiant ainsi la dégradation progressive de la matière sous l'effet du temps, à partir de la culture du champignon Crinière de lion, réputé pour ses vertus médicinales et que l'artiste développe dans les espaces d'exposition, et d'une ville minière abandonnée au Canada.
Publié à l'occasion de l'exposition éponyme au KW Institute for Contemporary Art, Berlin, en 2018-2019.
Ouvrage documentant une grande installation vidéo multi-écran de l'artiste irlandaise, convoquant études transgenres, science-fiction, psychanalyse, biopolitique, psychanalyse, intelligence artificielle et musique expérimentale pour interroger la complexité des identités à l'ère numérique.
Publié à l'occasion de l'expositon éponyme à la Dublin City Gallery The Hugh Lane en 2018.
Cette publication prolonge les recherches artistiques et théoriques actuelles de Judy Radul sur les médias, autour du cas de la télévision, considérée en tant que conteneur culturel, à la fois dans son format, en tant que boîte à contenu, et en tant que dispositif de réception idéologiquement saturé (avec des essais inédits de Honor Gavin, Ana Teixeira Pinto et Diedrich Diederichsen).
Étude monographique consacrée aux travaux de l'artiste Lawrence Abu Hamdan, spécialiste des questions liées au langage, au son et à l'écoute. Un ensemble de transcriptions et d'entretiens permettent d'éclairer les ressorts d'une oeuvre éminemment politique, dont les thèmes récurrents sont l'identité nationale, les droits de l'homme et la justice.
Publié suite à l'exposition « Earshot », Portikus, Francfort, du 13 février au 10 avril 2016.