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Belles Lettres
22 produits trouvés
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La médecine et la question du sujet ; enjeux éthiques et économiques
Frédéric Dubas
- Belles Lettres
- Medecine Et Sciences Humaines
- 19 Octobre 2004
- 9782251430126
D'un côté, il est possible de montrer que la maladie est l'unique objet de la médecine scientifique. D'un autre côté, il est évident qu'un malade, toujours sujet, n'est pas réductible à sa maladie. De ces deux constats naît un problème. Quelle en est la source ? Et quels en sont les enjeux éthiques et économiques ?
L'injonction de qualité en tant que simple normalisation des pratiques et l'introduction du productivisme dans les hôpitaux sont-elles adaptées à la pertinence des soins ? Rentabilité et souci de véritable qualité (non quantifiable) ne sont-ils pas contradictoires dès lors qu'un soin n'est évidemment pas un bien de consommation ordinaire ?
Accompagner de réflexion éthique chaque acte médical, y compris le plus courant, peut-il contribuer au maintien d'une médecine oeuvrant à la solidarité nationale ?
La psychanalyse peut-elle orienter l'écoute d'un médecin et permettre une réponse non étroitement biomédicale à la demande d'un sujet ?
Telles sont quelques-unes des questions auxquelles tente de répondre cet essai, qui explore les limites de la médecine scientifique non pour la mettre en cause mais au contraire pour en accroître la pertinence.
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Tome VII 3e partie : L'officine du médecin
Hippocrate
- Belles Lettres
- Collection Des Universites De France ; Serie Grecque
- 9782251006604
À l'intérieur de la Collection hippocratique, le traité intitulé Officine du médecin a pour objet d'exposer ce qui se passe à l'intérieur du cabinet du médecin qui doit opérer un patient dans le cas de blessures, particulièrement de fractures ou de luxations. Pour désigner le cabinet du médecin, on a conservé le mot traditionnel d'« officine », car le cabinet du médecin dans l'Antiquité grecque ne correspond pas exactement à ce que nous entendons actuellement ainsi. La communauté des médecins dans la Grèce antique n'était pas constituée de généralistes et de spécialistes, comme c'était déjà le cas en Égypte ancienne, mais tout médecin devait faire des opérations et avait donc dans son officine les instruments nécessaires pour les réaliser. Cela ne signifie pas que les ouvrages de médecine ne pouvaient pas être spécialisés. Car dans la Collection hippocratique, il y a deux groupes d'ouvrages spécialisés, l'un en gynécologie, l'autre en chirurgie. Le traité de l'Officine du médecin appartient au groupe des cinq grands traités chirurgicaux anciens, les quatre autres étant Fractures, Articulations, Mochlique et Blessures de tête. Ce qui distingue ce traité des autres, c'est qu'il ne décrit pas les différentes blessures, fractures et articulations suivant les différentes parties du corps, mais présente, sous forme soit de mémento soit d'introduction générale, les différents éléments humains ou matériels qui entrent en jeu dans toute opération d'un blessé avant d'en venir dans une seconde partie à une réflexion générale sur ce qui était considéré comme essentiel dans la thérapeutique, à savoir les bandages.
Grand format 73.00 €À paraître
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Poétiques du corps : Aux origines de la médecine
Jackie Pigeaud
- Belles Lettres
- 6 Février 2008
- 9782251420325
On présente ici un ensemble de travaux consacrés à une discipline que l'on propose d'appeler histoire de la pensée médicale : par là, nous voulons marquer que notre but est de nous livrer non pas à une histoire de type « positiviste » de la médecine, mais à une reconstitution de l'imaginaire des médecins ; c'est ce que Galien appelait philosophie médicale. On a préféré retenir le titre Poétiques du corps, pour faire droit à tout l'imaginaire que recèle cette visée, car ce qui est décrit ici ce sont les efforts de l'imagination réglée par une pratique, la définition d'une pensée créatrice et qui prétend à l'autonomie.La seconde partie de l'ouvrage regroupe des travaux qui éclairent la survie des textes médicaux antiques aussi bien dans le courant hippocratique que dans la constitution, au XIXe siècle, de la psychiatrie française.Jacques Pigeaud (1937) est professeur émérite de littérature latine à l'Université de Nantes et membre de l'Institut universitaire de France. On lui doit également aux Belles Lettres, La Maladie de l'âme. Étude sur la relation de l'âme et du corps dans la tradition médico-philosophique antique et Folie et cures de la folie chez les médecins dans l'antiquité gréco-romaine. La manie.
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Histoire de la médecine générale, de 1945 à nos jours : mutations d'une profession, naissance d'une discipline
Yves Gervais
- Belles Lettres
- Medecine Et Sciences Humaines
- 8 Avril 2022
- 9782251452883
Cet ouvrage retrace le lent cheminement de la discipline généraliste de 1945 à nos jours, dans le contexte de fortes transformations du système de santé français : l'avènement de l'assurance maladie, la démultiplication des spécialités médicales, puis la création des CHU, concomitante de multiples avancées scientifiques et technologiques. Le champ de la santé se polarise alors sur les spécialités et l'hôpital ; à l'écart de ce mouvement, la médecine générale devient « un segment dominé du monde médical », nanti d'un double déficit, d'identité et de légitimité.
Grand format 45.00 €Sur commande
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« On va les soigner en prison! ». Qui n'a entendu cette phrase à l'occasion d'un fait divers tragique? Comme si la mission de la prison (punir et réinsérer) intégrait désormais un nouvel objectif: soigner. Or, la prison, à la différence de l¹hôpital, n'est pas un lieu de soin même si c'est un lieu où l'on soigne.Le face à face du médecin et du patient incarcéré est une situation exemplaire pour toucher du doigt l'ambivalence de la prison, tendue pour ne pas dire déchirée entre ses deux finalités, répressive et préventive, mais aussi l'ambivalence de la médecine, prise à la fois dans la nécessité d'objectiver le corps malade et de s'adresser à une personne.Cette réflexion sur la médecine carcérale défend l'idée que le médecin exerçant en prison est en danger quand, comme ses prédécesseurs du XIXe siècle, il se satisfait d'une approche scientiste, technique, cesse de s'occuper de son patient singulier, s'associe à l'institution pénitentiaire afin d'établir le « profil » des personnes captives, décider de leur vulnérabilité, ou de leur dangerosité, et enferme les personnes dans leur conduite nommée comportement , au lieu de les aider à retrouver du jeu, de la liberté, de la vie.Dans son exercice en milieu pénitentiaire, le médecin peut résister, en faisant ce qu'il sait faire, de la médecine, en luttant contre les dispositifs illusoires qui visent à la transparence, à l'évaluation et à la prévision, et en gardant l'exigence éthique au centre de son métier.Anne Lécu exerce la médecine dans une maison d'arrêt d'Ile de France depuis 1997. Elle a publié Des larmes (Cerf, 2012) et Où es-tu quand j¹ai mal? (avec Bertrand Lebouché, Cerf, 2005).
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Une théorie du soin ; souci et amour face à la maladie
Gérard Reach
- Belles Lettres
- Medecine Et Sciences Humaines
- 22 Mai 2010
- 9782251430232
Entre la personne devenue malade et le médecin qui la soigne se noue une relation singulière, dont l'éthique médicale contemporaine, mettant fin au paternalisme, suggère qu'il devrait s'agir d'une relation d'égal à égal. Ce livre analyse la double signification du concept de soin : soin de soi du point de vue de la personne malade, soin du malade par le médecin. Son but est de montrer comment ces deux aspects du soin ne cessent de se correspondre dans une relation certes égalitaire, mais aussi asymétrique.
Soin et souci de soi s'apparentent car tous deux mettent en jeu une relation profonde à la temporalité : le malade se soigne s'il a le souci de son devenir, dont la forme la plus haute est l'amour de soi. Chez certaines personnes, l'entrée dans la maladie conduit à une ambivalence de l'esprit qui les en empêche, et ceci est source d'angoisse. Le médecin soigne : ce livre suggère qu'il ne s'agit pas seulement pour le médecin d'apporter un traitement, mais aussi d'aider le patient à mettre fin à cette ambivalence. Pour cela, il met en oeuvre vis-à-vis du patient dont il a le souci une forme d'amour compatible avec le respect de son autonomie.
Ainsi se construit pas à pas une théorie du soin dans laquelle les concepts d'empathie, de sympathie, d'autonomie, de respect, de confiance et, finalement, de personne humaine trouvent leur véritable place.
Grand format 21.00 €Indisponible
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La valeur de la vie
Marie Gaille
- Belles Lettres
- Medecine Et Sciences Humaines
- 5 Février 2010
- 9782251430218
« Ce n'est plus une vie », « je veux encore vivre, même avec cette maladie », « ma vie n'a plus de valeur » : confronté à la maladie, à la déchéance physique, à la perte provisoire ou définitive de certaines capacités, chacun d'entre nous peut être conduit à énoncer de tels propos. Quoi de plus délicat cependant, que l'évaluation de la valeur de la vie ? Cet ouvrage aborde le sens et la portée de cette réflexion dans une situation où elle s'impose dans toute sa radicalité : celle des décisions de maintien ou d'interruption de la vie prises au chevet du patient dans les hôpitaux. En choisissant d'aborder ainsi la question de la valeur de la vie, ce livre fait le pari qu'une approche philosophique nourrie par une rencontre avec l'univers de la médecine contemporaine éclairera davantage le sens de cette notion, son fondement et ses limites, qu'une approche abstraite de tout contexte.
La démarche cherche aussi à établir un dialogue entre philosophes et médecins en proposant une analyse des différents contextes thérapeutiques où une décision de maintien ou d'interruption de la vie doit être prise. À la lumière de cette analyse, l'ouvrage propose une réflexion critique sur les usages de l'idée de valeur de la vie pour en désavouer la pertinence et en nier la légitimité éthique. Les patients, malades mais aussi citoyens, doivent forger en concertation avec les médecins d'autres critères pour fonder une décision aussi déterminante que celle de maintenir ou d'interrompre le cours d'une vie humaine.
Grand format 23.75 €Sur commande
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Des cobayes et des hommes ; expérimentation sur l'être humain et justice
Philippe Amiel
- Belles Lettres
- Medecine Et Sciences Humaines
- 23 Février 2011
- 9782251430249
Aujourd'hui, des malades atteints de pathologies graves pour lesquelles les alternatives thérapeutiques sont limitées ou inexistantes réclament, non plus tant une protection contre les essais cliniques, qu'un droit d'y participer. Cette nouvelle revendication est le point de départ de la présente enquête, à la fois historique, juridique et sociologique, qui montre comment s'est formée, dans les normes et dans les pratiques, du XVIIIe au XXe siècle, la distinction entre l'animal de laboratoire et le sujet humain. Entre les cobayes et les hommes. La première partie de l'ouvrage décrit la formation, de part et d'autre du " procès des médecins " de Nuremberg (1946-1947), d'un consensus normatif international en réponse aux crises sanitaires, accidents et scandales qui émaillent l'histoire des essais médicaux sur l'être humain. La seconde partie détaille la situation en France, l'émergence d'une législation sur les recherches biomédicales, les paradoxes qui persistent dans la loi et les réalités nouvelles, sociologiques et scientifiques, qu'elle doit affronter. L'ouvrage montre l'urgence d'un nouveau contrat social en matière de recherche biomédicale, articulant respect de l'autonomie, équité d'accès et protection des personnes. Et il propose des solutions.
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La médecine personnalisée ; un essai philosophique
Francois-xavier Guchet
- Belles Lettres
- Medecine Et Sciences Humaines
- 10 Mai 2016
- 9782251430379
Depuis une quinzaine d'années, la médecine personnalisée est le nouvel horizon des politiques de santé à l'échelle internationale. Sa définition ne fait toutefois l'objet d'aucun consensus. Il s'agit de manière générale d'un grand programme qui doit mobiliser tous les acteurs de la santé - chercheurs, cliniciens, pouvoirs publics, industriels, associations de patients - autour d'un objectif commun : améliorer le diagnostic et la prise en charge des malades grâce aux nouvelles technologies du séquençage des génomes, de l'analyse des biomolécules et de la modélisation informatique. D'importants crédits lui sont consacrés, notamment dans la recherche en cancérologie et certaines pathologies chroniques. La médecine personnalisée est ainsi la promesse d'une application massive des connaissances et des technologiques biomédicales dans la clinique, au bénéfice des patients. Ses buts semblent par conséquent indiscutables. Et pourtant.
La médecine personnalisée ne manque pas de susciter des perplexités. La notion elle-même peut surprendre : en quoi prétend-elle se démarquer de ce que les médecins font depuis toujours, à savoir adapter leurs diagnostics et leurs prescriptions à chaque patient ? S'agit-il d'un nouveau paradigme médical, et si oui en quoi consiste-t-il exactement ? En quoi une médecine fondée avant tout sur la capacité technologique à acquérir, à stocker et à traiter des méga-données peut-elle être dite « personnalisée » ? Ne s'agit-il pas plutôt d'une intensification de la médecine scientifique, d'une médecine moléculaire qui repose plus que jamais sur de l'impersonnel (des technologies de pointe, des algorithmes statistiques, des modèles informatiques) ? Que devient le patient dans ce grand programme qui intéresse avant tout les industriels et les autorités de santé ? Les enjeux éthiques de la médecine personnalisés, pourtant épineux, sont-ils suffisamment pris en considération ?
L'ouvrage questionne cette tension entre une médecine ultratechnologique qui confère une signification moléculaire à la personne, et une médecine qui entend d'abord être une médecine du soin, centrée sur le patient. Entre les deux, le conflit de valeurs est-il indépassable ? La médecine personnalisée n'est-elle pas l'occasion de renouveler en profondeur les termes de l'opposition entre la médecine comme science et de la médecine comme art ? C'est ce que l'ouvrage entend discuter.
Grand format 24.00 €Sur commande
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Les troubles psychiques chez Galien ; étude d'une approche philosophique et médicale de l'âme
Julien Devinant
- Belles Lettres
- Etudes Anciennes ; Serie Grecque
- 20 Novembre 2020
- 9782251451220
L'étude porte sur les conceptions philosophiques, physiologiques et cliniques mises en jeu par la question des troubles psychiques chez Galien de Pergame ; elle se fonde sur le commentaire de textes collectés dans l'ensemble du corpus disponible.
Grand format 55.00 €Sur commande
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Les deux livres des epidemies et ephemerides - edition bilingue
De Baillou/Coste
- Belles Lettres
- 9 Avril 2021
- 9782251451763
Grand format 55.00 €Sur commande
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Médecine et tragédie en Grece antique : Scripta minora 1961-2023
Jacques Jouanna
- Belles Lettres
- 17 Mai 2024
- 9782251454979
Ce volume de Scripta minora réunit l'ensemble des articles scientifiques de Jacques Jouanna (Nancy, 27 mai 1935), membre de l'Institut (AIBL) et professeur émérite de littérature et de civilisation grecques à la Sorbonne, à savoir près de 250 contributions écrites essentiellement en français, mais aussi en anglais et en italien, parues en plus de soixante années de carrière (1961-2023).
Il met à la portée du public lettré comme des spécialistes cette oeuvre immense et magistrale, caractérisée par une profonde unité organique, autour de deux genres littéraires principaux, la médecine et la tragédie, qui illustrent tous deux la période de naissance et d'épanouissement de la pensée et des arts grecs qu'a été le siècle de Périclès.
D'une part, l'oeuvre attribuée à Hippocrate de Cos, constituée d'une soixantaine de traités médicaux, demeure, par son art de l'observation et la profondeur de son humanisme, un modèle pour le médecin ; elle est aussi l'un des monuments les plus riches et les plus impressionnants de l'éveil de l'esprit scientifique en Grèce et dans le monde occidental. Un nombre élevé d'articles traitent de la paternité, transmission, structure, langue, style ou encore doctrine, des écrits mis sous le nom de celui qui passe pour être le père de la médecine, ainsi que de la postérité de l'hippocratisme, à laquelle Jacques Jouanna a toujours été très attentif. D'autre part, les contributions de l'académicien français permettent de lire d'un oeil neuf, de pénétrer et d'analyser avec une finesse inégalée, la production théâtrale, d'une richesse inépuisable, des trois Tragiques majeurs Eschyle, Sophocle et Euripide, tout en affrontant les problèmes cruciaux, notamment de représentation, qu'elle pose. À côté de ces deux genres, un petit groupe de textes est relatif à l'hellénisme en France du XIXe siècle à nos jours.
Afin de faciliter la consultation et l'utilisation du volume, il a été choisi non seulement d'insérer la pagination originelle dans la marge de droite de tous les articles qui sont classés par ordre chronologique, et, pour les renvois internes, d'ajouter systématiquement le renvoi à la nouvelle pagination, mais aussi de le compléter d'un précieux index des mots grecs qui sont discutés.
Mêlant idéalement des articles de spécialisation aux travaux de synthèse, ce volume forme le complément indispensable des éditions critiques de Jacques Jouanna, ainsi que de ses biographies monumentales d'Hippocrate (éd. mise à jour, 2017) et de Sophocle (2007). Aboutissement d'une vie d'enseignement et de recherche, il constitue aussi une excellente introduction à l'histoire de la médecine et de la tragédie anciennes, et, plus généralement, à la philologie et à l'histoire de la langue grecque, par l'un des meilleurs hellénistes de notre temps.Grand format 150.00 €Sur commande
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L'affaire du sang contaminé (1983-2003)
Sophie Chauveau
- Belles Lettres
- Medecine Et Sciences Humaines
- 18 Mai 2011
- 9782251430256
En 1991 éclate en France le scandale du sang contaminé: plusieurs centaines de malades sont contaminés par le sida et l'hépatite C en recevant des dérivés sanguins et des transfusions de sang. Les dirigeants des établissements de transfusion, en particulier ceux du Centre National de la Transfusion Sanguine, et les pouvoirs publics sont mis en cause pour ne pas avoir pris les précautions nécessaires pour protéger la population.
Souvent présentée comme la première crise sanitaire française, l'affaire du sang contaminé a conduit les responsables politiques à réorganiser l'administration sanitaire en France de manière à accroître la sécurité des produits de santé.
Quelles sont les origines de cette crise? Est-elle le résultat de négligences? Les intérêts financiers l'ont-ils emporté sur la protection de la santé publique? Faut-il considérer le sang comme un médicament? Derrière l'idéal de la transfusion sanguine comme expression d'une solidarité nationale se dissimulent bien des conflits.
Ce livre analyse les nombreux dysfonctionnements de l'organisation de la transfusion sanguine provoqués par l'industrialisation des produits sanguins ainsi que par les intérêts divergents des médecins, des industriels de la transfusion, des malades, des donneurs de sang, des pouvoirs publics. Richement documenté, il est le premier à proposer une étude historique de l'une des plus graves crises sanitaires françaises.
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La liberté au risque de la santé publique
Nicolas Tanti-hardouin
- Belles Lettres
- Medecine Et Sciences Humaines
- 14 Mars 2013
- 9782251430294
Manger cinq fruits et légumes par jour, surveiller son poids, ne pas fumer, faire de l'exercice physique, ne pas abuser de l'alcool, contrôler sa sexualité pour éviter le Sida et autres maladies sexuellement transmissibles, prendre garde aux addictions, lutter contre le cancer, le diabète, les accidents de la route : telles sont quelques-unes des injonctions qui envahissent au quotidien nos vies privées.La définition des conduites à risques est aujourd'hui configurée par les experts de la santé publique à partir d'une rhétorique du contrôle et du gouvernement des corps.Le citoyen, le patient, voit son espace de vie, même le plus intime, largement codifié ou normé par ces diverses incantations de la politique de prévention au moment même où la loi (texte du 4 mars 2002 sur la « démocratie sanitaire ») veut faire du citoyen un acteur autonome, responsable, capable de bien gérer son « capital santé » (homo medicus), le tout dans le contexte culturel d'une modernité où s'ancrent la recherche de la santé parfaite et la culture du corps.L'ambition de cet essai est de proposer une réflexion sur le débat qui se développe à cet égard en santé publique à la lumière des sciences sociales.Nicolas Tanti-Hardouin, Professeur d'Économie de la santé, enseigne les sciences sociales de la santé et la santé publique au Laboratoire de Santé Publique de la Faculté de Médecine de Marseille (Aix-Marseille Université).
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Imaginaire et rationalité des médecines alternatives
Jean-Jacques Wunenburger
- Belles Lettres
- Medecine Et Sciences Humaines
- 11 Février 2006
- 9782251430140
La médecine scientifique connaît à la fois un spectaculaire développement de ses performances, dues aux innovations biotechnologiques, et une contestation sans précédents. À l'heure du rêve de « santé parfaite », les médecines alternatives, ou des pratiques candidates au titre de « médecine », se multiplient, rencontrent un succès croissant, faisant même figure de thérapies complémentaires dans les pays développés, quand elles ne servent pas parfois, hors d'Europe, à réactiver des médecines traditionnelles.
L'ouvrage vise à comprendre ces phénomènes en commençant par reconstituer le contexte de la médecine dominante, qui n'a jamais pu se réduire à une science parce qu'elle a affaire avant tout à des hommes malades et pas seulement à des maladies. Il s'agit ensuite de restituer la complexité de ces médecines alternatives, leurs thèmes de prédilection, le portrait de leurs adeptes, le mélange d'imaginaires et de rationalité qui traverse leurs discours et leurs pratiques.
Ces analyses autorisent-elles à les rejeter comme des leurres, voire comme des impostures, ou, au contraire, encouragent-elles, sous certaines conditions, à plaider en faveur de leur réévaluation dans nos systèmes de santé ? La question est abordée en fonction des grands défis de notre époque et des mutations générales de la rationalité contemporaine.
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La douleur ; expérience et médicalisation
Jean-claude Fondras
- Belles Lettres
- Medecine Et Sciences Humaines
- 6 Octobre 2009
- 9782251430201
Expérience et médicalisation.
Qu'est-ce que la douleur ? Quel lien peut-on établir entre son étude biomédicale et l'expérience de chacun ? Sur le fond d'une présentation critique de l'apport de plusieurs disciplines scientifiques (biologie évolutionniste, neurosciences) et approches philosophiques (philosophies antique et classique, phénoménologie, analyse du problème corps-esprit), cet essai examine la difficile prise en compte de la douleur par la médecine. Parmi les questions privilégiées : le lien entre travail clinique et empathie, l'évaluation, la durée et la chronicité de la douleur, l'éthique des décisions médicales, le travail pluridisciplinaire, l'articulation entre douleur et souffrance, la fin de vie. Au terme de cet examen, qui dénonce aussi bien les pièges du dolorisme passé que les présupposés de l'algophobie contemporaine, l'auteur détermine de façon précise le sens et les enjeux actuels des approches médicales et philosophiques de la douleur.
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Dependance a la nicotine (la)
Frenk H./Dar R.
- Belles Lettres
- Medecine Et Sciences Humaines
- 10 Janvier 2005
- 9782251430119
Si la dépendance au tabac est un phénomène reconnu, la nicotine est-elle pour autant la substance responsable de cette dépendance ? Cet ouvrage entreprend de montrer, sans présupposer de connaissances spécifiques chez le lecteur, l'invalidité de la thèse répandue du caractère addictif de la nicotine en la confrontant aux démonstrations expérimentales qui prétendent l'établir. Il expose les erreurs méthodologiques, les biais d'interprétation et le rôle néfaste du principe d'autorité qui ont conduit à l'affirmation de cette thèse.
Pourquoi le monde scientifique s'est-il attaché à défendre ce que l'éminent spécialiste du tabac qui préface ce livre appelle l'une des plus grandes impostures de notre temps ? La lutte anti-tabac peut-elle être efficace si elle repose sur une fausse compréhension de la dépendance ? Telles sont les deux questions fondamentales que posent cette enquête.
Cet examen critique de la littérature de recherche plaide au final d'une part pour la reconnaissance du caractère complexe de la dépendance tabagique et du rôle majeur qu'y jouent vraisemblablement les motivations, deux aspects que tend à occulter l'incrimination d'une substance, d'autre part pour la nécessité aussi bien éthique qu'épistémologique d'une science scrupuleuse, et critique à l'égard de tout dogmatisme.
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Histoire de l'expérimentation humaine en france ; discours et pratiques, 1900-1940
Christian Bonah
- Belles Lettres
- Medecine Et Sciences Humaines
- 13 Mars 2007
- 9782251430164
La représentation publique de l'expérimentation humaine oscille entre demande de tentatives thérapeutiques audacieuses et crainte d'abus médicaux. La profession médicale et les scientifiques n'utilisent quasiment jamais le terme d'« expérimentation humaine ». La loi encadre la pratique expérimentale et le tribunal peut être saisi en cas de dommages. Habituellement, les détails concrets de l'expérimentation humaine restent invisibles, indicibles et inaccessibles. Ici, le détour historique peut jouer un rôle essentiel : rendre visible des pratiques mettant en jeu des expériences sur l'homme. À travers une analyse des discours et des pratiques en France entre 1900 et 1940, cet ouvrage établit que les trois représentations - publique, médicale et juridique - sans forcément s'opposer, témoignent de décalages et contradictions significatifs. Jusqu'à la promulgation de la loi Huriet-Serusclat en 1988, juristes, médecins et public souscrivent en théorie au principe d'une distinction claire entre une expérimentation thérapeutique (avec bénéfice direct) admissible et une expérimentation non-thérapeutique (sans bénéfice direct) répréhensible. Toutefois, en pratique, la notion de « thérapeutique » se révèle d'une plasticité extrême. Entre une vision de la « science faite » - universelle, éprouvée et sûre - et celle d'une science toujours « à faire » - fragmentaire, instable et réfutable - le statut et le degré de certitude que les uns et les autres attribuent à « la science » varient. Dans ce cas, comment distinguer entre expérimentation et traitement ? Comment encadrer une science toujours à faire oe
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La hantise du nombre ; une histoire sociale des numerus clausus de médecine
Marc-olivier Déplaude
- Belles Lettres
- Medecine Et Sciences Humaines
- 24 Novembre 2015
- 9782251430362
Entre le début des années 1960 et la fin des années 1990, le nombre de médecins français a connu une croissance sans précédent. Ce livre étudie comment cette évolution a été définie comme un problème par les médecins et les pouvoirs publics, qui ont tenté de la freiner, voire de l'inverser. Dans un premier temps, le livre montre comment les pouvoirs publics ont mis en place des numerus clausus régulant l'accès aux études médicales et aux spécialités, entre la fin des années 1960 et le début des années 1980. Par ce système de quotas, il s'agissait d'éviter un encombrement du corps médical et une dégradation des conditions d'exercice des médecins, mais également de limiter l'accroissement des dépenses de santé et de rationaliser le système de santé. Dans un second temps, le livre étudie comment cette politique malthusienne a été mise en oeuvre à partir des années 1980, jusqu'à sa remise en cause à la fin des années 1990 : loin d'avoir réussi à rationaliser l'offre de soins, les pouvoirs publics ont contribué à accroître les disparités internes au système de santé et les inégalités territoriales d'accès aux soins.
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Épuisé
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Épuisé
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à qui appartient le corps humain ? medecine, politique et droit
Claire Crignon-de-oliveira, Marie Gaille-nikodimov
- Belles Lettres
- Medecine Et Sciences Humaines
- 9 Février 2004
- 9782251430102
C'est souvent à partir des situations exceptionnelles et dramatiques que la question de la propriété du corps humain se trouve posée dans nos sociétés, que l'on songe aux débats relatifs à l'euthanasie. Dans ce contexte, les juristes mais aussi les philosophes et les hommes politiques se voient reprocher d'être toujours en retard par rapport aux avancées des pratiques médicales. Les outils manqueraient aux citoyens pour comprendre et mesurer l'importance de ce qui se joue dans les décisions qu'ils ont à prendre tout au long de leur vie, au sujet de leur corps ou des corps de ceux qui leur sont proches.
L'histoire des pratiques médicales, celle de nos traditions religieuses, politiques, et philosophiques, l'examen des doctrines juridiques et des concepts qu'elles proposent pour définir le statut du corps humain, la prise en compte enfin des théories de la justice permettent pourtant de constater que nous sommes loin d'être démunis pour penser le statut du corps dans nos sociétés. Cette voie rend possible une véritable confrontation entre les différentes positions et revendications exprimées à propos de la propriété du corps, en lieu et place du dialogue de sourds auquel nous assistons trop souvent.
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