Résumé

«  L'amour c'est l'espace et le temps rendus sensibles au coeur.  »
Paru à titre posthume le 14 novembre 1923, presque un an jour pour jour après la mort de Marcel Proust, La Prisonnière est le volet central d'un roman de la jalousie, dont les fils enferment les deux protagonistes, comme jadis Odette et Swann. Croyant pouvoir apaiser ses tourments et soustraire Albertine à ses fréquentations lesbiennes, le narrateur installe la jeune femme chez lui, à Paris. Mais cette vie commune arrachée aux convenances morales ne fait qu'attiser sa soif de possession, en même temps qu'elle nourrit sa lassitude vis-à-vis de celle qu'il en vient désormais à considérer comme un obstacle à ses désirs de voyage et à ses possibilités de rencontres amoureuses.
D'enquêtes en interrogatoires, le narrateur, geôlier prisonnier de sa propre jalousie, exacerbe les penchants d'Albertine pour le mensonge et, finalement, précipite sa fuite. Drame à huis clos marqué du sceau de la mort imminente, La Prisonnière donne pourtant un souffle nouveau à la Recherche du temps perdu, tissant tous les fils romanesques autour du personnage d'Albertine, insaisissable «  être de fuite  » et héroïne d'une fulgurante modernité.
 
Édition de Maya Lavault.
 


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  • Auteur(s)

    Marcel Proust

  • Éditeur

    Le Livre de Poche

  • Distributeur

    Hachette

  • Date de parution

    21/05/2025

  • Collection

    Classiques

  • EAN

    9782253240471

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    832 Pages

  • Longueur

    17.8 cm

  • Largeur

    11 cm

  • Épaisseur

    3.5 cm

  • Poids

    412 g

  • Lectorat

    Tout public

  • Série

    à la recherche du temps perdu

  • Diffuseur

    Hachette Diffusion

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Broché  

Marcel Proust

1871-1922 - Fils d'un médecin réputé, Marcel Proust naît à Paris dans une famille fortunée qui lui assure une vie facile et lui permet de fréquenter les salons mondains.
Après des études au lycée Condorcet, il devance l'appel sous les drapeaux. Rendu à la vie civile, il suit à l'Ecole des Sciences politiques les cours d'Albert Sorel et de Leroy-Beaulieu ; à la Sorbonne ceux de Begson dont l'influence sur son oeuvre sera majeure.
Vers 1900, il part à Venise et se consacre à des questions d'esthétique. Il publie une traduction du critique d'art anglais Ruskin (1904) dont les conceptions le marqueront. Après la mort de ses parents, sa santé se détériore. Il vit en reclus et s'épuise au travail. En 1919, il reçoit le prix Goncourt pour "A l'ombre des jeunes filles en fleurs". Trois ans plus tard, une bronchite l'emporte.

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