Parages des voies mortes

William S. Burroughs

Traduit de l'ANGLAIS (ETATS-UNIS)

Résumé

« "Qui est-ce ?" Il semble que Burroughs pose cette question non seulement à tous ses personnages mais à toutes ses phrases, à tous ses mots. Chacun a la possibilité de se déguiser, de changer, et c'est l'une des raisons pour lesquelles Parages de voies mortes est à tout point de vue excitant. C'est pourquoi aussi le roman peut se terminer comme il commence, à un rien près, un rien qui est burroughsien en diable. » (Mathieu Lindon, Libération) « Le bizarre avoisine le louche, l'ambigu côtoie le marginal, le sens coexiste avec le non-sens, le labyrinthe opère en cercle. Kim Carsons, le narrateur (presque un double de Burroughs), existe-t-il ? Cette lancinante question se pose à chaque page, comme pour nous déconcerter. Narquois, l'auteur se déguise sous la luxuriante apparence du verbe, en même temps qu'il explore pour notre inconfort les zones psychiques les plus interdites. » (Patrick Serex, 24 Heures)


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  • Auteur(s)

    William S. Burroughs

  • Éditeur

    Christian Bourgois

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    19/02/2009

  • Collection

    Titres

  • EAN

    9782267020175

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    442 Pages

  • Longueur

    17.8 cm

  • Largeur

    10.8 cm

  • Épaisseur

    2.2 cm

  • Poids

    322 g

  • Lectorat

    Tout public

  • Diffuseur

    CDE - Centre de Diffusion de l'Edition

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Broché  

William S. Burroughs

Né à Saint-Louis en 1914, William Burroughs est mort en 1997 à 83 ans. A la fin de ses études, il émigre à New York, plonge sciemment dans le monde de la pègre et devient intentionnellement héroïnomane. Parallèlement, à l'université de Columbia, il fait la connaissance de Ginsberg et de Kerouac. Vers 1950, Burroughs se met à écrire. Il tue sa femme accidentellement et s'éclipse en Amérique du Sud. En 1954, il s'installe à Tanger qu'il ne quittera qu'en 1964. Ses intoxications se font de plus en plus aigües. Après sa désintoxication entreprise à Londres, il se met à écrire beaucoup : Le Festin nu, La Machine molle, Le Ticket qui explosa, Nova express, Les Derniers mots de Dutch Schultz, Le Job, Les Garçons sauvages. C'est en 1975 que Burroughs est reparti vivre à New York, où il est devenu une des « stars » de la « scène new-yorkaise ». Gourou de la Beat Generation, éminence grise controversée de l'avant-garde internationale, prophète sombre à l'humour des plus noirs, William Burroughs a eu une influence avec laquelle peu d'écrivains vivants ont rivalisé.

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