Interzone

William S. Burroughs

Sylvie Durastanti (Traduction)

Traduit de l'ANGLAIS (ETATS-UNIS) par SYLVIE DURASTANTI

Résumé

En 1959 est publié à Paris Le Festin nu, qui révèle le talent scandaleux de William Burroughs. À l'origine, le manuscrit s'intitulait Interzone. Le Festin nu était le résultat d'un choix parmi le millier de pages d'un matériau que Burroughs répartit ensuite entre La Machine molle, Le ticket qui explosa et Nova Express. Restaient les 175 pages du manuscrit original, qui n'ont été retrouvées qu'en 1984. Celles-ci permettent de reconstituer la genèse d'un des chefs-d'oeuvre de la littérature du XXe siècle.
Ces fragments narratifs, ces lettres inachevées où l'écrivain américain dévoile à son ami Allen Ginsberg les progrès de son cheminement labyrinthique, ces « routines » où domine la figure grise et énigmatique de son double, William Lee, représentent la manifestation la plus pure de l'esprit de Burroughs et sa volonté de faire de l'écriture un moyen d'exploration transgressif de régions mentales encore inexplorées et dangereuses.


Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles


  • Auteur(s)

    William S. Burroughs

  • Traducteur

    SYLVIE DURASTANTI

  • Éditeur

    Christian Bourgois

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    03/11/2022

  • Collection

    Titres

  • EAN

    9782267046779

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    336 Pages

  • Longueur

    17.8 cm

  • Largeur

    10.8 cm

  • Épaisseur

    1.9 cm

  • Poids

    238 g

  • Lectorat

    Tout public

  • Diffuseur

    CDE - Centre de Diffusion de l'Edition

  • Support principal

    Poche

William S. Burroughs

Né à Saint-Louis en 1914, William Burroughs est mort en 1997 à 83 ans. A la fin de ses études, il émigre à New York, plonge sciemment dans le monde de la pègre et devient intentionnellement héroïnomane. Parallèlement, à l'université de Columbia, il fait la connaissance de Ginsberg et de Kerouac. Vers 1950, Burroughs se met à écrire. Il tue sa femme accidentellement et s'éclipse en Amérique du Sud. En 1954, il s'installe à Tanger qu'il ne quittera qu'en 1964. Ses intoxications se font de plus en plus aigües. Après sa désintoxication entreprise à Londres, il se met à écrire beaucoup : Le Festin nu, La Machine molle, Le Ticket qui explosa, Nova express, Les Derniers mots de Dutch Schultz, Le Job, Les Garçons sauvages. C'est en 1975 que Burroughs est reparti vivre à New York, où il est devenu une des « stars » de la « scène new-yorkaise ». Gourou de la Beat Generation, éminence grise controversée de l'avant-garde internationale, prophète sombre à l'humour des plus noirs, William Burroughs a eu une influence avec laquelle peu d'écrivains vivants ont rivalisé.

Sylvie Durastanti

Sylvie Durastanti est traductrice, notamment de Virginia Woolf et de William Burroughs. Elle a écrit trois scénarios pour Jean Eustache, dont un seul a pu être réalisé. Sans plus attendre est son premier roman.

empty