Mots du libraire
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Un roman qui fait tellement de bien
Combien d’étés allons-encore passer à nous angoisser pour un mail ? un SMS à rédiger ?
Et si…au lieu de rayer des tâches de nos listes de choses à faire, nous prenions tout simplement le temps de vivre ?
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Un bijou de tension psychologique dans l’Ouest, délicieusement rétro, juste ce qu’il faut
Un ranch du Montana, dans les années 1920 : deux frères se font face.
Phil est incroyablement brillant et charismatique. Pourquoi George, si effacé, choisit-il soudainement d’épouser une veuve ?
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Non, l’Italie n’est PAS QUE méditerranéenne !
Formidable portrait de femme, broyée par les clichés d’une histoire nationale plus grande qu’elle.
Une plongée passionnante dans l’histoire tourmentée du Haut-Adige/Sud-Tyrol au XXe siècle.
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Une chronique douce-amère d'une enfance à la marge, en pleine nature, auprès d'une mère aimante. Rarement un roman aura saisi avec autant de délicatesse l'empreinte de la transmission familiale. Un livre sur les valeurs essentielles de la vie !
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Même si vous n'aimez pas la science-fiction, plongez-vous dans ce premier roman qui parle d'emprise et d'émancipation. Car "Être programmée pour" ou "Etre conditionnée à", est-ce si différent ?
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Ne lui dites surtout pas qu'elle est petite ou Colette vous envoie au tapis ! Enfin, presque. Pour cela il faudra qu'elle s'entraine encore un peu et que sa mère accepte de l'inscrire officiellement au cours de boxe qu'elle fréquente en secret... Une très jolie BD sur l'accomplissement de soi grâce au noble art !
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Le mot de Matthieu
Un ouvrage passionnant sur un mystère assez méconnu, et surtout encore non résolu, à deux pas de chez nous.
Serge Annequin et Mikaël Mignet nous proposent une session d’urbex à travers une BD d’une qualité et d’une précision sans égale, tant dans le fond que dans la forme !À dévorer !
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Un écrin de mémoire
Sublime hommage d'Isabelle Autissier à Arnarulunguaq, première Inuite à avoir participé aux expéditions dans le Grand Nord du célèbre Knud Rasmussen. La première autochtone aussi à porter un regard ethnographique sur les peuples de l'Arctique. Merci à ce livre de nous rappeler le destin exceptionnel de la fille du grand hiver, et de lui offrir, enfin, un écrin de mémoire.
Julia -
Le mot de Matthieu
Notre intimité partagée (ou pas !) dans ce qu’elle a de plus frontale, trash et vulgaire, mais aussi touchante, émouvante et terriblement concrète, à l’image de ce couple à vélo qui déambule tout au long de ce recueil dans lequel Pozla dresse un portait de la vie, sans concession aucune.
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le mot du libraire
New-York. Un gratte-ciel pourvu de 259 étages, fruit de la projection d’une société idéale, surplombe hardiment la ville et assouvit tous les désirs de ses habitants. Pourtant, Berkeley Smith Junior est loin d’y trouver son compte. Rêvant d’aventures, de silence et de solitude, il tente coûte que coûte d’en sortir, se heurtant aux plus terribles des obstacles.
La réédition d’un texte de 1949 qui réjouira les adeptes d’anticipation !
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le mot du libraire
Le fil conducteur de cette lecture est l’amitié, qui nous porte, nous soutient, nous permet de voir plus loin. L’Inventaire des rêves est un beau roman sur des femmes fortes dans un monde dans lequel leurs voix comptent, parfois.
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le mot du libraire
Douze courtes nouvelles intimistes et introspectives comme des résurgences de souvenirs, anodins ou non, de personnes ordinaires. Et de ces petites histoires dans la Grande, jaillit une profonde humanité.
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le mot du libraire
Dans un village des Alpes italiennes, une communauté se divise, fendue par des jeux de pouvoir, le poids des souvenirs. Une langue souple et élégante, dans une traduction toute en finesse, fait de ce premier roman une réussite!
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le mot du libraire
Neige Sinno est irrémédiablement liée au Mexique. D’où cette chronique passionnée, ce voyage littéraire, fou et raisonné. La Realidad, l’unique grain de sable dont Neige Sinno dispose, mais que, nous, lecteurs, gardons comme un trésor.
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le mot du libraire
Simone rêve d’être un garçon pour faire ce qu’elle souhaite. Elle rêve de liberté, ballottée de cachettes en maisons amies. Une construction originale pour un livre qui soulève de multiples questions, sur un ton vivant et juste.
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le mot du libraire
Ce que la paternité provoque, bouleverse : introspection, réflexions sur la filiation. Dans une écriture poétique, Alejandro Zambra nous confie ses pensées et joue peut-être avec les codes de l’autofiction.
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le mot du libraire
Découvrez Claude Simon avec cette fuite sensorielle, fluide et polyphonique, de deux amants à travers la France, et, une plongée dans la conscience fulgurante, morcelée et littéraire d’un homme dans la débâcle de 1940. Reniement d’un premier reniement à ne pas manquer !
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le mot du libraire
Comment, dans les années 80 au Maroc, ne pas finir schizophrène quand on a été éduquée par des femmes indépendantes dans une société cadenassée, quand son père est une énigme et sa soeur un problème ? Bien manger, bien boire et se venger ! Un roman magistral et incandescent !
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le mot du libraire
C’est l’histoire d’une fascination et d’un impossible choix. Francesco Piccolo aime d’une même passion deux génies, Fellini et Visconti, que la critique communiste de l’époque a poussés à se haïr. Aussi bavard que Nanni Moretti, il nous entraîne dans une fresque inoubliable !
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le mot du libraire
Clara est jeune, femme de ménage. Clara est veuve. Alors, en somnambule, elle théâtralise son quotidien. Jusqu’à l’arrivée de Le Chien : elle tremble, elle se révèle. Elle accepte le fantasmagorique pour que, même sans l’autre, les nuits se fassent or. Magnétique !
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le mot du libraire
Un livre écrit sous le nazisme mais publié pour la première fois en 2022. Dans un roman politique, social mais aussi d’amour, Grete Weil décortique avec une grande finesse son pays et les conséquences des choix de chacun.
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le mot du libraire
Pour Yves Bonnefoy, « Nous sommes des navires lourds de nous-mêmes, Nous regardons toute une eau noire. S’ouvrir presque et se refuser, à jamais sans rive ». Entre Paris et Beyrouth, Dima Abdallah quitte ces rives, les rejoint, les incante, les poétise. Un roman translucide.
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À Rome en 1969, Nicolo Palumbo tente subtilement, ironiquement, tragiquement, à la galéjade de définir ce qu’est le genre humain. Homme-orchestre inoubliable, il vous fait succomber aux charmes de l’existentialisme palumbien : souriez, pleurez, apprenez ; existez !
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le mot du libraire
D’anecdotes inattendues en tergiversations intimes, d’escarpins en chapeau cloche, d’Athènes à Paris, Deborah Levy construit l’itinéraire d’une femme en blanche pointée où les appoggiatures révèlent la musique finale. Un roman camaïeu, où l’improvisation devient révélation.